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3,43

sur 315 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà ce qui s'appelle se faire avoir ! Pour moi, Elisabeth Georges, c'est l'inspecteur Linley, et sa comparse Barbara Havers, l'atmosphère "polar londonien chic", les enquêtes fouillées et les personnages à la psychologie complexe. Quand j'ai vu ce roman, j'ai cru être tombée sur un volume d'une de mes séries chouchou qui m'aurait échappé. En plus le design de la couverture et la collection m'ont complètement trompée, ça ressemblait vraiment au reste de la production de l'auteure !
J'ai assez vite compris mon erreur... en fait il s'agit là du premier tome d'une série de 4 consacrée à Becca King, une adolescente de 14 ans dotée du pouvoir de lire dans l'esprit des gens qui l'entourent. Bref un roman jeunesse. Bon, après tout, pourquoi pas, j'en lis beaucoup de la littérature jeunesse (il n'y a qu'à lire mon précédent billet), c'est mon fonds de commerce. Sauf que...n'est pas auteur jeunesse qui veut, et clairement, Elizabeth George n'est pas à l'aise dans l'exercice. Entre personnages trop nombreux et souvent inutiles, écriture confuse (surtout quand elle retranscrit les "murmures", les pensées captées par Becca), et invraisemblances, j'ai peiné à finir ce roman, me demandant où j'allais. Il y a bien un semblant d'intrigue : Becca a surpris les pensées de son beau-père qui aurait commis un meurtre, et maintenant elle doit se cacher de lui sur une île où sa mère la confie à une "amie", mais celle-ci étant morte à l'arrivée de la gamine, elle doit se débrouiller seule. Elle va trouver en un rien de temps un foyer, des amis, aller au lycée et se faire aussi des ennemis. Puis le beau garçon du lycée va avoir un mystérieux accident et tomber dans le coma (ça c'est l'enquête : qui a fait tomber Derric ?). Sauf que, elle a 14 ans, son don ne lui sert manifestement à rien puisqu'elle ne capte que des bribes de phrases et utilise un brouilleur pour ne pas avoir mal au crâne, et je ne connais aucun endroit civilisé où on laisserait une gamine de son âge se débrouiller sans jamais s'interroger sur où sont ses parents et comment elle a atterri toute seule sur cette île.
Je ne sais pas si les trois tomes suivants sont parus ou non, mais une chose est sûre, je ne les lirai pas.
J'ai mis deux étoiles quand même parce qu'à la limite cette série pourrait intéresser des ados à la recherche d'une héroïne de leur âge à laquelle s'identifier (parce qu'elle n'est ni très jolie ni populaire), mais franchement, j'ai été très déçue ! Rendez-moi la vraie Elizabeth George !
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Avec ce roman, je découvre enfin la plume de l'auteure Elizabeth George. Elle a la réputation d'une très grande romancière de littérature policière, titre confirmé d'ailleurs pas son obtention du Grand prix de la littérature policière étrangère en 1990. Avec ce nouveau roman, plus basé sur la littérature pour les jeunes adultes, elle signe de nouvelles aventures avec une toute jeune héroïne : Becca King. Car Saratoga Woods n'est que "le premier livre d'une série" qui s'avère très prometteuse.
En tout cas, le couverture de l'ouvrage est sublime, et donne vraiment très envie de découvrir l'histoire de cette jeune fille. Je n'ai pas spécialement hâte de lire les prochaines aventures de Becca, mais une chose est sûre ; j'attends avec impatience ses prochaines couvertures.

Hannah Armstrong a une faculté très particulière : elle a le pouvoir d'entendre les pensées de chacun. Ce don lui a été hérité de sa grand-mère, qui, comme elle, était une fille spéciale, détenant ce lourd secret, qui ne lui attire plus d'ennuis qu'autre chose. Quand elle apprend que son beau-père a tué quelqu'un, sa mère, pour la protéger, l'envoie loin d'elle, et lui fait changer d'identité. Désormais, elle s'appellera Becca King. Mais l'histoire ne s'arrête pas là : arrivé dans le petit village, aux abords de la maison dans laquelle elle devait se cacher, elle apprend que la propriétaire qui devait la recevoir vient de mourir. Seule dans ce pays inconnu, elle essaie de joindre sa mère... en vain.

