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3,67

sur 320 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ennui… C'est malheureusement le mot qui conviendrait le mieux à cette lecture, pourtant prometteuse. Elizabeth George est une auteure de polar réputée qui a réussi à me convaincre par le passé. Hélas, cela n'a pas été le cas avec cet ouvrage que j'ai lu avec peine. Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de personnages et que l'on ne s'arrêtait pas assez sur eux afin de les développer. Je n'avais pas lu tous les ouvrages dont ce livre faisait référence (« Une avalanche de conséquences » est apparemment le dix-neuvième tome de la saga Lynley et Havers…). de ce fait, je suis restée complètement hermétique aux personnages racontant leur vie personnelle ou leurs problèmes. Paradoxalement, leur personnalité était trop survolée à mon goût… J'ai essayé de tenir une liste avec tous les protagonistes, leurs liens ainsi que quelques traits de leur personnalité toutefois, j'ai vite lâché l'affaire… Je n'arrivais rien à retenir.

Les trois cent premières pages ne m'ont pas convaincue. J'ai ressenti plein de longueurs et de scènes ayant peu d'intérêt. le résumé à lui seul correspondait à deux cent pages… Autant dire que le préambule est long ! Il me manquait de la tension ou quelque chose me donnant envie de tourner les pages. Malheureusement, il n'y avait pas de piste spécifique ou d'élément haletant. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de discussions entre les policières, ce qui m'a déplu. Ajoutons à cela des histoires d'amour de-ci de-là comme Charlie (le frère de Will) qui aime son épouse India, tandis que cette dernière a une liaison avec Nat et ne s'en cache pas. de plus, j'ai trouvé un personnage principal (Caroline, la mère de Will), très antipathique dès le début. J'ai donc décidé d'arrêter ma lecture à la p300. Par acquis de conscience, j'ai lu les trente dernières pages néanmoins, cela ne m'a pas fait changer d'avis. C'était même pire, car j'ai trouvé le dénouement prévisible. Ainsi, je n'ai eu aucune envie de plonger dans les deux cent cinquante pages qu'il me restait à lire. J'ai bien conscience que j'ai dû louper beaucoup de choses et que je ne peux pas vraiment juger un livre que je n'ai pas entièrement lu… Mais cela ne passait vraiment pas. La lecture doit être un plaisir… Et je me suis déjà forcée à lire une bonne partie de ce roman. J'ai bien compris que ce n'était pas fait pour moi !
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Fidèle à Elizabeth George depuis le premier ouvrage où sont apparus Barbara et Thomas Lynley, je n'ai pas tardé pour acheter et lire son dernier ouvrage.
Dans un premier temps légèrement déçue à la lecture des premières pages (environ 170 sur 608), Barbara et Lynley y sont pratiquement absents. Mais bien vite j'ai fait mon "mea culpa" ces pages concernaient une longue mise en place des principaux protagonistes du drame : William et Lily, Clare Abbot et son éditrice et amie Rory, Caroline mère de William et Charlie, Alastaire, son deuxième mari, India, épouse de Charlie mais amoureuse de Nat.
Le drame se déroule trois ans après le suicide de William. Clare Abbot, écrivain féministe, est retrouvée morte par Caroline, son assistante, dans un hôtel à Cambridge. Rory persuadée que cette mort n'est pas naturelle demande à Barbara de faire effectuer de nouveaux examens. Conclusion, Clare est morte empoisonnée.
Lynley sollicite la commissaire Isabelle Ardery pour que Barbara, "placardisée" à la suite de ses interventions malheureuses dans l'affaire "juste une mauvaise action", participe à l'enquête.
Celle-ci se déroule à Londres avec Lynley et dans le Dorset avec Barbara et Nkata. le temps leur est compté. Isabelle Ardery , sauf dénouement rapide, menace toujours de muter Barbara dans le Nord.
Leur travail va faire découvrir la face cachée des vies des protagonistes : Clare l'écrivain féministe qui, pour la préparation (secrète) de son prochain ouvrage sur l'adultère, prenait des contacts sur internet avec des hommes mariés qu'elle rencontrait ensuite, Rory son éditrice était amoureuse d'elle. Les découvertes les plus détestables concerneront Caroline : femme perverse, mythomane, maitre chanteur ...

