Pour l’écriture, à quoi êtes-vous prêt à renoncer ?
Ce n’est pas une blague ni un stéréotype romantique. Car le temps que vous utilisez à écrire, vous ne le passez pas au restaurant, ni au cinéma, ni à pratiquer un sport, ni à construire des casse-têtes, ni à faire la fête, ni même à être avec vos amis, votre famille, vos proches à relaxer et à boire du vin.
Alors… qu’êtes-vous prêt à sacrifier?
Or, comme toutes les autres compétences, (le talent) ne garantit pas la perfection. Le talent, même inné, doit être travaillé et peaufiné pour atteindre son plein potentiel. Il est donc primordial de le travailler, de polir son œuvre. Hélas, le travail, c’est la partie ennuyeuse et terne – le côté non givré du Mini-Wheats –, celle dont les apprentis auteurs n’ont souvent pas envie d’entendre parler.
Pour ma part, je ne compte plus le nombre de personnes m’ayant confié qu’elles souhaitaient écrire un livre.
La vérité, c’est que si elles le désiraient réellement, elles auraient déjà trouvé les moyens pour le faire. On ne devrait jamais espérer que les conditions soient parfaites pour écrire : on devrait les mettre en place soi-même.
(…) ces relations peuvent être de puissantes motivations dans la quête du protagoniste. Que ne ferait-on pas par amour? Pour se venger? Pour évincer un rival? Les relations entre les personnages ont une telle importance que, parfois, elles deviennent presque des personnages en soi.
Pour écrire, vous avez besoin de temps. Tout acte créatif nécessite cette denrée rare. Ne vous pressez pas, ne tentez pas de forcer les choses. Mais prévoyez de consacrer du temps régulièrement à une seule chose : l’écriture. Et à rien d’autre.