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"Le Chandelier d'Or", un "David Gibbins" comme les autres, c'est à dire le genre thriller un brin historique, un brin ésotérique, un brin aventures, un brin gentils contre les méchants. Donc un roman qui se lit sans trop de soucis, sans trop de surprises, les gentils gagnent, avec des déboires, mais qui se lit aussi avec un certain plaisir, qu'il ne faut pas bouder.

Deuxième dans l'ordre chronologique, après "Atlantis", l'effet de surprise joue un peu moins, d'autant que pour ce qui me concerne, j'en ai lu quelques uns ensuite, donc c'est d'autant moins surprenant.

Jack et son vieil ami Costas sont donc à la fois sur les traces de la Menora (historique chandelier à 7 branches très cher à l'histoire juive, si j'en crois l'histoire) et sur celles d'un roi Viking passé de Constantinople à Chichen Itza. Mes excuses pour ce résumé très rapide. Les méchants sont une vieille secte issue de vieux nazis.

Comme j'ai eu la chance de visiter le site de Chichen Itza, et la cénote locale, avec la joie d'écouter un guide français qui conduisait son groupe, j'ai pris plaisir à ces passages qui m'ont rappelé mes vacances. Je n'en ai pas tout à fait les mêmes souvenirs que ce que décrit l'auteur, j'en déduis, peut-être un peu vite, qu'il va lui aussi sans doute un peu vite dans certaines descriptions. Mais après tout, pourquoi s'en offusquer ? L'important est d'avoir un récit enlevé, ce qui est quasiment le cas de ce livre, si on omet ce qui parfois pourrait ressembler à des bavardages un peu trop long.

Dans le genre, cf mes autres critiques, je préfère Antoine Traqui, certes plus futuriste, mais avec une originalité plus forte qui donne à ses ouvrages un peu plus d'allant.

Ceci dit, avec Jack et Costas, on passe toujours des bons moments.
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A peine six mois après les péripéties en Atlantide, l'équipe de Jack Howard est de nouveau en action et se trouve dans la Corne d'Or, à l'entrée d'Istanbul, ancienne Constantinople, à la recherche de vestiges dans les fonds marins. Mais à peine découverte la chaîne qui fermait l'entrée du port, d'autres nouvelles palpitantes arrivent du grand nord : il semblerait qu'un drakkar viking ait été trouvé dans un iceberg au Groënland. Maria, de son côté, découvre dans une bibliothèque une salle cachée remplie de trésors, dont un nouvel exemplaire de la célèbre Mappa Mundi de Haldingham, cette fois-ci corrigée et avec de nombreuses indications supplémentaires, suggérant le Vinland où se seraient rendus les Vikings. Mais parmi les runes y étant inscrites, Jack et ses collègues découvrent un signe tout à fait inhabituel, une indication qui ne devrait pas avoir sa place sur l'objet : une reproduction de la Menora, le chandelier d'or symbole des Juifs et depuis longtemps perdu. Jack et ses amis se lancent à sa recherche, mais ils ne sont pas les seuls sur le coup...

On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, non. Il faudrait même saluer la traductrice qui a dû s'arracher les cheveux à comprendre la logique des méandres glaciaires et labyrinthiques dans lesquels nos héros se fourrent régulièrement, et qui m'ont totalement perdue au bout de 10 pages. Je n'ai strictement RIEN compris aux mouvements que Jack et Costas, nos Tic et Tac rangers du risque locaux qui s'en sortent toujours, quelle que soit la situation, ont pu faire dans leur méchant iceberg (plus de 50 pages pour se sortir de là, tout de même...) et dans les souterrains des cenotes à Chichen Itzà, desquels ils ont une nouvelle fois failli ne pas sortir vivants, sont sortis in extremis, avant d'y retourner encore pour sauver la belle alors que le personnage principal est claustro au possible (c'est beau, l'héroïsme américain...).
Je dois reconnaître que je ne lis presque jamais de thriller, je me suis encore une fois laissée avoir par le synopsis, la couverture, l'auteur... Pourtant j'avais lu Atlantis en 2007 ou 2008 et le constat n'avait guère été plus éloquent... Et effectivement, comme par hasard, tout leur tombe dans la main, à nos Tic et Tac. Quelle chance ils ont, tout de même ! Alors que des centaines d'archéologues n'avaient rien trouvé de plus lors de dizaines d'expéditions à Terre-Neuve pour prouver la présence des Vikings, il suffit que Costas tombe dans une crevasse pour trouver un squelette décoré d'un pendentif/indice. Sacré Costas ! Et quand leur enquête les amène dans le Yucatan sur le site archéologique de Chichen Itzà, ça tombe pile après un tremblement de terre qui a conduit les autorités à fermer le lieu aux touristes. de quoi leur laisser le champ libre pour vivre leur aventure tranquille. Pratique, hein ??
Je dois toutefois concéder que grâce à ce livre, j'ai appris que l'Amérique, contrairement à ce qui est partout enseigné, a été découverte par les Vikings bien avant Christophe Colomb et Cie. Je ne comprends pas, alors que les preuves historiques sont là, pourquoi ce moment de l'Histoire prend le pas sur un autre et fausse toutes les croyances de notre société actuelle. "1492 Christophe Colomb" ? Bah non, on se goure de plus de 400 ans...
Enfin, j'ai particulièrement ri face à ce petit tic d'écriture sorti de nulle part puisque ne servant à rien, si ce n'est à titiller l'intérêt des quelques 0,2% de la population qui doit savoir de quoi l'auteur parle : les machines. Je vous laisse savourer avec quelques citations :

