AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070363797
384 pages
Gallimard (01/09/2011)
3.67/5   108 notes
Résumé :
Le prix de l'immortalité...

Il travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l'univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu'il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tous comme les « crises de souve... >Voir plus
Que lire après MémoriaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 108 notes
5
7 avis
4
15 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
L'humanité se ballade allègrement dans l'espace ...
On change d'enveloppe Corporelle comme de chemise ( si on possède ce qu'il faut ) ...
De nombreuses espèces extraterrestres , parsèment l'univers connu ...
Un paquet de planètes sont colonisées donc : rien de nouveau sous le soleil de la planète SF ?

Non ! mais ce roman possède un signe distinctif particulier : il est bien écrit et il est plausible .
En plus il y a de l'idée et des idées car l'auteur ne se contente pas de poser un décor .
Les thèmes sont fouillés et développées avec un style convainquant et le lecteur découvre des personnages bien dessinés et très cohérents .
C'est un thriller musclé dans un environnement futuriste fouillé et dépaysant .
Bref : des complications .. du sang .. des baffes .. du rythme .. du suspens ... un futur de derrière les fagots .

Un autre fait marquant , c'est le caractère intégralement crédible des technologies décrites pour la ré-acquisition corporelle du personnage principal .
C'est un point très fort qui solidifie ce texte et qui lui confère attrait absolument particulier .
L'auteur est un auteur français qui occupe une case à part dans le monde de la SF française contemporaine ...
Un auteur qui est le maître du dépaysement de type SF de très .. très … haute tenue ( cycle d'Omale par exemple ) et qui est passé maître ( de longue date ) dans le thriller futuriste musclé : La mécanique du talion par exemple ....
Il maîtrise de longue date le space et le planète opéra qui sont son principal fonds de commerce .
Pour les amateurs de SF Alain Genefort fait presque office de service public , grâce à lui nous avons la possibilité de lire autre chose que des traductions qui sont quelquefois improbables ....

Ps: La couverture colle de façon impeccable avec cet univers. ...
Commenter  J’apprécie          490
Un homme mystérieux est mandaté par un puissant cartel multimondial afin de liquider un homme d'affaire très puissant sur la planète Kuiper Prime. Seulement, son contrat, Dunam, est totalement paranoïaque et le tuer ne sera pas chose facile. Même pour cet homme mystérieux qui a la réputation d'être le meilleur tueur à gage de cette partie-là de l'Univers connu. Car il possède un secret. Grâce à sa mallette à la technologie sophistiquée, il est capable de transférer son esprit d'un corps à l'autre. Ce stratagème qui le maintient en vie depuis plusieurs siècles sera-t-il suffisant pour déjouer les stratégies de défense de sa cible... ?

J'avais découvert la notion de mémoria (qui appartient à l'univers global créé par Laurent Genefort, la Panstructure) grâce à une nouvelle publiée dans le numéro 50 de la revue Bifrost (mai 2008) consacré à l'auteur américain Tim Powers. Cette nouvelle est d'ailleurs au sommaire de ce livre qui est une édition augmentée (par rapport à celle du Bélial', datant de juin 2008), à la fin duquel nous trouvons aussi un lexique de la Panstructure.

En lisant ce roman divisé en trois parties, j'ai eu un peu l'impression d'assister à une pièce de théâtre (sans l'unité de lieu, de temps ni d'espace) car les trois actes sont bien distincts. Dans un premier temps, l'auteur français nous montre les exploits de son "héros" qui parvient à ses fins de façon assez rocambolesque. La deuxième partie voit son échec patent sur sa prochaine mission, qui induira sur ses choix dans la troisième. A l'instar de la trilogie historique Star Wars que l'on pourrait résumer en trois mots "Exploit", "Chute" et "Retour", Mémoria est un triptyque condensé en 322 pages.

Comme toujours avec Laurent Genefort, le style est clair et précis. Il permet au lecteur une parfaite immersion dans le monde ainsi créé. La richesse de l'univers (dont on ne voit ici qu'une toute petite partie) de la Panstructure laisse présager une nouvelle plongée dans un roman gonflé au sense of wonder. Pourtant, même si l'histoire narrée ici se tient parfaitement, je pense être un peu passé à côté des enjeux. Sans éprouver le moindre ennui, je ne suis pas sûr d'avoir toujours saisi où voulait en venir l'auteur. C'est un peu dommage même si un Laurent Genefort (un peu) mineur (c'est subjectif, bien sûr) demeure tout de même au-dessus du lot. Peut-être bien qu'après les bijoux tels que Les opéras de l'espace et, surtout, les chefs d'oeuvres que sont les romans réunis dans l'intégrale du cycle d'Omale, j'attends beaucoup de mes lectures des livres de cet auteur. Trop ? Je ne pense pas car si l'ambition n'est pas ici aussi élevée que d'habitude, le style et la capacité d'émerveillement demeurent intacts.

