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3,36

sur 80 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La colonisation de l'Afrique, beaucoup en parlent, plus ou moins bien, mais Gauz qui avait étonné par son talent dans debout-payé, confirme avec Camarade Papa, une oeuvre originale qui éclaire sur les méthodes employées par Français et Anglais pour s'approprier les territoires africains.
Mêlant deux époques qui pourraient se rejoindre, Gauz m'a beaucoup amusé avec cet enfant formaté par un père militant communiste ardent, admirateur de Mao et de la révolution. Son vocabulaire est hilarant, ses formules sont tendres, réalistes, jouant avec les mots. Yolanda, la prostituée qui est derrière sa « vitrine à bisous », à Amsterdam où vit notre gamin, est comme une mère, la sienne n'étant plus là : « Quand elle m'a serré fort sur ses grands bonbons pour messieurs, j'entendais son coeur battre le tam-tam des Boni-marrons. »
Quand on laisse ce jeune homme qui part retrouver sa grand-mère en Afrique, l'auteur nous ramène subitement en 1880 avec un certain Dabilly qui traverse la France pour aller embarquer à La Rochelle afin de gagner les rivages de la Côte d'Ivoire.
Ça foisonne d'anecdotes, de rencontres avec des titres de chapitres peu conventionnels, quelques légendes africaines concoctées par Gauz pour agrémenter le tout.
Camarade Papa est un roman déroutant, emballant, passionnant souvent. Il réussit à faire le lien entre la colonisation de la Côte d'Ivoire et le retour d'un jeune noir élevé en Europe chez sa grand-mère africaine.
Même si je me suis perdu un peu avec tous les noms et les dialectes, j'ai aimé ces pages détaillant la découverte du pays. Sont bien décrits les appétits coloniaux et la soif de l'or des Européens qui ne reculaient devant aucun danger, aucune maladie pour s'adjuger de nouveaux territoires.
Enfin, je dois redire combien les aventures du protégé de Yolanda m'ont fait rire avec, en point d'orgue, la séquence de l'aéroport : désopilante !
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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J'avais été emballée par Debout Payé, aussi me suis-je réjouie quand est paru Camarade Papa, deux romans signés Gauz.
L'écrivain ivoirien nous livre ici une histoire de la colonisation inédite au travers de deux regards : celui d'un jeune homme blanc qui quitte son village, Abilly, près de Châtellerault, pour l'Afrique, à la fin du dix-neuvième siècle, et celui d'un enfant métis, issu de l'époque coloniale. À la mort de sa mère, en 1977, depuis Amsterdam, ce dernier est envoyé en Afrique retrouver ses racines.
C'est une histoire de la colonisation comme je n'en avais jamais lue. Sans mâcher ses mots, avec une écriture et un vocabulaire truculents, Gauz nous entraîne à Grand Bassam, première grande ville coloniale, de manière très originale, avec énormément d'humour mais aussi beaucoup de tendresse.
J'ai beaucoup appris et j'ai souvent souri à la lecture de ce roman, même si je me suis parfois perdue dans les personnages.
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Deux expériences parallèles : en 1800, Dabilly embarque pour l'Afrique après la mort de ses parents ; dans les années 1980, un garçon d'Amsterdam, fils de militant socialiste, orphelin de mère, quitte son père pour le continent africain. Entre ces deux récits : des légendes qui trouvent naturellement leurs places dans l'histoire.C'est un joli exercice de style : assonances, dissonances, sens figuré ou littéral, les langes et les nationalités se mêlent sans jamais s'emmêler. Antonomases et métaphores pleines d'humour et d'ironie jalonnent ce texte que j'ai trouvé très émouvant. Un beau coup de coeur pour moi.
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Dans cet étonnant roman s'alternent deux récits qui se croiseront dans la chute, sans oublier les « légendes » intercalaires, indispensables pour comprendre L Histoire et l'hybridation des histoires : celle d'un petit garçon, le fils de Camarade Papa qui, après que sa Maman est partie dans le paradis socialiste du camarade Hodja, est envoyé par celui-ci d'Amsterdam auprès de sa famille maternelle en Côte-d'Ivoire ; celle de Maxime Dabilly qui, devenu orphelin, quitte Châteauneuf et débarque, le 5 septembre 1893, sur les rives de la Côte de l'Ivoire qu'il contribuera activement à rendre colonie française. le petit garçon, chargé par Camarade Papa de la mission de fomenter la lutte émancipatrice des masses laborieuses jusque dans la classe révolutionnaire de « l'École Primaire Publique (EPP) Assikasso 2 » [!], voit le monde et l'exprime comme le héros de la Vie devant soi de Romain Gary : longtemps lui manquera la figure maternelle de Yolanda, « vendeuse de bisous » dans une vitrine du quartier de Oude Kerk, aux opulents « bonbons pour messieurs ». le jeune Dabilly ne parle pas la même langue que le chercheur d'or Dreyfus, le docteur Péan, les négociants Dejean et Fourcade ni même celle du Résidant Marcel Treich, tous vivant du crédit symbolique de l'ancien Résident de France et commerçant Arthur Verdier : lui, il apprend l'agny du cuisinier Eugène Cébon, alias Kouamé Kpli, prince de Krinjabo « cadeau personnel du roi à Arthur Verdier ». Ainsi sa pérégrination aventureuse destinée à tracer les contours de la future colonie française, dans une course contre la montre l'opposant à la brutalité conquérante des Anglais, et son installation sur les hauteurs d'Assikasso, bien que caractérisées par les mêmes périls naturels et le même jeu de dupes (réciproque) avec la population locale de celles des autres colons légèrement négrophiles ou ouvertement négrophobes, sont placées d'emblée sous les auspices de la compréhension et du respect mutuels, jusqu'à faire de lui « au agent-symbole au service de deux civilisations en copulation » (p. 241). Cette union des chairs et des valeurs et des légendes ne pourrait avoir lieu sans l'intervention magique et amoureuse de ce magnifique personnage féminin qu'est Adjo « Salgass », épique et poétique jusqu'à émouvoir.
La qualité d'inventivité des langues, dans ce roman, est son premier mérite, et celui qui apparaît d'emblée ; la subtilité des entrecroisements des voûtes de son architecture se révèle progressivement : de la prégnance de la disparition des mères dans cette généalogie, jusqu'à l'évidence du jargon marxiste du petit garçon, qui ne relève pas d'un banal manifeste anti-colonial. Une vision complexe de l'humain et de l'Histoire, plus humaniste, fondée sur des valeurs communes d'appartenance à sa généalogie, à son territoire, sur un code d'honneur et, dans la mesure rendue possible par les circonstances, sur un effort d'égalité ressort de ce livre et de ses personnages principaux.
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Camarade Papa, c'est la découverte de l'Afrique par deux voyageurs qu'un siècle sépare et presque tout différencie - un homme blanc, "supérieur", en pleine colonisation du continent africain et un gamin métis aux idées communistes de lutte du peuple d'en bas. Deux personnages attachants, porte-drapeaux des idéologies et folies de leur siècle sans qu'ils en comprennent forcément le sens et la portée. Gauz construit ainsi un pont entre deux continents tout en abordant la grande Histoire de la Côte d'Ivoire.

