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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La mer où l'on n'a pas pied Fabio Genovesi J.C Lattès #LaMerOùlonNaPasPied #NetGalleyFrance

Je vous présente Fabio, l'unique enfant de la tribu Mancini et quand je parle de tribu c'est le terme adapté.. Quel autre gamin peut se prévaloir d'une dizaine de grand-pères? Aldo, Aramis, Athos, Adelmo et Arno sans compter leurs amis sont comme des pères, des oncles pour notre Fabio !
Alors Fabio essaye de composer entre le village Mancini où il est chez lui et le monde inconnu de la ville, de l'école où personne ne l'apprécie et où il se sent si seul...
Comme je me suis sentie bien en compagnie de Fabio et de sa famille un brin déjantée! Tout m'a plu, l'écriture tout d'abord de Fabio Genovesi servie de belle façon par la traduction de Nathalie Bauer, l'histoire touchante, émouvante, drôle, loufoque bien souvent. le ton sonne juste, Fabio n'est qu'en enfant et l'auteur a su faire parler un enfant. Alors bien sur Italie oblige, le duel parti communiste face à l'Eglise catholique romaine ne se fait pas attendre et que voulez-vous Don Camillo n'est jamais bien loin dans ma mémoire ..
Un roman que je me réjouis d'avoir découvert loin de l'effervescence de la rentrée littéraire, un roman à découvrir et à savourer
.Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce périple italien.
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Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.
Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.
Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.

Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.
J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.
Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.
On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.
Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.

Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?

Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.
Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.
Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.
Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.
Il vous en faut plus ? Lisez...
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Cette histoire est absolument charmante, pas dans le sens mignonne, mais plutôt le fait qu'on en tombe sous le charme. le point de vue est celui d'un petit garçon italien, issu d'une famille étonnante, et on en suit les aventures, les oncles étranges, le papa qui sait tout réparer, zut je raconte ça comme une histoire pour gamins, mais ce n'est pas du tout le cas !
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Le clan Mancini fait l'objet d'une étrange malédiction : si les hommes de cette famille ne se marient pas avant quarante ans, ils deviennent fous !
C'est la terrible nouvelle qu'apprend Fabio alors qu'il va à l'école pour la première fois, il apprend aussi que les autres enfants ont deux grands-pères. Lui en compte une dizaine : hors normes, farfelus, loups solitaires, indépendants et il faut bien le reconnaître un peu fous.
Fabio est le seul enfant du clan, élevé par sa mamie nostalgique, ses parents aimants et la foule de grands oncles qui lui apprennent tout de la vie l'aident à développer son imaginaire.

Fabio est un garçon plein de vie et touchant, qui aime faire plaisir aux siens, qui apprend des autres et des livres pour se nourrir et grandir à sa manière. Lorsque son père tombe dans un profond coma, il cherchera par tous les moyens de l'en sortir pour le ramener à la maison. Pendant ce temps, la vie continue du primaire au collège : les règles en dehors de la maison, les premiers émois, les copains d'école, les fêtes où il n'est pas invité, les cours d'informatique, les sorties scolaires…

C'est une histoire tendre que nous propose Fabio Genovesi où la famille, l'amitié et l'amour priment avec une dose d'humour et de situations rocambolesques. Par les yeux innocents de l'enfance, on (re)découvre les étapes si importantes de la préadolescence, ces moments formateurs qui conditionnent à la vie future.
J'ai adhéré immédiatement à l'univers touchant de Fabio, son Italie, sa famille ses joies et ses peines, et c'est à regret que j'ai terminé ma lecture.
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Ce livre est extrêmement farfelu. L'histoire elle-même est farfelue, avec ces grands-oncles qui se prennent pour des grands-pères, qui sont totalement à l'opposé de ce que devrait être un adulte responsable. Mais rien n'est plus amusant que les farfelus, ni plus émouvant. Parce que c'est éminemment émouvant, cette façon qu'a Fabio de tenter de grandir en restant un rêveur. Il trébuche, se relève, et il avance toujours vers l'âge adulte. Oh parfois c'est un peu brouillon, c'est n'importe quoi, il faut prendre de la distance avec la réalité pure et dure, et s'autoriser à imaginer, à espérer, à transformer les choses. Alors on peut enfin rencontrer Fabio. Et sa tordue de famille, qu'on en vient à adorer.

Mais ça n'est pas l'histoire qui fait tout, c'est aussi la façon de la raconter. Je n'aime pas d'habitude les livres écrits par des adultes du point de vue des enfants. La plupart du temps, c'est totalement déconnecté de ce qu'est vraiment un enfant, comme si les auteurs avaient oublié ce qu'ils avaient été. Ils leur prête même des façons de s'exprimer qui ne ressemble à rien de ce qu'un enfant pourrait dire. A moins d'être un enfant adulte. Mais ici, l'auteur a l'air de se souvenir totalement de ce qu'est être un enfant. Quand on en est encore à se battre de toute ses forces pour distendre la réalité. Quand on tente d'écrire des histoires pour comprendre ce que l'on ne comprends pas encore. Quand l'esprit peut vagabonder pendant des heures, au lieu de trouver un truc utile à faire. Si l'on ajoute à ça cette façon enfiévrée d'écrire, j'ai eu l'impression d'avoir Fabio devant moi. Ce petit gamin qui parlerait à toute vitesse quand il serait convaincu de quelques choses, un italien que je ne comprendrais qu'à demi-mot mais tant pis, les gestes aideraient. Et puis ses oncles aussi, qui me feraient peur parce que trop emportés, mais malgré tout si tendres et si sensibles.

Ce livre m'a fait pensé tellement de fois aux films de Don Camillo, alors que ça n'est pas tout à fait la même époque. Mais leurs dignes héritiers, je crois…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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