Bref, malgré ce petit bémol (qui n'enlève en rien le talent immense de l'auteur), je ne peux que vous conseiller tout de même la lecture de ce roman. Quant à moi, il me reste encore beaucoup de livres de Laurent Genefort qui m'attendent dans ma bibliothèque. D'autant que celui-ci est plutôt prolixe... Beaucoup de très bons moments en perspective !
Lien : http://les-murmures.blogspot..
Commenter  J’apprécie          150
Voici mon avis concernant "Memoria" de Laurent Genefort.

Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Un aspect de faux métal pour cette couverture. L'illustration met tout de suite dans le bain : il s'agit de science-fiction et plus précisément de space-opéra. Les vaisseaux spatiaux et la gigantesque "lune" le prouvent. Bien entendu, cette histoire semble se dérouler dans un futur (plus ou moins proche) à en juger par l'aspect du lieu représenté autant que par les vêtements de l'homme figurant sur l'image. Cet homme au premier plan n'est autre que le héros de l'histoire que nous nous apprêtons à découvrir et la drôle de malette qu'il tient dans la main droite est d'une importance capitale.
Cette image me procure un sentiment de solitude, de différence, d'exclusion. Les rails au sol donnent une impression de fuite vers un avenir improbable (le soleil que l'on aperçoit par la porte ouverte semble à la fois proche et lointain : une promesse illusoire).


Parlons un peu des personnages.
On n'apprend la véritable identité du personnage principal qu'à la fin du roman. Il s'appelle Ian mais durant la quasi totalité de l'histoire il ne s'en souvient pas. Il ne se rappelle pas de son passé, de ses origines, il n'a aucun souvenir de son véritable Moi. Et pourtant, des souvenirs, il en a à la pelle ! Mais ce ne sont pas les siens. Ian a la particularité de pouvoir "emprunter" le corps de n'importe quelle personne et de pouvoir s'injecter ses souvenirs afin de mener à bien des missions en infiltration totale. Ian est un tueur à gages. Il excelle dans sa branche et est grassement payé pour l'exécution de ses contrats.
Ian n'est pas mauvais. Il ne tue pas d'innocent et ne fait qu'emprunter les corps et les souvenirs des autres. Une fois sa mission accomplie, il se transfère dans un nouveau corps et rend l'ancien à son propriétaire. Tout ceci lui est permis grâce à la drôle de machine extra-terrestre unique qui se cache dans la malette dont il ne se sépare jamais.

Mais tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Ian. Il est victime de crises de souvenirs de plus en plus intenses et rapprochées. C'est ce qu'il appelle le cauchemar noir. Devant l'augmentation de la force et de la fréquence de ces crises, Ian pense qu'il est en train de payer son immortalité par une menace de plus en plus proche, un danger qui le rapproche de plus en plus de sa propre fin.

Un personnage complexe, torturé, fort. Un personnage dont la découverte du passé ne nous laissera pas sans réaction émotionnelle.

Pour moi, tous les autres personnages du roman ne sont que secondaires. Même s'ils sont plutôt bien travaillés, aucun d'eux n'a autant d'impact que Ian.

Mon avis concernant ce roman :
Pas évident de se plonger dans un space-opéra lorsqu'on a perdu l'habitude d'en lire. Et pourtant, j'ai tout de suite accroché au personnage principal dont nous suivons l'histoire au fil des pages. Ma curiosité a été plus forte que tout et l'intrigue principale n'a cessé de me tirer en avant, évitant les obstacles qui auraient pu me gâcher la lecture.

Quand je parle d'obstacles, je veux parler de la complexité de l'univers (ou plutôt des univers) dans lequel se passe l'histoire. D'ailleurs, je tiens à tirer mon chapeau à l'auteur pour le formidable travail qu'il a fait en créant cet univers des Portes de Vangk. Un univers pertinent et d'une richesse incroyable. Tout est tellement bien décrit que l'on arrive à s'imaginer le décor dans lequel évolue notre héros. Même s'il faut parfois faire quelques efforts pour arriver à matérialiser certaines parties dans notre tête, on finit toujours par arriver à se représenter la scène grâce aux détails soignés dont l'auteur nous abreuve.

Concernant cet univers, je tiens à vous faire part de la réflexion que je me suis faite pendant ma lecture : je me suis dit que tout ceci me rappelait une série que je regardais à la télévision il y a quelques années en arrière. Je veux bien sûr parler de "Stargate" et ses innombrables portails intergalactiques. Les portes de Vangk de "Memoria" ont énormément de similitudes avec la fameuse porte des étoiles de la série télé. Pour continuer dans les comparaisons avec les séries télévisuelles, je pourrais aussi citer "Code Quantum" pour le côté "je-me-retrouve-dans-un-corps-qui-n'est-pas-le-mien", "le caméléon" pour le côté camouflage savant et fuite intelligente, "Dead Zone" pour le côté amnésique du héros, ... Bref, "Memoria" est un peu un mélange de tous ces concepts.

