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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, de le cadre de la masse critique de septembre, du roman La mer où l'on n'a pas pied de Fabio Genovesi.
Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères. Il est le seul enfant de la famille Mancini, et les nombreux frères de son véritable grand-père, des hommes impétueux et dangereusement excentriques, se le disputent pour l'entraîner dans leurs diverses activités telles que la chasse et la pêche, et d'autres guère appropriées à un enfant.
Ce qui l'inquiète... c'est la terrible malédiction qui semble toucher sa famille : tous les hommes qui ne sont pas mariés à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères...
Fabio grandit donc sans avoir de camarades de son âge, jusqu'à son premier jour d'école…
Jour après jour, de l'école primaire au collège, Fabio s'efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d'innombrables règles et dominé par la loi du plus fort...
Oh là là ! Que cette lecture fût laborieuse ! Pourtant La mer où l'on n'a pas pied me tentait énormément, j'ai même sauté de joie en découvrant que j'allais le recevoir.
Malheureusement j'ai un peu déchanté à la lecture car je trouve que cet ouvrage est vraiment très lent. Il manque de rythme et il ne se passe pas réellement grand chose.
On découvre le petit Fabio. Il a six ans quand il rentre à l'école et découvre qu'il est différent des enfants de son age au niveau du nombre de grands-pères. Lui, il en a une dizaine ! Alors ses nombreux grands-pères deviennent ses tontons (ce qu'ils sont, en vrai).
L'enfant découvre aussi qu'une terrible malédiction pèse sur sa famille, ce qui le perturbe, il aimerait en savoir plus..
L'enfant grandit doucement, sous nos yeux.. C'est sympathique, certains passages m'ont plus toutefois je trouve l'ensemble assez moyen.
Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais je le répète : cela manque cruellement de rythme. C'est poussif, il y a des longueurs. Ce n'est pas désagréable à lire, loin de là, mais je n'ai pas réussi à accrocher réellement.
Petite déception donc, ce qui est rare avec des romans reçus grâce à Babelio.
Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, et je ne mets que la moyenne : 2.5 étoiles.
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La mer où l'on n'a pas pied Fabio Genovesi J.C Lattès #LaMerOùlonNaPasPied #NetGalleyFrance

Je vous présente Fabio, l'unique enfant de la tribu Mancini et quand je parle de tribu c'est le terme adapté.. Quel autre gamin peut se prévaloir d'une dizaine de grand-pères? Aldo, Aramis, Athos, Adelmo et Arno sans compter leurs amis sont comme des pères, des oncles pour notre Fabio !
Alors Fabio essaye de composer entre le village Mancini où il est chez lui et le monde inconnu de la ville, de l'école où personne ne l'apprécie et où il se sent si seul...
Comme je me suis sentie bien en compagnie de Fabio et de sa famille un brin déjantée! Tout m'a plu, l'écriture tout d'abord de Fabio Genovesi servie de belle façon par la traduction de Nathalie Bauer, l'histoire touchante, émouvante, drôle, loufoque bien souvent. le ton sonne juste, Fabio n'est qu'en enfant et l'auteur a su faire parler un enfant. Alors bien sur Italie oblige, le duel parti communiste face à l'Eglise catholique romaine ne se fait pas attendre et que voulez-vous Don Camillo n'est jamais bien loin dans ma mémoire ..
Un roman que je me réjouis d'avoir découvert loin de l'effervescence de la rentrée littéraire, un roman à découvrir et à savourer
.Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce périple italien.
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Ce roman autobiographique est très touchant. C'est un roman car je soupçonne l'auteur d'être comme l'oncle Adelmo et d'être capable de donner une dizaine de versions véridiques et différentes du même événement. Je me suis laissée porter par sa verve, chaque chapitre est une pépite où il nous conte une anecdote qui fait terriblement sens.
Je remercie sincèrement l'amie qui m'a suggéré ce titre car ça a été une très belle découverte.
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Tout d'abord, je remercie NetGalley France et JC Lattes de m'avoir permis de découvrir cette famille si particulière.