L'histoire débute directement sur une explication rapide (trop rapide à mon goût, vu qu'elle contient moins de cinq pages) du passé de Becca. On entraperçoit son beau-père et sa mère, mais peu de détails concernant toute sa vie d'avant (ses relations avec les autres, ses amis ou autre...), n'est écrit. On rentre donc directement dans le vif du sujet, et même pour le lecteur, l'héroïne ne s'est jamais appelée Hannah Armonstrong, elle a toujours été Becca King. Un manque de développement sur son ancienne vie m'a donc gênait durant tout le long du roman.

C'est pour cette raison que je n'ai pas réussi à m'attacher à Becca. Elle me semblait lointaine, trop secrète et mystérieuse. Malgré son jeune âge (elle n'a que 14 ans), elle se montre courageuse, elle ne laisse aucunement filtrer sa peur, et se débrouille très bien seule.
Mais seule, elle ne le reste pas longtemps. Très rapidement, nous découvrons les autres habitants vivant à Whidbey Island ; Derric, Jenn, Hayley, Diana, Seth, Chloé et Josh, Dave... que de prénoms, et que d'apparitions. Tous ses personnages sont souvent nommés, surtout vers le début du roman, et il faut vraiment avoir une assez bonne mémoire pour se souvenir de qui est qui, au début, du moins. Becca fait donc la connaissance de tout se petit monde, et c'est avec une très grande naïveté qu'elle donne sa confiance aux premiers venus. Son manque de réflexion et sa trop forte précipitation aurait pu lui jouer des tours. Elle a foncé tête baissé pendant toute l'histoire... mais elle n'est pas la seule. Les personnages secondaires ont également été assez naïfs, si on y réfléchit bien, surtout le policier Dave, qui est décrit comme un incompétent, et qui donne la sensation d'être un vrai idiot. Personne ne connaissait rien de cette fille, et aucun n'a eut l'idée de lui demander plus d'indications sur son ancienne vie, sur sa venue chez eux...
Elizabeth George a donc choisit de peindre le portrait de jeunes adolescents naïfs, mais courageux.

En parlant d'adolescents, elle aborde implicitement le thème de l'addiction à la drogue, à l'alcool, et à la mort qui s'ensuit. Des sujets qui reviennent souvent tout au long de l'histoire, ils ne sont pas exploités plus que ça, mais mettent en garde le jeune lecteur, et rappelle furtivement les conséquences sur la santé que procurent ce genre de choses.

Vers la seconde partie du roman, la forêt de Saratoga Woods entre enfin en jeu. Je n'ai pas du tout trouvé crédible cette partie de l'histoire : comme par hasard, tous les habitants se donnent rendez-vous en même temps dans la forêt, pour diverses raisons. Mais si nous passons sur cette petite parenthèse qui m'a certes gêné, mais aussi amusé, on découvre le début de l'intrigue principale du roman : la chute du jeune Derric dans le ravin, qui l'a conduit dans le coma. La grande question que chacun doit se poser est : mais qui est le coupable ?
Une question que j'aurais dû me poser également, mais que, malheureusement, je n'ai pas eu le temps. Car à peine l'intrigue lancée, je connaissais déjà le nom du "coupable". Ça m'a semblait tellement évidant... Je n'ai donc pas été surprise ne apprenant le fin mot de l'histoire, et en découvrant que j'avais effectivement raison sur la nature du fautif.

Pour terminer avec le dénouement, il n'a pas été à la hauteur de mes espérances. le roman se termine très vite, dans une fin banale, sans rebondissements, ni révélation exceptionnelle qui aurait pu faire que le lecteur se souvienne plus de ce livre qu'un autre. Une fin qui m'a déçue, comme toute l'histoire, en général.

Mon avis est donc plus que mitigé. J'ai aimé l'atmosphère du roman, mais certains détails m'ont plus qu'embêtés. le don surnaturel de Becca aurait du constituer la base centrale de l'histoire, mais il n'a pas été plus exploité que ça, et n'est resté que superficiel. Quant aux personnages, je n'ai pas réussi à les cerner.