Par contre, pour les non-initiés à ce genre de littérature, il faut un peu s'accrocher au début : beaucoup de termes très spécifiques, de noms bizarres, de concepts futuristes... Rien d'insurmontable puisque j'ai réussi à m'imprégner de l'atmosphère de cette histoire haletante.

Tout au long du récit nous partageons les peurs et la souffrance du héros. Au fil des pages on n'a envie que d'une chose : découvrir qui il est vraiment. Et l'auteur le sait parfaitement ! Il finit par nous donner ce que l'on attendait mais, oh ! surprise ! ce n'est pas vraiment ce à quoi on s'attendait. Une fin qui va très vite, une fin très forte, un concentré de révélations. Nous découvrons la véritable identité du héros en même temps que lui et nous sommes autant surpris que lui.


En conclusion :

Quel plaisir de pouvoir renouer avec les space-opéras grâce à ce roman ! En tant normal, je ne suis pas très friande de ce style de littérature : des univers et des enjeux trop compliqués dans lesquels on a tendance à vite se perdre, se noyer... "Memoria" est un space-opéra qui nous garde la tête hors de l'eau jusqu'à la dernière page. Et pour ceux qui souhaiteraient savoir précisément à quoi correspond tel ou tel terme, un lexique est proposé à la fin de l'ouvrage.

J'allais oublier : "Memoria" est suivi d'une nouvelle qui reprend le même personnage principal et le même concept. Très intéressant de pouvoir comparer le roman et la nouvelle. Personnellement, j'ai tout de même une préférence pour le roman : j'aime quand tout est bien développé !

Je conseille bien entendu la lecture aux fans de space-opéras qui se régaleront au moins autant que moi. Les non-initiés à ce style de littérature mais qui aiment la science-fiction en général (comme moi) pourront eux aussi être conquis.

Un grand merci à Karine du forum "club de lecture" , à l'auteur, Laurent Genefort et aux éditions Folio pour m'avoir permis de découvrir ce titre lors d'un partenariat.

Retrouvez cette critique et bien d'autres sur mon blog :
Lien : http://ursuladubois.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
C'est un tueur à gages un peu particulier qui sévit pour le compte des grandes Compagnies : il n'a pas de nom, pas de corps d'attache, il emprunte l'enveloppe corporelle et les souvenirs d'autrui pour mener à bien ses missions funestes. En contrepartie, l'immortalité lui est assurée. Et pourtant, un élément vient assombrir ce tableau… la récurrence et la violence de ses crises qu'il nomme « cauchemars noirs » et qu'il essaie d'éloigner à coup de « mémorias », ces capsules de souvenirs glanés çà et là au fil de ses pérégrinations. Les crises s'accélèrent, annonçant la fin de quelque chose, mais ce terme est aussi énigmatique qu'inquiétant aux yeux du tueur : vers quelle grève vont conduire ces déferlantes de cauchemars ?

« Mémoria » est une oeuvre de science-fiction fascinante dans laquelle Laurent Genefort met en scène l'univers de la Panstructure, « construction littéraire de 25 000 planètes qui donne cadre à l'ensemble de ses space operas » (quatrième de couverture). Un lexique conséquent est présent à la fin du roman et aide le lecteur béotien à mieux comprendre cet univers. Bien que présentant quelques longueurs, les première et deuxième parties posent le cadre d'ensemble et offrent, notamment, de belles réflexions sur la mémoire à la fois joliment écrites et en même temps assez fondées au regard des recherches actuelles en la matière. Cet extrait, par exemple, en témoigne : « La mémoire ne fonctionnait pas comme un enregistrement objectif, ou une base de données stockant impressions sensorielles, sentiments et raisonnements dans divers endroits du cerveau. C'était au contraire un kaléidoscope d'éléments disparates qui se combinaient pour raconter une histoire. Un souvenir était une fiction. Et plus il était invoqué, plus s'y ajoutaient de nouveaux éléments, empruntés à d'autres souvenirs ou simplement conjecturés pour conférer à la fiction l'aspect de la vérité. » (p. 27-28.) Ou encore : « L'immersion opéra comme un rêve éveillé. Un souvenir est un tapis dont les images sont le motif tissé sur une trame d'émotions. Plus la trame est forte, plus résistant sera le tapis. » (p. 53.)
La troisième partie amorce un tournant dans l'intrigue avec l'acmé des cauchemars du narrateur. le rythme s'accélère et les fils, disparates jusqu'ici, se nouent en constructions desquelles un sens commence à se faire jour. La complexité et les mystères de la Panstructure prennent forme et le final donne envie de découvrir d'autres oeuvres du même auteur…
Commenter  J’apprécie          30
Dès qu'il s'agit d'un livre de Genefort, la lecture est toujours un plaisir. Si, si ! Je pourrais presque me jeter sur tous ses livres présents à la médiathèque.
Son univers est bien en place. Toujours le même que dans ses autres livres (voir le monde d'Omale). Des planètes hors de notre système solaire, une technologie assez avancé (voyage rapide dans l'espace, terraformage, etc), religions, et toujours des sujets sur la destruction des biotopes, la corruption et autres tares humaines. On voyage et découvre toujours de nouvelles choses et ce par le biais de divers personnages assez bien rendus.