Mais c'est avant tout la langue jouissive et joueuse de l'auteur que je retiendrais. J'ai tellement ajouté de signets sur ma tablette qu'à les parcourir, j'ai relu presque tout ce roman. le passage entre la gouaille inventive et décalée de notre jeune révolutionnaire et la voix plus classique de Maxime est surprenant et on ne peut qu'admirer la maîtrise parfaite de l'auteur dans ces deux registres.

Le tout ressemble à une partition jouée sur deux gammes différentes mais à l'harmonie générale parfaite et équilibrée, qui évite toute lassitude. Quelques passages un peu plus obscurs mais un ensemble drôle, original et facétieux que j'ai beaucoup aimé.
Lien : https://unmomentpourlire.blo..
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Le grand soir, camarades, c'est pour demain ! ainsi pense l'enfant à Amsterdam qui nous raconte son histoire.

Gavé des mots révolutionnaires de ses parents dont il ne comprend pas le toujours sens quand il agglomère deux noms pour former un mot valise qui ressemble vaguement à un terme entendu, il se rend en Afrique dans sa famille car son père ne peut plus l'élever seul.

Ces chapitres avec le parlé si particulier de l'enfant alternent avec le récit de la vie de Dabilly, jeune homme pauvre qui se rend en Côte d'Ivoire mener la vie de colon.

Dabilly découvre les us et coutumes du peuple ivoirien.

Certaines légendes sont racontées dans des chapitres à part.

Un livre protéiforme qui m'a fait sourire parfois (ah, le Grand Soir révolutionnaire dans la bouche d'un enfant…).

Certains passages m'ont moins parlés, comme certaines descriptions.

J'ai aimé découvrir certaines légendes.

Un roman vraiment très différent du précédent de l'auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle de la salle de classe de Côte d'Ivoire où se rend le garçon doté d'un poste de télévision que les enfants regardent du matin au soir.
Lien : https://alexmotamots.fr/cama..
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Avec debout-payé paru en 2014 chez le Nouvel Attila, Armand Patrick Gbaka-Brédé, mieux connu sous le nom de Gauz, avait marqué les esprits. Notre homme est revenu avec son deuxième roman, Camarade Papa, publié en août 2018 au même endroit. Un fort changement de registre au programme mais un travail toujours aussi solide autour de la langue, Lettres it be vous dit tout !