Elizabeth George était très connue pour ses romans policiers qui tiraient presque vers le thriller, mais Saratoga Woods a été une vraie déception. Ce livre annonçait "du suspense", alors que le seul vrai suspense que j'ai trouvé à été celui du réveil de Derric... plutôt superficiel !
En se lançant dans les romans jeunes adultes, Elizabeth George pénètre dans un nouveau genre littéraire, qui n'est peut-être pas son vrai domaine de prédilection.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Bon, autant le reconnaître tout de suite, je n 'ai pas été passionnée par cette lecture, je me suis même un peu ennuyée à vrai dire . Ca n'a pas non plus été une torture, mais j'ai bien traîné pour le finir.
Sans doute parce qu'ayant lu d'autres romans d'Elizabeth George, je m'attendais à quelque chose de différent, avec davantage de tension, une atmosphère plus sombre, une intrigue plus palpitante...Là, je suis restée sur ma faim, attendant assez désespérément que l'histoire décolle un peu, sans que cela ne se produise. Peut-être le second tome répondrait-il davantage à mes attentes ?

Avec ce premier opus, on se retrouve avec une histoire d'ados à la mode du 1er volet de Twilight, mais beaucoup moins réussie, assez mollassonne, et des personnages avec lesquels l'auteure nous appâte en tentant de les charger de mystère, alors qu'au final, bof, ils n'ont rien de si spécial que cela, pour l'instant en tous les cas !

Ajoutons à cela que l'enquête qui _ hormis l'histoire de l'héroïne plus ou moins mise en stand by jusqu' au «  coup de théâtre » dans la toute dernière page de l'épilogue qui semble posé là un peu artificiellement comme le «  cliffhanger » sensé nous donner l'impulsion pour entamer la suite _ occupe une place centrale dans le roman, aboutit sur un flop monumental. Tout ça pour ça ??? Encore une déception.

Le roman démarre un peu sur les chapeaux de roue, quoique, le début n'est pas bien creusé non plus, on ne comprend que vaguement ce qui se passe , c ‘est très précipité, comme la fuite de l'héroïne.
La décision de la mère d'envoyer sa fille sur cette île, puis le fait que cette même mère disparaisse totalement des circuits radar ensuite, ça ne paraît pas follement crédible, mais, encore une fois, je suppose qu'on en saura davantage dans le tome suivant.

Il y a des choses qui m'ont agacée : Cette histoire de « brouilleur », par exemple, c'est vraiment tiré par les cheveux, autant que les explications fumeuses que l'héroïne en donne à qui veut bien les gober.
Une gamine qui s'inscrit dans un lycée sans qu'on ne sache rien d'elle ni sans que personne ne demande quelque justification que ce soit, ça paraît bien surréaliste aussi.

Enfin, on se demande à quoi lui sert de pouvoir soit disant « entendre » les pensées des autres , parce qu'en réalité, soit les personnes qu'elle côtoie ont le cerveau en électrocardiogramme plat ou presque, soit elle ne peut pas «  entendre » grand-chose.
Par ailleurs, compte tenu de sa situation et des évènements en cours, on se demande pourquoi elle n'essaie pas de se servir davantage de cette faculté, au lieu de chercher constamment à s'en protéger ?