Une plongée en Italie des années 80. Un petit garçon qui grandit au sein d'une famille à part.

A chaque fois que je lis un roman mettant en scène des enfants, je suis inévitablement touchée par leur naïveté. Fabio s'applique à faire le bien autour de lui. Il découvre la vie à travers ses yeux d'enfants. Il cultive ses centres d'intérêt, différents que ceux de ces camarades de classe, qu'il ne comprend pas toujours.

Cependant, du haut de ces 11 ans, ce petit garçon fait preuve d'une grande maturité et a compris l'essentiel. Il nous donne une vraie leçon de vie. Notre histoire se construit jour après jour pour former un tout, notre vie.

Ce roman nous offre une ode à la vie, toujours garder espoir, cultiver sa singularité sans vouloir se fondre dans la masse, ne pas chercher à être ce que l'on n'est pas, ne jamais abandonner.

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Fabio est un petit garçon de six ans qui vit au milieu d'une famille totalement fantasque au coeur de l'Italie. Fils unique, dépourvu de cousins, il est le seul enfant de la famille Mancini et une sorte de petit roi d'un univers très fermé qui compte dix grands-pères, un père taiseux qui répare tout sur son passage, une mère aimante qui veut absolument le protéger des réalités de la vie et une grand-mère qui vit dans le souvenir de son mari disparu.

Les grands-pères sont en fait des grands-oncles totalement excentriques et hors du monde et Fabio apprend grâce à eux plein de choses passionnantes que l'école ne lui inculquera jamais !

On suit Fabio de ses six ans à ses treize ans et l'histoire se déroule à hauteur d'enfant. Un enfant certes naïf mais qui porte un regard plein de pertinence sur le monde et l'absurdité de l'âge adulte.

C'est drôle, les situations rocambolesques voire invraisemblables, s'enchaînent, surtout dues à la présence de ces dix oncles tous plus barrés les uns que les autres et aux questionnements de Fabio sur la vie, la nature, les rapports humains.

A travers des événements douloureux ou plus légers Fabio traverse l'enfance accompagné de l'amour de se famille, légèrement en décalage par rapport aux autres enfants et en vivant des expériences qui vont faire naître chez lui une véritable vocation de conteur.
On aurait presque envie d'avoir la même enfance libre et heureuse que Fabio !

J'ai traversé ce récit avec tour un tour le rire aux lèvres et les larmes aux yeux. Grâce à la fantaisie et à l'humour de l'auteur, je me suis attachée à ce petit garçon et à sa famille. Même si je me suis demandée au cours des premières pages où le roman allait, je me suis finalement laissée transportée.

Ce récit démontre avec justesse que ce qui importe, plus que de vivre dans une norme étriquée, est de laisser leur place aux rêves et à la fantaisie.
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Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.
Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.
Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.

Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.
J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.
Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.
On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.
Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.

Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?

Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.
Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.
Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.
Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.
Il vous en faut plus ? Lisez...
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Cette histoire est absolument charmante, pas dans le sens mignonne, mais plutôt le fait qu'on en tombe sous le charme. le point de vue est celui d'un petit garçon italien, issu d'une famille étonnante, et on en suit les aventures, les oncles étranges, le papa qui sait tout réparer, zut je raconte ça comme une histoire pour gamins, mais ce n'est pas du tout le cas !
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Le clan Mancini fait l'objet d'une étrange malédiction : si les hommes de cette famille ne se marient pas avant quarante ans, ils deviennent fous !
C'est la terrible nouvelle qu'apprend Fabio alors qu'il va à l'école pour la première fois, il apprend aussi que les autres enfants ont deux grands-pères. Lui en compte une dizaine : hors normes, farfelus, loups solitaires, indépendants et il faut bien le reconnaître un peu fous.
Fabio est le seul enfant du clan, élevé par sa mamie nostalgique, ses parents aimants et la foule de grands oncles qui lui apprennent tout de la vie l'aident à développer son imaginaire.