"Ils étaient désormais tous assis dans le compartiment avant d'un Embraer EMB 145 XR customisé.", p90

"C'était un jet de transport Antonov AN-74.", p99

"L'homme se leva devant le hors-bord Evinrude 120CV.", p129

"Sur l'herbe, un peu plus loin, se trouvait encore le S-61 N Sea king de Sikorsky.", p274

A ce niveau-là, ce n'est plus de la passion, c'est de la pub. Un peu plus et on avait : "Il alluma le contact de sa Renault Mégane 3,5L DTI 5 portes avec climatisation de série et se mit à la poursuite du méchant." Tout ça sans même compter le :

"Voici une image composite prise par le satellite Landsat, avec l'aimable autorisation de la NASA.", p104

Je rappelle que pour ce dernier cas, nous sommes dans un dialogue. Il y a des réflexes qu'il faudrait vraiment supprimer !

Niveau récit, on est loin des palpitations espérées. La fin est quant à elle décevante, l'intrigue moyenne. Je ne rachèterai pas du Gibbins.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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L'éditeur classe ce livre dans le thriller, mais c'est avant tout un roman d'aventures, avec des archéologues à la Indiana Jones, la technologie moderne en plus. Ici on cherche la grande Menorah volée par les Romains lors de la conquête de la Judée par les armées de l'empereur Vespasien, dont personne ne sait ce qu'elle est devenue. Avec Jack Howard et son acolyte Costas, nous voyageons des eaux turques à l'Angleterre, du Grand Nord jusqu'au Mexique.

C'est assez palpitant et, si ce n'est pas toujours très crédible, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Malgré tout, l'auteur nous rajoute de méchants Nazis parmi les plus méchants, le cliché typique de ce genre de romans, semble-t-il. Personnellement je trouvais les aventures archéologiques suffisamment passionnantes et bourrées d'action, mais visiblement l'auteur voulait suivre au plus près le modèle Indiana Jones. Cet aspect de l'intrigue ne m'a pas plu, mais c'est peut-être un passage attendu pour les amateurs du genre.

Un mot sur les personnages féminins, qui sont au nombre exagérément élevé de… 2… Pour ne servir que de déclencheurs, leur rôle se limite à apporter des informations au héros et à être mises en danger ou à être le vague intérêt amoureux d'un personnage très secondaire. Ajoutons à cela que dans leur description, leurs compétences professionnelles ne viennent qu'après mention de leur physique (elles sont belles, ont un beau visage ou telle coiffure), alors que ce sont des professeures aussi qualifiées dans leur domaine que les hommes qui sont au centre du récit et qui sont, eux, décrits d'abord par leur travail ou réussites.