Bref, pas emballée, pas convaincue, peu ou pas de suspens, une intrigue molle, des personnages pas très probants non plus, une fin à l'image du reste .
En conclusion, je ne suis pas certaine que je tenterai la suite, en tous les cas, je ne vais pas me précipiter.
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Je ne sais pas vraiment où placer cette lecture, je lirais certainement le second tome pour m'en faire une idée plus précise.
Au départ j'étais déçue, ennuyée, le style et l'intrigue n'avait aucun intérêt pour moi, je ne savais pas où l'on allait. Ou au contraire, je savais bien trop où on voulait m'emmener.
Je ne considère pas ce roman comme novateur, loin de là. Mais il passe le temps. Dans tous ses défauts, dans ses clichés, dans son développement quasi inexistant des personnages, il représente malgré tout un passe-temps. Je lirais la suite car je pense que l'intrigue peut avoir du potentiel, à condition qu'elle soit correctement développée.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Même si c'est un roman jeunesse, l'intrigue est prenante et les personnages sont attachants. J'avais peur de tomber dans du fantastique adolescent mais le côté fantastique est peu présent et ne prend pas le dessus sur le côté roman à suspens. On ne s'ennui pas en lisant ce livre, il y a toujours des rebondissemens et surtout chacun cache des secrets qui ont des liens avec l'enquête ou non. Hâte de lire le second tome pour voir comment Becca va s'en sortir.
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Je l'ai fini il y a quelques jours. A mon sens, ce livre n'est pas mauvais, mais pas exceptionnel non plus. Je ne suis pas la seule à le dire, d'ailleurs. Ce qui est dommage, c'est que le don de Becca ne soit pas assez approfondi (d'ailleurs, j'aurais trouvé ça mieux qu'elle se fasse appeler par son nom complet, Rebecca. Tout au long du livre quand je lisais "Becca" ça faisait "bécasse" dans ma tête. Petite parenthèse inutile oui), et l'intrigue réellement intéressante est survolée. Mais c'est normal, puisqu'il y a plusieurs tomes... Par contre, je reconnais que l'auteur du crime, je n'y avais pas trop pensé. A force, je faisais que me dire "C'est lui?".

Après, pour ce qui est de la fin... J'ai trouvé ça un peu précipité. de plus, en ce qui concerne la relation entre Seth et Becca, j'aurais apprécié que ce soit plus approfondi également. Peut-être que ça s'améliorera dans le prochain tome. de manière générale, il y a beaucoup de choses qui auraient mérité un peu plus d'approfondissement.

Conclusion : Une lecture ni mauvaise, ni exceptionnelle : juste moyenne.
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
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C'est un tome pour nous exposer l'univers d'Hannah et malheureusement ça se voit que l'autrice prépare le terrain pour une série/saga et du coup c'est vraiment long ! le dénouement fut assez décevant aussi, on s'enquille 400 pages pour avoir une fin pareille … C'est difficile à accepter pour moi lol
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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Le personnage principal de Becca a 14 ans et même si elle est courageuse pour son âge elle manque de maturité. Nous n’avons que peu d’informations sur son passé et sur qui elle est vraiment. A part Seth, le garçon qui l’aide à se cacher, les autres personnages du récit sous sous exploités. Sa tante et sa mère (très peu inquiète pour sa fille) n’ont pas une présence suffisante A part la naïveté et la précipitation, on ne ressent pas d’autres émotions. J’aurai aimé plus d’angoisse et de suspense. L’histoire démarre à partir de la page 140 ce qui est un peu trop long à mon goût. La fin ne nous procure aucune surprise, aucune révélation importante, restant superficielle et peu élaborée.