Dans Mémoria, on suit un être qui peut changer de corps. Ou plutôt… voler le corps des autres serait plus juste à écrire. Surtout c'est un as pour éliminer des individus gênant les différents employeurs que peut avoir notre héros. Malgré cela, ça reste un type assez « sympa » car chaque fois qu'il change de corps, il rend sa liberté à l'ancien, avec sa personnalité retrouvée, un billet retour pour sa planète d'origine. Ouais, je trouve ça chic de sa part.
Bon par contre, il a des problèmes parmi ses souvenirs… A force de passer d'une personne à une autre, il en absorbe des milliers, de souvenirs. Et cela a tendance à le mettre en danger car son cerveau à tendance à vouloir faire un reboot à n'importe quel moment. Il va alors tenter de comprendre ce qui lui arrive tout en tentant de réussir ses différentes missions en cours.

Encore une fois, j'ai directement plongé dans ce récit. On a notre dose de science-fiction, de dépaysement, de mystères, de questionnement (avec des réponses). Des pointes d'humour, de la tension et de l'action sont aussi présentes. On a tout ce qui faut pour prendre du bon temps.
Voilà, ce que j'ai à écrire est court mais en écrire plus ferait dévoiler des pans de l'histoire et je pense que j'en ai déjà trop fait. Sur ce, bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
J’avais mis des années à utiliser convenablement les souvenirs de mes hôtes. La mémoire ne fonctionnait pas comme un enregistrement objectif, ou une base de données stockant impressions sensorielles, sentiments et raisonnements dans divers endroits du cerveau. C’était au contraire un kaléidoscope d’éléments disparates qui se combinaient pour raconter une histoire. Un souvenir était une fiction. Et plus il était invoqué, plus s’y ajoutaient de nouveaux éléments, empruntés à d’autres souvenirs ou simplement conjecturés pour conférer à la fiction l’aspect de la vérité. Un souvenir était une entité autonome et détachée de la conscience, tentant de surnager dans le chaos du temps, et qui, ce faisant, se dénaturait elle-même. Les souvenirs étaient des fruits empoisonnés par l’entropie. Non, pas des fruits : plutôt des arbres, qu’il fallait élaguer pour accéder au tronc – en d’autres termes l’information, ou plutôt le fait perçu.
Commenter  J’apprécie          40
Par tradition, on maintenait la flore importée dans les limites de ces patios afin de ne pas contaminer la nature… du moins en théorie. L’expérience prouvait qu’aucune biosphère au sein de laquelle s’était installée l’humanité n’était restée inviolée.
Commenter  J’apprécie          150
Je crois que la plupart des gens se satisfont de ce que leur offre le destin. Ces gens sont ordinairement vertueux, ainsi que nous l’enseigne le renkuni. Mais il y en a que l’ordinaire étouffe. Ce peut être une bénédiction, ou une malédiction.
Commenter  J’apprécie          100
Au fond, Dunam ne se distinguait guère des empereurs d’antan, des gourous, des chefs révolutionnaires ou des capitaines d’industrie : il combinait cruauté, indifférence, complexe de supériorité, paranoïa… et une chance de tous les diables.
Commenter  J’apprécie          101
Je n'assassinais que des assassins. Mais même si c'étaient tous des criminels qui avaient du sang sur les mains, je supprimais des individus. Des êtres pensant, capables de sentiments. Je rayais de l'univers ce qu'ils étaient, leur mémoire, leur devenir. Leur éventuelle rédemption. Je n'avais aucune excuse car je savais plus que quiconque combien la vie était précieuse et fragile.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Laurent Genefort (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Genefort
Lecture de Laurent Genefort : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Pour cette sixième saison, les auteurs de science-fiction français sont à l'honneur, dans le cadre de l'année de la SF à la BIS : http://www.bis-sorbonne.fr/biu/spip.php?rubrique537
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (235) Voir plus



Quiz Voir plus

La horde L'ascension du serpent

Que donnent les pierres extraitent d'un crâne de dragon?

Force et rapidité
Pouvoir et longévité
Pouvoirs magiques
Vision nocturne

20 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Hordes, tome 1 : L'ascension du serpent de Laurent GenefortCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..