Comme avec des romans tels que le Da Vinci Code, l'auteur se base sur les trous de l'Histoire officielle pour nous offrir une intrigue faites de suppositions plus ou moins éclairées. A la fin du livre, il prend le temps d'expliquer ses sources et de différencier les certitudes de la fiction, ce qui est un bon point à son crédit. Ceci dit, ses archéologues passent beaucoup de temps à expliquer leurs déductions en utilisant des « peut-être », « probablement », « sans doute » et autres locutions confirmant qu'ils ne savent finalement rien avec certitude, ce qui est logique vu le peu d'indices archéologiques dont ils disposent réellement. Malgré tout, leurs suppositions tombent toujours juste, c'est fou, hein 😆

En bref, rien de bien original et c'est très rocambolesque, mais ça reste distrayant et il y a suffisamment d'action pour maintenir l'intérêt jusqu'à la fin, même si j'avoue que mon implication a été moindre dans la 2e moitié, je commençais à trouver le temps long et l'intrigue des Nazis assez pénible.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Dans le Chandelier d'Or, nous retrouvons le personnage de Jack Howard, archéologue, quelques mois après sa découverte de l'Atlantide. Suite à une découverte inattendue, il va partir à la recherche de la menora, le chandelier sacré et perdu du peuple juif, qui est un symbole très important. L'auteur va alors nous faire voyager à tous les coins du globe en compagnie de Jack, Costas et Maria. Entre les romains, les vikings et autres civilisations, on ne sait plus où donner de la tête.

Globalement j'ai bien aimé cette lecture, mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de données à digérer. Ces données nous sont fournies toutes ensembles la plupart du temps. Donc on a intérêt à s'accrocher. Sur certains éléments, j'ai fini par m'y perdre pour de bon. En 435 pages, l'auteur nous donne beaucoup d'informations et c'est très voire trop dense. Pour autant le sujet est très intéressant. Pour ma part je suis très friande de tout ce qui se rapporte à l'archéologie. On découvre beaucoup de choses aussi bien sur l'histoire de la menora que sur les vikings, notamment. Ce que j'apprécie dans les livres de David Gibbins, c'est le rappel à la réalité qu'il nous fait à la fin du roman, de façon à bien marquer la frontière entre ce que les historiens et archéologues savent et ce qui relève de la fiction.

Côté personnages, j'ai été un peu embêtée puisque ma lecture d'Atlantis remonte à plusieurs années maintenant. du coup, ce n'est plus très frais dans ma tête... même pas du tout. le personnage de Maria était beaucoup mis en retrait pendant une grosse partie du roman. J'ai trouvé ça un peu dommage. L'auteur insiste beaucoup sur Jack et Costas, personnages auxquels on s'attache assez rapidement... un peu plus pour Jack ceci dit puisque la narration, sans que le livre soit écrit à la première personne, se fait plutôt du point de vue de Jack.
J'ai eu beaucoup de mal à "accrocher" aux vilains de l'histoire. En particulier le personnage de Loki, que je n'ai pas trouvé crédible. Ils sont là plus pour ajouter du piment sur la fin, mais ils ne sont pas indispensables au roman (surtout Loki...).

L'aspect thriller ne m'a pas paru très développé. Je trouve "l'étiquette" assez mal choisie pour le coup. À mon sens, on est beaucoup plus sur de l'aventure que sur du thriller (ce qui ne me gène pas puisque j'aime tout autant le côté aventure mais ça peut surprendre quand on s'attend à du thriller).
J'ai eu quelques difficultés sur certaines descriptions notamment par rapport à des péripéties dans un iceberg. Je ne vous en dis pas plus, mais j'ai eu du mal à visualiser les scènes sur cette partie.
Par contre niveau suspense quant à l'avenir des différents personnages, l'auteur sait nous tenir en haleine en les faisant passer par beaucoup d'expériences toutes plus périlleuses les unes que les autres. le récit est très bien rythmé par ces différents évènements.

En résumé c'est donc un roman que j'ai bien aimé, qui m'a permis d'en apprendre pas mal sur le peuple juif et les vikings entre autre. Dommage que l'auteur nous donne trop d'informations à intégrer d'un coup et que certaines scènes soient difficiles à visualiser.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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Dans la droite lignée d' « Atlantis », « le chandelier d'Or » est un roman-piège. On est d'abord attiré par sa belle couverture, mystérieuse et soignée qui nous laisse présager un bon petit roman d'aventures. Alors hop ! on entame la lecture, avide de savoir ce qui se cache derrière cette énigmatique première page… heureusement que David Gibbins est là pour nous rappeler à l'ordre dès les premières pages. Non il ne s'agit pas d'un véritable thriller tissé subtilement, alliant Histoire et suspens, mais bien d'une sorte de thèse sur la supposée cachette de la Menorah.