Ce roman d’Elizabeth George est une première pour moi, il devrait plutôt être rangé au rayon des livres pour adolescents.
Je ne lirais peut-être pas la suite, mais me laisserais tenter par un autre roman de cette auteure.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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J'ai été déçue par ce livre pour plusieurs raisons.
Premièrement, j'ai trouvé que l'histoire n'était pas assez travaillée. Elizabeth George bâcle un peu l'ancienne vie de Becca King (autrefois Hannah Armstrong) et la résume en un prologue de trois pages et un bout du premier chapitre. Franchement, moi j'ai été surprise quand on est passé directement à l'embarquement pour l'île de Whitbey. Je me posais encore des questions. Ça aurait pu être intéressant de nous montrer Hannah en train de « travailler » pour le compte de son fourbe beau-père (au moins aussi fourbe qu'une belle-mère Disney, c'est un classique) en parallèle de sa vie de collégienne.
Ensuite, dites-moi honnêtement, vous ne vous êtes pas demandé COMMENT la mère et la fille se sont échappées ? Là encore l'auteure est passée à côté d'un épisode qui aurait pu être passionnant, un genre de course-poursuite haletant pour sauver Hannah des griffes de son beau-père. Tout cela me donne à penser que l'ancienne vie de Becca n'est qu'un vague prétexte pour la faire débarquer incognito sur une île où tout le monde se connaît et où il y a beaucoup de non-dits.
Mais bon, je me suis dit que c'était peut-être le signe que l'histoire allait avancer vite, qu'il y aurait plein de rebondissements et que je n'aurai pas le temps de m'ennuyer. Que nenni ! L'action est entraînante au début, certes, mais elle stagne passé les premiers chapitres. Puis un regain d'intérêt remonte quand arrive l'« accident » (qui est finalement au coeur de l'intrigue de ce tome)... Pour redescendre au bout de 50 pages quand on s'aperçoit que l'affaire n'est pas prête de progresser.
Autre détail, l'idée du brouilleur était bien, mais parfaitement improbable. Imaginez un grésillement dans votre oreille qui dure toute la journée. C'est agréable ? Alors pourquoi Becca se sent soulagée en l'entendant ? Certes, c'est peut-être mieux que d'entendre des voix, mais on ne peut pas AIMER ça. C'est pas possible. À moins d'être un peu taré. Dans ces cas-là, on préfère juste le silence, on fuit les gens comme la peste et on devient asocial. Oui, la vie est dure.
Et ce que j'ai trouvé encore moins probable, c'est le fait que c'est sa mère qui, un jour, a eu l'idée, comme ça. C'est même pas un accident (genre elle a remarqué que Hannah se sentait mieux quand une mouche bourdonnait près de son oreille), elle a EU L'IDÉE. Elle est neurologue, sa mère ? Psychiatre ? Docteur dans les trucs de cerveau et d'audition ?

Deuxièmement, parlons de l'héroïne. Lorsqu'on a 14 ans, qu'on a un pouvoir à la fois utile et handicapant qui est la source d'autant de problèmes, qu'on vient de perdre contact avec tous ceux qu'on a connu du jour au lendemain, est-ce qu'on sait quoi faire ? Est-ce qu'on ne hait pas ce pouvoir ? Est-ce qu'on ne se demande pas à quoi ressemblerait une vie normale ? Est-ce qu'on est pas complètement désespéré et dépassé ? Non, pas pour George. Becca ne perd jamais son sang-froid, ne pleure jamais (en tout cas, je ne m'en rappelle pas) et, comble de la chance, trouve immédiatement des personnes prêtes à l'aider. Des personnes qui, en plus, ne se posent pas plus de questions que ça sur cette jeune fille qui débarque de nulle part, sans père ni mère. Que demande le peuple ?
Je trouve aussi qu'elle tire vraiment trop facilement un trait sur son passé. Jamais elle n'évoque des amies ou de la famille qu'elle ne pourra plus revoir, sa maison, où elle ne pourra probablement jamais revenir, son père (mais qu'est-il devenu ?), son chien, son chat, son poisson rouge... Elle s'inquiète à propos de sa mère, encore heureux ! Ce que semble avoir oublié l'auteure, c'est qu'à 14 ans, on est en pleine crise d'adolescence, on se cherche, on doute de soi, on a besoin de se construire. Becca, elle, raisonne comme une adulte (en plus timide et moins affirmé).
Une chose qui m'a gênée, on n'a pas de description physique complète avant presque le milieu du bouquin. On sait qu'elle s'est teint les cheveux en noir, qu'elle a les yeux bleus et beaucoup de maquillage. Et c'est très tard qu'on apprend qu'elle est ronde et que ça la complexe (mais pas autant qu'une ado normale), à travers les injures de Jenn.

Troisièmement, les personnages secondaires sont parfois caricaturaux. le vilain beau-père dont la naïve mère de Becca était éperdument amoureuse (vraiment, ça me fait penser aux Disney). le gentil Seth incompris de tous. Hayley, la fille parfaite... Bon, je force le trait, mais dans l'idée, c'est ça.
Heureusement, quelques autres sont plus profonds, comme Derric ou Diana. D'autres sont TROP profonds, comme la femme chez qui vit Becca (dont j'ai perdu le nom), qui au début est toute de douceur puis, retournement de situation, se montre possessive à l'extrême quand sa protégée fréquente Seth. Elle se met à contrôler chacune de ses sorties, à lui demander des comptes alors qu'elle n'est pas sa mère et à ne jamais la croire quand elle lui explique que non, il ne se passe rien entre Seth et elle. Certes, cette femme a vécu un événement tragique qui l'a fait culpabiliser. Mais je trouve le changement trop rapide pour être crédible.