Fabio est un garçon plein de vie et touchant, qui aime faire plaisir aux siens, qui apprend des autres et des livres pour se nourrir et grandir à sa manière. Lorsque son père tombe dans un profond coma, il cherchera par tous les moyens de l'en sortir pour le ramener à la maison. Pendant ce temps, la vie continue du primaire au collège : les règles en dehors de la maison, les premiers émois, les copains d'école, les fêtes où il n'est pas invité, les cours d'informatique, les sorties scolaires…

C'est une histoire tendre que nous propose Fabio Genovesi où la famille, l'amitié et l'amour priment avec une dose d'humour et de situations rocambolesques. Par les yeux innocents de l'enfance, on (re)découvre les étapes si importantes de la préadolescence, ces moments formateurs qui conditionnent à la vie future.
J'ai adhéré immédiatement à l'univers touchant de Fabio, son Italie, sa famille ses joies et ses peines, et c'est à regret que j'ai terminé ma lecture.
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Ce livre est extrêmement farfelu. L'histoire elle-même est farfelue, avec ces grands-oncles qui se prennent pour des grands-pères, qui sont totalement à l'opposé de ce que devrait être un adulte responsable. Mais rien n'est plus amusant que les farfelus, ni plus émouvant. Parce que c'est éminemment émouvant, cette façon qu'a Fabio de tenter de grandir en restant un rêveur. Il trébuche, se relève, et il avance toujours vers l'âge adulte. Oh parfois c'est un peu brouillon, c'est n'importe quoi, il faut prendre de la distance avec la réalité pure et dure, et s'autoriser à imaginer, à espérer, à transformer les choses. Alors on peut enfin rencontrer Fabio. Et sa tordue de famille, qu'on en vient à adorer.

Mais ça n'est pas l'histoire qui fait tout, c'est aussi la façon de la raconter. Je n'aime pas d'habitude les livres écrits par des adultes du point de vue des enfants. La plupart du temps, c'est totalement déconnecté de ce qu'est vraiment un enfant, comme si les auteurs avaient oublié ce qu'ils avaient été. Ils leur prête même des façons de s'exprimer qui ne ressemble à rien de ce qu'un enfant pourrait dire. A moins d'être un enfant adulte. Mais ici, l'auteur a l'air de se souvenir totalement de ce qu'est être un enfant. Quand on en est encore à se battre de toute ses forces pour distendre la réalité. Quand on tente d'écrire des histoires pour comprendre ce que l'on ne comprends pas encore. Quand l'esprit peut vagabonder pendant des heures, au lieu de trouver un truc utile à faire. Si l'on ajoute à ça cette façon enfiévrée d'écrire, j'ai eu l'impression d'avoir Fabio devant moi. Ce petit gamin qui parlerait à toute vitesse quand il serait convaincu de quelques choses, un italien que je ne comprendrais qu'à demi-mot mais tant pis, les gestes aideraient. Et puis ses oncles aussi, qui me feraient peur parce que trop emportés, mais malgré tout si tendres et si sensibles.

Ce livre m'a fait pensé tellement de fois aux films de Don Camillo, alors que ça n'est pas tout à fait la même époque. Mais leurs dignes héritiers, je crois…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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J'ai été déçu par ce roman, dont la traduction de l'italien en français vient de sortir chez JC Lattès.

Cela partait plutôt bien, avec le récit de l'enfance d'un jeune garçon italien au sein d'une famille assez loufoque. Malheureusement, cette succession d'épisodes souvent farfelus a fini par m'ennuyer.

Malgré quelques moments plus touchants, notamment tout ce qui concerne la relation entre Fabio et son père taciturne, j'ai fini par renoncer après avoir lu un gros tiers du livre. J'avais l'impression de me forcer à lire, sans y prendre de plaisir.

Merci tout de même à NetGalley.fr et aux éditions JC Lattès de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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