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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit donc d'une histoire fantasy dont l'inspiration « gemmellienne » est très forte : un monde brutal et très terre-à-terre. Qu'on se le dise, il n'y a pas de magie dans cet univers qui reste relativement réaliste et cohérent. Les dangers et la vie et les risques encourus pour qui sort des zones protégés par les gardes ne sont pas sans rappeler ce à quoi les gens vivant au Moyen-Age étaient confrontés.

L'auteur possède une plume qui nous immerge dans l'histoire, et ce dès les premières lignes. Il dévoile petit à petit ce qu'il faut au lecteur pour qu'il se sente partie prenante de l'intrigue à tel point que les quelques 500 pages du roman passeront sans qu'on s'en rende compte.
L'histoire est divisée en 25 chapitres au travers desquels se dessine une intrigue dont chaque partie nous mène au coeur de l'action et au dénouement. Olivier Gay nous dévoile un talent incontestable pour le maniement de l'intrigue et nous amène à la fin du roman dans une lecture fluide et sans temps mort. Chaque détail est mis à la place qui lui revient dans l'histoire et il n'y a rien de superflu.

(La suite sur le blog :) )
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Je continue mon incursion dans les royaumes de Midgard avec le premier tome d'un dyptique d'Olivier Gay à qui l'on doit "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel", un roman policier qui avait jouit d'une certaine notoriété. Si j'avais apprécié le roman de Nathalie Dau, bien que certaines petites choses m'aient gênée, j'ai, par contre, vraiment adoré le roman d'Olivier Gay, qui, s'il reste classique dans sa construction et son histoire, possède une intrigue et une verve des plus efficaces.

"Le boucher", c'est un roman de fantasy épique typiquement old-school, avec son héros vindicatif et taiseux, un chouïa ( ?) torturé et à la réputation effroyable (d'où le titre du roman). On pense à Conan, au Death Dealer, aux romans de Gemmell & cie. Des références solides, qui si elles n'apportent rien de neuf, se concentrent pour nous offrir un divertissement à la mesure. Car, oui, « le boucher » est un roman d'action pur jus, que l'on « regarde » confortablement installé avec pop-corn et coca, comme un plaisir coupable. Ne vous attendez donc pas à des intrigues politiques à tiroirs ou à des machinations retorses et complexes, vous seriez déçus. L'intrigue étonne peu, les rebondissements n'étant pas foison, bien qu'elle offre tout de même une belle pirouette à la fin, qui relance l'intérêt du lecteur. Mais on sent que ce n'est pas ce que recherche l'auteur, qui pense avant tout à divertir, et en cela, c'est un pari réussi...

..la suite sur mon blog !
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Dans une ambiance semi moyenâgeuse, nous faisons successivement connaissance avec les divers protagonistes qui vont arpenter habilement les pages de ce livre. L'auteur sait planter son décor et surtout ses personnages et ce, quel que soit leur destin. La jeune Deria avec laquelle vous venez de faire connaissance dans la présentation sera victime d'un assassinat et c'est de cet évènement que va découler la suite de l'intrigue.

Le roman commence sur Mahlin, un jeune garde affecté à la surveillance de la porte Ouest du Palais de Musheim. Une poterne servant quasi exclusivement aux sorties discrètes et nocturnes de la soldatesque. Au cours d'une de ses nuits de garde surgit Deria Froideval, une jeune noble dont Mahlin va alors s'éprendre. Celui-ci va vite se faire rejeter mais une amitié va naître entre eux. Quant à Shani, la jeune servante, celle-ci va également sympathiser avec Deria. de domestique attitrée, elle va dès lors devenir également une amie.
Mais voilà, quelques temps après son arrivée, Deria est retrouvée assassinée dans la basse-ville, un quartier très peu fréquentable de la capitale impériale de Musheim. C'est de ce malheureux meurtre que vont découler les manigances des nobliaux de la cour. En soi, la mort d'une jeune fille dans la basse ville n'est pas exceptionnel, mais Deria n'est pas n'importe qui. Elle est la fille du légendaire Rekk le Boucher, le faiseur de veuves, celui que l'on mentionne tel un mythe afin de faire peur aux enfants. Tout le monde connaît d'avance sa réaction : si celui-ci venait à apprendre la mort criminelle de sa fille, il reviendrait alors dans la capitale faire couler le sang de la vengeance ….
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(...) le roman est très agréable à lire, l'auteur s'attache à certains détails et à la psychologie de ses personnages principaux, développe sans exagération notre connaissance de l'empire, et Rekk, véritable éléphant dans le magasin de porcelaine de la cour, fait sourire un temps avant que les carnages, plutôt bien décrits, ne prennent le dessus. Néanmoins, la faiblesse des personnages secondaires, en nombre comme en épaisseur, la banalité du complot, son apparition tardive puis sa relégation au second plan, et la fin grand-guignolesque gâchent ces qualités premières.
Des qualités qui raviront les néophytes, des défauts qui rebuteront les dévoreurs du genre. Un second roman, et premier de fantasy, prometteur et décevant à la fois. Est-ce récupérable ? La situation finale, loin d'être inédite, laisse un maigre espoir. Espérons donc. (...)
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