Comme dans ses ouvrages précédents Élisabeth George nous fait participer aux vies privés de "nos héros" : Barbara, harcelée avec sympathie par Dorothéa pour modifier son look, apprendre à danser, et rencontrer des hommes, Lynley toujours dans son deuil d'Hélène mais amoureux de Daidre. Quelques regrets sur l'absence de Simon Saint-James et Deborah. Pour le prochain livre E.G. nous laisse espérer le retour du sympathique inspecteur italien Salvatore Lo Bianco.

Conclusion, très bon roman policier.

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Elizabeth George serait-elle victime du syndrome des 3 G : gros livre, grosses ficelles et gros tirages ? Cette « avalanche de conséquences » a tout d'une avalanche de poncifs qui usent les personnages jusqu'à la corde : Barbara Havers est systématiquement habillée de serpillières et se goinfre de cochonneries, l'inspecteur Thomas Lynley use et abuse de son accent d'Oxford, la commissaire Isabelle Ardery ressemble à Cruella tandis que Dorothea Harriman fait sa sucrée tout en vantant les mérites du dévergondage.
L'intrigue est assez poussive après un démarrage prometteur qui nous décrit les difficultés professionnelles et le mal de vivre d'un jeune homme, William Goldacre, paysagiste, qui met fin à ses jours en se jetant d'une falaise du Dorset sous les yeux de son ex-compagne. Puis nous suivons Clare Abbott, auteure et militante féministe, qui croise le sergent Havers au cours d'une séance de dédicace. Bientôt Clare Abbott est retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel de Cambridge et la seconde autopsie pratiquée révèle un empoisonnement. Les soupçons se dirigent vers sa secrétaire-femme à tout faire, Caroline Goldacre dont la personnalité clivante semble faire beaucoup de dégâts dans son entourage familial et amical, sur son autre fils Charlie, sur sa belle-fille India ou encore son second époux, Alastair MacKerron, talentueux boulanger. L'enquête menée par Havers et Winston Nkata dans la petite ville de Shaftesbury, dans le Dorset, est étroitement pilotée depuis Londres par Lynley qui veut éviter tout nouveau dérapage à Barbara, sur la sellette depuis les ratés de sa précédente affaire.
Cet opus suit le fil rouge de la condition féminine, sous toutes ses formes. Mais Elizabeth George, à vouloir traiter de tout, se perd dans les déclinaisons de son thème, exposé sans finesse à force de caricatures. L'emprise subie par les femmes s'oppose à l'emprise exercée par les femmes, la maltraitance faite aux femmes est confrontée à la maltraitance initiée par les femmes, le lesbianisme est sanctifié face à un donjuanisme féminin, la mégère sert de repoussoir à la maîtresse douce et pleine de compréhension, la gravure de mode aux allures de sylphide nargue la mal fringuée boulotte, la bricoleuse assure quand la bourgeoise se contente de se faire servir, la castratrice psycho-rigide coupe les têtes de ses congénères bordéliques. On finit par se demander si l'auteure est capable d'avoir un vrai un point de vue sur la place des femmes dans la société.
La reine du crime a perdu sa couronne dans ce roman boursouflé que l'on ne peut à aucun moment prendre au sérieux tant il brode de façon grotesque.
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760 pages ! Il va falloir s'accrocher.

200 pages de préambules et le meurtre annoncé par la quatrième de couverture vient d'avoir lieu.
Je pense d'ailleurs que l'on pourrait avantageusement remplacer ces 200 pages par la lecture de la 4e de couverture : les seuls évènements intéressants y sont mentionnés.

Un chapitre m'a particulièrement irritée, aucun intérêt pour l'histoire mais on y suit les démêlés d'une enquêtrice avec sa hiérarchie et ses problèmes relationnels, et des allusions à sa vie antérieure permettent à l'auteur de parler de ses livres précédents. Comme si on allait les lire pour suivre les déboires de cette femme !!!!

En plus une note présente Darcy comme un "prince charmant", et par sous-entendu Elizabeth comme une petite oie. L'auteur a-t-elle lu "Orgueil et préjugé" ?

Continuons, contre vents et marées, cette lecture insipide.
p.287 peut-être bien qu'une enquête va commencer !

Que de longueurs, de répétitions ! Que de diversions étrangères à l'enquête ! Et les descriptions de paysages, avec ces sempiternelles fermettes blanches dispersées sur les collines !

Cerise sur le gâteau : une fin encore plus débile que je n'aurais osé l'imaginer.

Si on ajoute une traduction truffée de fautes ( "Les derniers douze jours", "n'avaient pas été investiguées", "il devait, comme ses ancêtres avant lui, perpétrer la tradition...", parmi d'autres), la coupe est pleine.
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