Le frère de sang

Nouvelle enquête pour le commissaire franc-mac Antoine Marcas et, une fois encore, Giacometti & Ravenne nous font voyager à la fois dans le temps (une bonne partie du roman se déroule en 1355) et dans l'espace (de la France à New York). Les auteurs suivent la piste laissée par un Franc-maçon vengeur, élevé au Haut Grade de la Vengeance, un Frère de Sang décidé à purger la maçonnerie de ses profiteurs dont l'arme semble enduite d'un or incroyablement pur. le légendaire métal précieux des alchimistes d'antan. D'ailleurs, en parallèle, nous assistons à une quête menée par Nicolas Flamel, le plus célèbre des alchimistes (remis au goût du jour dans HARRY POTTER A L'ECOLE DES SORCIERS) pour découvrir la fameuse pierre philosophale.
Le premier récit concerne directement Marcas. Deux Francs-maçons (un profane sur le point d'être initié et un vieillard handicapé) sont assassinés au siège de l'obédience. Sur le corps des victimes est découvert une petite quantité d'or extrêmement pur laissée par l'arme du meurtrier. Marcas va officieusement mener l'enquête et se rendre à New York sur les traces de Lafayette afin de découvrir le secret du métal alchimique.
Le second récit se consacre à Nicolas Flamel et à son pèlerinage en vue d'obtenir le secret de la transmutation du plomb en or.
Le bouquin, solidement documenté, nous éclaire sur différentes périodes de l'Histoire (notamment la Révolution américaine), nous initie aux secrets de l'or, valeur refuge dont le cours s'écroulerait si on en découvrait soudain de grandes quantités, et éclaire d'un jour nouveau différents bâtiments bien connus aux racines maçonniques comme la Statue la Liberté ou la Tour Eiffel. le tout parsemé de divers clins d'oeil, en particulier à James Bond (l'intrigue rend un petit hommage à « Goldfinger ») quoique les auteurs n'apprécient guère Daniel Craig si on en croit un chapitre teinté d'humour où Marcas assiste à la projection de « Casino Royale ».
Comme toujours, la plume de Giacometti s'avère très efficace : nous ne sommes pas dans ce qu'il est convenu d'appeler la grande littérature (celle des bobo-parigots qui se regardent le nombril et s'astiquent la nouille à coup de phrases ampoulées et de digressions narcissiques) mais plutôt dans le roman populaire (dans le bon sens du terme) héritée des feuilletonnistes d'antan mais avec, en prime, une parfaite maitrise des techniques littéraires plus actuelles en provenance des « page turner » anglo-saxons. le roman se voit ainsi découper en 133 chapitres pour un peu plus de 500 pages…le compte est vite fait, aucun ne dépasse les 5 pages. Et, souvent, les auteurs concoctent un petit cliffhanger à la manière des serials afin d'encourager l'amateur à poursuivre sa lecture…allez encore un petit chapitre, deux ou trois pages de plus, puis un autre, puis encore un et, rapidement, on se retrouve à la moitié du roman, c'est dire comme celui-ci se lit plaisamment. Car LE FRERE DE SANG propose un jeu de ping-pong éprouvé entre les époques : l'intrigue alterne, sur un rythme échevelé, les aventures de Marcas avec celles de Flamel, sans oublier quelques considérations (peut-être un peu moins intéressantes) au sujet d'une mystérieuse organisation Aurora. Pas le temps de souffler, pas le temps de s'ennuyer.
Certes l'intrigue ne se renouvelle pas vraiment (elle reste dans la lignée générale des précédents romans donc l'effet de surprise et de nouveauté ne joue plus) et demeure quelque peu prévisible en dépit de l'un ou l'autre twists bien amené.
Certes, Marcas est souvent bien chanceux dans ses pérégrinations, mettant la main sur des indices cruciaux au bon moment ou parvenant à échapper à une mort apparemment certaine. Mais ce sont de menus bémols (et même des conventions inhérentes au genre) qui n'altèrent pas le plaisir ressenti devant ce très bon thriller ésotérico-historique teinté d'une touche de fantastique bienvenue. Divertissant à souhait, LE FRERE DE SANG est peut-être le meilleur de la saga (en tout cas des six premiers) et bénéficie, à l'image des dvd, d'un bonus sympathique sous la forme d'une fin alternative.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..