# La bande-annonce

1880. Un jeune homme, Dabilly, fuit la France et une carrière toute tracée à l'usine pour tenter l'aventure coloniale en Afrique. Dans une « Côte de l'Ivoire » désertée par l'armée française, quelques dirigeants de maisons de commerce négocient avec les tribus pour faire fructifier les échanges et établir de nouveaux comptoirs. Sur les pas de Dabilly, on découvre une terre presque inexplorée, ses légendes, ses pactes et ses rituels.

Un siècle plus tard, à Amsterdam, un gamin d'origine africaine raconte le monde postcolonial avec le vocabulaire de ses parents communistes. Lorsque ceux-ci l'envoient retrouver sa grand-mère et ses racines en Afrique, il croise les traces et les archives de son ancêtre.

Ces deux regards, celui du blanc sur l'Afrique et celui du noir sur l'Europe, offrent une histoire de la colonisation comme on ne l'a jamais lue. Gauz fait vivre des personnages tout en contrastes à la lumière solaire, dans une fresque ethnologique pétrie de tendresse et d'humour.

# L'avis de Lettres it be

1880, un siècle plus tard. Un siècle plus tard, 1880. Après debout-payé qui racontait le quotidien d'un vigile dans Paris, un livre qui optait déjà pour l'alternance des temps et des sentiments, Gauz reprend ce pari de l'alternance dans Camarade Papa. Et cette fois, l'auteur n'y va pas de main morte en faisant s'alterner les époques, les voix et les situations. de chapitre en chapitre, le lecteur est ainsi balancé entre tous ces éléments et, au bout du tunnel, brille en permanence une surprenante cohérence. de ce colon qui fuit la France direction l'Afrique terre promise à ce petit garçon d'origine africaine élevé dans une famille hollandaise communiste, tout semble se recouper. Qu'importe la peau, qu'importe le temps, qu'importe les sentiments. Gauz poursuit ses aventures littéraires, et on reste (très) agréablement surpris.

Difficile, une fois encore, de ne pas être séduit par la plume de cet auteur. Pour son deuxième livre, Gauz remet dans l'assiette tous les ingrédients qui ont fait son succès pour son premier roman. Alors que cette méthode laisse parfois la place à la déception quand s'enchaîne les livres, le même niveau d'exigence et de satisfaction littéraire est présent ici. Style marqué et empreint d'une inévitable touche personnelle, alternance maîtrisée tout au long du roman, mais aussi et surtout cette langue forte et imagée à la façon des grands de la littérature africaine francophone que peuvent être Alain Mabanckou ou plus récemment Ali Zamir. Jugez plutôt, entre autres inventions de la sorte, toutes plus brillantes les unes que les autres.

« Lorsque la nuit veut tomber, on se laisse ami-distance car on est très copains et on ne voudrait pas que pour rentrer chez lui, l'un marche plus longtemps que l'autre. »

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On a très vite parlé de « fresque coloniale ». Des mots proposés par l'auteur lui-même pour parler de son Camarade Papa. Et c'est vrai qu'il y a de ça dans ce roman croisé entre hier et presque aujourd'hui, dans ces deux destinées que tout semble ramener à l'Afrique. Coûte que coûte. Là encore, comme le reconnaît Gauz dans cet interview passionnant mené par Culturebox (lien : https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/la-rentree-litteraire/camarade-papa-gauz-ecrivain-rouge-dans-la-peau-d-un-colonisateur-blanc-276351), il y a un peu de la vie devant soi de Romain Gary dans ce livre, ne serait-ce que par le choix de ce jeune narrateur parmi les deux voix que l'on retrouve dans Camarade Papa. Un décalage temporel, un décalage des idées, un décalage des couleurs et des peaux. Une fois encore, Gauz parvient à faire le pas de côté nécessaire aux beaux livres, ni trop loin ni trop près de son sujet, l'auteur originaire d'Abidjan en Côte d'Ivoire remet le couvert avec brio. Dans un registre différent que pour son premier livre, quoi que là encore, des ponts se font naturellement, l'auteur se pose et s'impose.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Fin 19ème siècle. Maxime Dabilly, jeune ouvrier dans les usines de métallurgie de Châtellerault se laisse engager pour un poste dans dans les territoires français d'Afrique. Après un long voyage éprouvant, il découvre une langue de terre sur le rivage africain que la France dispute à L'Angleterre et l'ambiance colonialiste qui règne à Fort Verdier. Une histoire narrée en parallèle de celle d'un garçon métis, chocolat aux cheveux roux, né à Amsterdam et gavé par ses parents de culture révolutionnaire. Si la langue de Gauz peut être séduisante, elle m'a vite fatiguée. Si le sujet qu'il aborde est des plus intéressants, son récit ne décolle pas. Il est rare qu'il me faille autant de temps pour lire un roman. Mais s'agit-il bien d'un roman? C'est plus un documentaire sur le vécu jour à jour d'un jeune colon. Je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire.
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Camarade Papa, camarade fils à bourgeois

1880. Dabilly quitte la France pour l'Afrique et la vague de colonisation qui opère sous fond de guerre économico-militaire entre la France et l'Angleterre.

