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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A peine six mois après les péripéties en Atlantide, l'équipe de Jack Howard est de nouveau en action et se trouve dans la Corne d'Or, à l'entrée d'Istanbul, ancienne Constantinople, à la recherche de vestiges dans les fonds marins. Mais à peine découverte la chaîne qui fermait l'entrée du port, d'autres nouvelles palpitantes arrivent du grand nord : il semblerait qu'un drakkar viking ait été trouvé dans un iceberg au Groënland. Maria, de son côté, découvre dans une bibliothèque une salle cachée remplie de trésors, dont un nouvel exemplaire de la célèbre Mappa Mundi de Haldingham, cette fois-ci corrigée et avec de nombreuses indications supplémentaires, suggérant le Vinland où se seraient rendus les Vikings. Mais parmi les runes y étant inscrites, Jack et ses collègues découvrent un signe tout à fait inhabituel, une indication qui ne devrait pas avoir sa place sur l'objet : une reproduction de la Menora, le chandelier d'or symbole des Juifs et depuis longtemps perdu. Jack et ses amis se lancent à sa recherche, mais ils ne sont pas les seuls sur le coup...

On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, non. Il faudrait même saluer la traductrice qui a dû s'arracher les cheveux à comprendre la logique des méandres glaciaires et labyrinthiques dans lesquels nos héros se fourrent régulièrement, et qui m'ont totalement perdue au bout de 10 pages. Je n'ai strictement RIEN compris aux mouvements que Jack et Costas, nos Tic et Tac rangers du risque locaux qui s'en sortent toujours, quelle que soit la situation, ont pu faire dans leur méchant iceberg (plus de 50 pages pour se sortir de là, tout de même...) et dans les souterrains des cenotes à Chichen Itzà, desquels ils ont une nouvelle fois failli ne pas sortir vivants, sont sortis in extremis, avant d'y retourner encore pour sauver la belle alors que le personnage principal est claustro au possible (c'est beau, l'héroïsme américain...).
Je dois reconnaître que je ne lis presque jamais de thriller, je me suis encore une fois laissée avoir par le synopsis, la couverture, l'auteur... Pourtant j'avais lu Atlantis en 2007 ou 2008 et le constat n'avait guère été plus éloquent... Et effectivement, comme par hasard, tout leur tombe dans la main, à nos Tic et Tac. Quelle chance ils ont, tout de même ! Alors que des centaines d'archéologues n'avaient rien trouvé de plus lors de dizaines d'expéditions à Terre-Neuve pour prouver la présence des Vikings, il suffit que Costas tombe dans une crevasse pour trouver un squelette décoré d'un pendentif/indice. Sacré Costas ! Et quand leur enquête les amène dans le Yucatan sur le site archéologique de Chichen Itzà, ça tombe pile après un tremblement de terre qui a conduit les autorités à fermer le lieu aux touristes. de quoi leur laisser le champ libre pour vivre leur aventure tranquille. Pratique, hein ??
Je dois toutefois concéder que grâce à ce livre, j'ai appris que l'Amérique, contrairement à ce qui est partout enseigné, a été découverte par les Vikings bien avant Christophe Colomb et Cie. Je ne comprends pas, alors que les preuves historiques sont là, pourquoi ce moment de l'Histoire prend le pas sur un autre et fausse toutes les croyances de notre société actuelle. "1492 Christophe Colomb" ? Bah non, on se goure de plus de 400 ans...
Enfin, j'ai particulièrement ri face à ce petit tic d'écriture sorti de nulle part puisque ne servant à rien, si ce n'est à titiller l'intérêt des quelques 0,2% de la population qui doit savoir de quoi l'auteur parle : les machines. Je vous laisse savourer avec quelques citations :

"Ils étaient désormais tous assis dans le compartiment avant d'un Embraer EMB 145 XR customisé.", p90

"C'était un jet de transport Antonov AN-74.", p99

"L'homme se leva devant le hors-bord Evinrude 120CV.", p129

"Sur l'herbe, un peu plus loin, se trouvait encore le S-61 N Sea king de Sikorsky.", p274

A ce niveau-là, ce n'est plus de la passion, c'est de la pub. Un peu plus et on avait : "Il alluma le contact de sa Renault Mégane 3,5L DTI 5 portes avec climatisation de série et se mit à la poursuite du méchant." Tout ça sans même compter le :

"Voici une image composite prise par le satellite Landsat, avec l'aimable autorisation de la NASA.", p104

Je rappelle que pour ce dernier cas, nous sommes dans un dialogue. Il y a des réflexes qu'il faudrait vraiment supprimer !

Niveau récit, on est loin des palpitations espérées. La fin est quant à elle décevante, l'intrigue moyenne. Je ne rachèterai pas du Gibbins.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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