C'est le premier roman que je lis de ces auteurs. Mon avis est très mitigé, plutôt négatif. Si l'on souhaite s'imprégner de l'atmosphère "franc maçonnerie", alors oui c'est le livre à livre. Sinon je l'ai trouvé assez confus. Je ne pense pas que je poursuivrai la découverte des aventures du commissaire Antoine Marcas.

Mon premier Giacometti/Ravenne. Un très bon moment de lecture où l'inspecteur Marcas nous entraîne à l'autre bout du monde. Les notes à la fin du roman permettent d'apporter un éclairage supplémentaire sur différents points, ce qui est très appréciable.

Un roman dont la construction est particulièrement travaillée et rien qu'à elle-même vaut la lecture, alternant passages historiques et intrigue actuelle renforçant le mystère et attisant la curiosité, beaucoup de suspense, des personnages attachants, des symboles et valeurs que j'affectionne tout particulièrement... Un très beau voyage autant entre Paris et New-York que dans le temps.

Le Frère de Sang est le dernier des 6 ou 7 livres du duo Giacometti/Ravenne que j'ai lu, et le premier dont je tente une critique sur babelio. Eh bien, pas de chance pour les talentueux auteurs, c'est de loin celui auquel j'ai le moins accroché. le personnage de Marcas y est certes fidèle à lui-même, c'est à dire plutôt attachant, mais l'histoire m'a semblée trop confuse et, cette fois-ci, vraiment trop irréaliste pour susciter l'adhésion. A trop vouloir mélanger les continents, les époques, les questions géopolitiques et économiques, les maçonneries et les intrigues, on finit par rendre l'ouvrage un peu brouillon et les personnages secondaires presque ternes.

Les auteurs gagneraient à conserver le style particulier des premiers titres et, peut-être, à moins vouloir s'aligner sur les standards des succès ésotériques d'outre-Atlantique.

Fascinant univers de ce livre qui m'a passionné et que j'ai lu en quelques jours.
Découverte d'un univers que l'on connaît peu : la franc-maçonnerie.
On adhère ou pas, mais la découverte est intéressante et ce policier franc-maçon est bien sympathique et attachant. On suit ses traces au travers des livres de ces deux auteurs.
C'est agréable aussi, de livre en livre, de retrouver un personnage.

En ce moment, pour 2 pocket, vous en avez un 3e

Ce nouveau volet des aventures de l'inspecteur Antoine Marcas est un peu plus violent que les précédents. Toujours une alternance entre le passé et le présent autour d'un sujet vieux comme le monde et lié à la franc-maçonnerie, ses rites et ses recherches historiques . Intéressant et riche en références. Ce n'est toutefois pas mon préféré. Celui ci propose deux fins possibles ce qui est original .
Il me reste encore bien d'autres livres de ces auteurs à lire ! Je les retrouverai avec plaisir . C'est très bien écrit...

Ce troisième volet des aventures du commissaire Marcas nous emmène entre autre à New-York au pied de la statue de la liberté et à Paris sous la tour Eiffel après une course digne du Da Vinci Code.
Marcas est en congé sabbatique mais doit prendre une enquête car des membres de son obédience sont assassinés par un personnage qui semble être frère. Il s'avère qu'il s'agit d'un psychopathe refoulé par les francs-maçons et qui recherche le secret des alchimistes pour l'or et l'immortalité. Il se prend pour le frère de sang celui de la vengeance.
Dans l'ombre, agit l'organisaion Aurora. Cette organisation planétaire est chargée de surveiller le bon équilibre mondial du marché de l'or.
Nous suivons également en 1355, la vie de Nicolas Flamel, et la manière (supposée) dont il pu obtenir la pierre philosaphale permet de transformer les métaux en or. Ayant le secret de l'or, il détient également l'immortalité.
Nicolas Flamel n'est autre aujourd'hui que la patron dirigeant l'organisation Aurora...

Les chapitres sont courts, l'action rapide. La façon d'alterner 1355 et 2007 donne une certaine dynamique dans l'aventure. Très bonne description des différents lieux et édifices.
Tout comme "Conjuration Casanova", une fin alternative sur internet toujours surprenante à lire.
Le seul regret est de ne pas savoie ce qu'il était arrivé à Marcas à la fin de "conjuration Casanova" tant sur le plan professionnel (peut-être que son congé sabbatique explique cela) que sur le plan personel (sa relation avec Anaïs).

celui ci c'est Indiana Jones version franc maçon.
J'ai moins aimé que le précédent.