Fin du XX° siècle. Un enfant d'origine africaine qui vit à Amsterdam est envoyé par son père en Afrique sur la trace de ses aïeuls.

Alors oui, la première lame de ce livre, qui est tout sauf rasoir, traite de la colonisation à travers le regard d'un français parti « là-bas » avec un esprit ouvert qui en fait vite la coqueluche des colonisés, sans aucun rapport avec la maladie qui l'affaiblira. Parmi les autochtones, il en sera une qui changera sa destinée et engendrera la lignée qui ramène le lecteur au XX° siècle.

En dehors de Dabilly, les colonisateurs sont d'ailleurs tous plus ou moins des escrocs patentés. le seul qui n'arrive pas en conquérant mais qui adopte une posture de conquis c'est Dabilly.

Mais il n'y a pas que cela dans le livre de Gauz. Parce que la descendance de Dabilly, dans la personne du petit garçon couleur ébène dont la langue vit au rythme d'un phrasé de révolutionnaire communiste inculqué par son camarade papa, acte la révolte du colonisé face au colonisateur. Cette révolte est avant tout sociale. Elle permet, qui plus est, à Gauz de laisser libre court à une inventivité poétique linguistique tout à fait jouissive et drôle. le petit garçon se retrouve ainsi, suite à des tirades communisto-révolutionnaires délivrées à l'encontre d'adultes, dans des situations comiques où le décalage n'est pas étranger à l'efficacité de celles-ci.

Dabilly et le petit garçon se répondent ironiquement : celui qui n'est pas censé s'intégrer en Afrique, le « blanc », s'assimile bien mieux que le « petit noir » qui retourne chez lui, endoctriné par des pensées et des réflexions typiquement européennes.

Après, le personnage du petit garçon me pose problème. Autant Dabilly est exploité complètement par Gauz, autant le personnage du petit garçon se retrouve petit à petit mis sur le côté, un peu délaissé au profit de Dabilly qui prend de plus en plus de place autant en terme d'importance narrative dans le récit qu'en terme de « quantité » de pages. On reste du coup sur sa faim avec le petit garçon alors que dès le début du récit, c'est lui qui prend un peu la lumière du récit de Gauz. Il est en effet celui par qui l'inventivité de Gauz se fait jour en terme de langage.

Ce qui est enfin intéressant c'est de voir comment Gauz fait de ce roman inter-générationnel un roman d'apprentissage où autant le jeune contemporain que l'ancêtre, certes encore dans sa prime jeunesse, sont disponibles pour appréhender leur évolution, leur maturité.

Lien : https://wp.me/p2X8E2-103
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Personne n'est plus dupe ! La colonisation de l'Afrique n'est rien d'autre qu'une histoire où "la terre est un alibi, la richesse une esquive, la civilisation une escroquerie."

"Camarade Papa" de Gauz est un roman qui raconte deux histoires qui sont les mêmes, à 100 ans d'écart : En 1888, Maxime Dabilly, apprenti colon blanc, quitte sa France natale et la "Manu" de chassepot pour Grand Bassam en Côte d'Ivoire où il doit contruire et tenir le comptoir colonial d'Assikasso ; en 1988, son arrière-petit-fils, Illitch Davidovith Shaoshan Anouman, jeune enfant métis, "le plus grand des petits révolutionnaires", élevé à la sauce rouge, quitte son amsterdam natal pour parfaire son éducation révolutionnaire dans la classe populaire d'Assikasso.

Deux regards croisés qui révèlent avec humour, tendresse et indulgence, la duplicité d'une Afrique prompte à se soumettre à l'appât du gain et d'une Europe fourbe qui s'empresse de "Culturer" pour "dé-Naturer" un continent qui n'a d'autre intérêt pour elle que son sous-sol.

Camarade Papa est un roman que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, écrit par un auteur au style créatif (peut-être un peu trop ; c'est en tout cas le seul petit bémol ☺️), empreint de lyrisme et de poésie. Une parfaite friandise ! 🤩👍
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