A nouveau, Jack Howard est appelé à la rescousse pour retrouver le fameux chandelier hébraïque. le voici donc lancé dans une nouvelle aventure où les péripéties pleuvent à une cadence acharnée, écartant les périls avec une faculté prodigieuse, évitant la mort à de multiples reprises et toujours parfaitement maître de la situation. Oui, Jack Howard est toujours dépeint comme ce fabuleux super-héros à la vie trépignante, attirant les dangers comme du miel les abeilles, paré d'une culture historique à toute épreuve. En revanche, si physiquement cet homme semble fait d'acier (il parvient à survivre dans les eaux glaciales du Groenland, la cuisse transpercée, à l'avalanche d'un iceberg, par-exemple) son rôle est plutôt mineur face aux autres protagonistes. Que ce soit Costas, Maria ou encore Jérémy, ceux-ci lui volent la vedette puisqu'ils s'appuient sur leurs connaissances pointues et rivalisent de génie pour résoudre chaque mystère, tandis que Jack n'agit qu'en tant que simple spectateur.

Dès les premières pages, on retrouve la patte si caractéristique du style littéraire de David Gibbins : un style froid, purement descriptif et qui empêche véritablement de s'attacher aux personnages. Ceux-ci ne sont que de purs protagonistes chargés d'établir de longs monologues barbants, d'interminables discours purement scientifiques qui en viennent à gâcher le plaisir de la lecture. La recherche de la Menorah n'est qu'un prétexte à l'étalement d'un savoir archéologique agaçant. David Gibbins a tout de même essayé de réduire la part trop scientifique et professionnelle qui était omniprésente dans « Atlantis », néanmoins on est encore loin d'une lecture aisée et fluide. Les yeux peinent sur des termes barbares tandis que l'esprit vagabonde au fil des pages. Honnêtement, il faut vraiment avoir un cerveau à toutes épreuves pour ne pas décrocher de sa lecture à force de discours et descriptions très, voire trop, historiques (Dieu sait pourtant que j'aime l'Histoire). Et quand on en vient à comprendre le sens d'une phrase (après plusieurs relectures), on est découragé par les termes barbares de la mécanique. Costas est vraiment un personnage adorable, mais quand il en vient à parler machine, rien ne l'arrête, pas même sa langue maternelle. Et donc voici le lecteur embarqué aux pays des jets transport Antonov AN-74 et autres Embraer EMB 145 XR. On ne le répètera jamais assez : David Gibbins est avant tout un archéologue qui s'est forcé un passage sur la scène littéraire, un choix guère judicieux.

Si l'on ouvre cet ouvrage en espérant suivre un bon thriller, saupoudré de ce qu'il faut d'Histoire, alors autant faire demi-tour. Seuls les plus hardis pourront tenter l'expérience. L'Histoire mondiale est abordée de manière disloquée, ce qui contraint à perdre le lecteur dans un flot de savoirs qui arrive en masse, mais non de façon raisonnée et logique. Même en ayant de solides connaissances historiques, on est vite égaré par l'auteur qui semble ne pas se soucier de son lecteur et croire que son public est très averti. Or ce n'est pas le cas. On tente néanmoins de poursuivre la lecture, en espérant finalement un moment de pure action. Ceux-ci sont tout de même assez nombreux, mais le fait que Jack parvienne toujours à se sortir de la situation avec le minimum de dégât gâche quelque peu l'effet de réalisme. Par moment, on se croirait dans un mauvais feuilleton stéréotypé traitant d'une histoire archéologique tirée par les cheveux. D'ailleurs, ces fameuses scènes d'actions sont tellement décrites que l'on ne comprend strictement rien aux gestes de nos héros. Visiblement un iceberg est bien plus labyrinthique que l'on ne le pense, après la lecture de ce livre, et les souterrains marins recèlent bien plus de mystères et de trésors qu'on ne le croit. Que chaque éventuel futur lecteur s'accroche bien à l'histoire et ne se laisse pas déconcentrer par le vol d'une mouche, sans quoi s'en est fini de lui et il se retrouvera aussi perdu dans l'histoire et l'action que Jack et Costas dans ce stupide iceberg.