Quatrièmement, c'est un détail, mais est-ce que vous croyez que les gens ont des pensées aussi confuses ? Oui, ça nous arrive de finir nos phrases dans nos têtes. Et même de penser à un sujet pendant plus de 10 secondes. Même moi, qui pourtant pars très vite dans des rêveries sans queues ni têtes (c'est vous dire...) je suis à peu près sûre d'arriver à penser des phrases entières au moins une fois sur deux (hé oui !).
Clairement, le don de Becca ne sert qu'à mettre un peu plus de pression au lecteur, à l'accrocher à l'histoire en ne dévoilant qu'un tout petit bout de vérité. Ce n'est pas mal en soi, mais c'est pas très fin.

Malgré tout, l'auteur a un bon style qui se lit facilement. C'est un livre pas désagréable, à prendre surtout pour se détendre, pendant le train ou les vacances. Peut-être que ça vous plaira, mais en tout cas, moi je sais que je ne lirai pas la suite.
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Le résumé m'a très fortement tenté ; un don, un meurtre, une fuite, des mystères... il n'en fallait pas plus ! Mais, même si le début est intrigant, mon dynamisme a découvrir ce roman est vite retombé... Au final, je suis déçue de ce roman.


Hannah Armstrong est une jeune fille qui peut entendre les pensées des gens et ce, depuis sa plus tendre enfance. Un héritage familial. Pour avoir une vie à peu près normal et pour éviter qu'elle entende toutes les pensées de sa famille, sa mère lui a fait fabriquer un appareil auditif lui permettant de "brouiller" ces sons et ne plus y faire attention, en attendant qu'elle sache le faire par elle-même.
Mais un jour, elle arrive à capter des pensées qui ne lui plaisent pas du tout : elle comprend alors que son beau-père a commis un meurtre et que cette révélation les met toutes les deux en danger. Sans plus attendre, la mère et la fille partent pour l'île de Whidbey où une amie de sa mère doit héberger Hannah chez elle. Cette dernière se fait désormais appelé Becca King, avec un passé tout autre, afin que son beau-père ne puisse pas la retrouver. le problème est que personne ne l'attend à son arrivée sur l'île et, plus tard, personne ne se montre non plus... Becca commence donc le trajet toute seule, puisqu'elle a l'adresse. Une nouvelle l'attend de pied ferme et elle n'est pas au bout de ses surprises...


Le tout début m'avait bien emballé ; on apprend à connaître Hannah, sa petite vie, son don... Puis, très vite, elle apprend ce qu'a fait son beau-père. Là, ça a commencé à me déplaire. En effet, on sait quand elle découvre ces pensées, on les découvre en même temps qu'elle. Mais après, tout va très vite. Je n'ai même pas eu le temps de bien comprendre ce qu'il se passait, qu'elle était déjà en partance pour l'île. Ça m'a un peu refroidi, sans compter que les pensées qu'elle entend ne sont pas très claires. J'ai beaucoup regretté que ce don ne soit pas plus exploité et plus explicite... Et comme ça a très mal commencé avec ces deux points, j'ai eu beaucoup de mal à continuer de lire avec intérêt... L'intrigue est très longue à se mettre place, même si je dois dire que c'était intéressant de découvrir les habitants de l'île, quand elle est arrivée.
Pour ce qui est du mystère, ça va bien au début mais là, il y en a beaucoup ! Beaucoup trop pour moi. À la fin de ce roman, les questions sont toujours là et j'aime de moins en moins nager autant de flou...


Je ne saurai pas parler des personnages car aucun ne m'a fait grand effet. J'ai l'impression d'être restée complètement extérieur à l'histoire. Je ne lisais pas avec grand plaisir, j'étais pressée d'arriver au bout et de passer à autre chose... Je suis très déçue par les points cités plus haut et, malheureusement, ils ont eu raison de ma patience. Toutefois, ce roman peut largement trouvé son public. Il faut s'en faire son propre avis.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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