A trop vouloir en faire, Gibbins s'est égaré dans son histoire qui semble être un amalgame de légendes et d'histoires cachées pas toujours cohérentes entre elles. Aussi, on en vient à se demander quel peut être le lien entre la Menorah, les Byzantins (jusque-là tout va bien), les Vikings, les Mayas et les Nazis. Nous voici donc en train de faire un tour de l'Histoire en cherchant les cohérences, en tentant de suivre la logique de l'auteur dans son discours… mais au final on s'égare et on se laisse ballotter par un flux incessant de paroles et de réflexions scientifiques. Nos héros voyagent d'un bout à l'autre du monde, passant de la douceur du climat de l'ancienne Constantinople à la chaleur tropicale du Mexique, en passant par la rudesse des fjords nordiques et les aléatoires averses de l'Ecosse. Que de beaux voyages en définitive, mais rien qui ne prête le lecteur à suivre la logique de l'ouvrage, et c'est bien dommage car l'exploitation des légendaires Vikings est pourtant fort intéressante. Et c'est sans compter sur l'incroyable chance du destin qui frappe nos protagonistes qui passent de découvertes stupéfiantes en découvertes du siècle au rythme des chapitres. Howard Carter n'est qu'un bambin en couche culotte et son Toutankhamon semble complètement misérable face à l'intrépide Jack Howard et son flair incroyable ! Au final, le tout est ridicule et semble purement fictif. L'histoire aurait également gagné en profondeur et en charme si Gibbins s'était plus étendu sur des passages relatant les faits passés plutôt que de se contenter d'un maigre prologue consacré à la Rome Antique.

Toutefois, pour rendre cette critique objective, on soulignera l'effort de Gibbins à s'appuyer sur des faits véridiques et à avoir approfondi ses recherches, quitte à se rendre sur le terrain même, en parfait archéologue. La fin du roman est particulièrement bien soignée, même si le sort consacré aux ennemis de l'histoire est assez hollywoodien. On ressort également quelque peu déçu car après tous les déboires encourus tout au long de ce roman, après avoir subi maints discours soporifiques et baillé d'ennui par moments, le chandelier d'or reste un mystère et se fait voler la vedette par nos barbares de Vikings. La dernière page du livre reste quand même agréable à la lecture (hélas, elle arrive bien tardivement) et l'on appréciera le geste de fin, même s'il semble un peu choquant pour un archéologue digne de ce nom. Les dernières scènes d'action forment aussi de bons moments de détente de l'ouvrage, puisque l'on s'écarte des données scientifiques pour un vocabulaire bien plus accessible et surtout compréhensible, et l'on parvient même à suivre la logique des actions.

Au final, le style de Gibbins manque tout simplement de charme pour en faire un bon écrivain de romans captivants, mais on ne pourra pas lui reprocher de fournir un riche travail de regroupement de données et d'analyses poussées pour construire une histoire qui tente de s'ancrer dans la vérité historique. Il n'empêche que pendant sa lecture, le lecteur coulera à pic comme un naufragé sur son iceberg (oui, celui-ci est vraiment traumatisant, mais à juste titre puisqu'il compose toute la moitié du livre, lequel aurait dû finalement se nommer « L'infernal Groenland »).
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Quand j'ai eu fini Atlantis, je me suis demandée quel livre allait suivre. Mon choix s'est porté sur le Chandelier d'Or parce qu'il est du même auteur et qu‘il a la même ambiance. Malgré ça, j'avais peur, en le lisant de ressentir la même chose qu'à la lecture d'Atlantis. Si vous avez lu ma critique vous devez savoir qu'elle a été très pénible à cause des descriptions inutiles de l'auteur sur des armes ou des équipements, sans rapport avec l'archéologie.
Mais là, j'ai été agréablement surprise. David Gibbins a corrigé tous les défauts que je reprochais à son précédent roman. Pas de descriptions inutiles, une plus grande place pour le coté archéologique et un peu de moins de Mac Gyver et de docteur je sais tout.
Bon je dois dire quand même que la lecture à été pénible à certains moments, mais le livre n'y est pour rien. Je pense simplement que ce n'était pas le bon moment pour le lire et l'apprécier à sa juste valeur.

Dans ce livre, j'ai adoré le coté viking, découvrir une légende, un mythe comme une chasse au trésor. On ressent toute l'excitation que les protagonistes ressentent quand ils font une découverte, on se sent transporté dans le temps du peuple au cheveux d‘or. J'ai toujours eu une certaine « fascination » pour la Seconde Guerre mondiale, alors inclure dans le Chandelier d'Or, les nazis, ne pouvait être qu'un plus.
Si le Chandelier d'Or est largement meilleur qu'Atlantis, il n'en est pas moins exempt de défauts. Je reproche au livre d'être trop dépendant de son grand frère. En effet, même si c'est un « One shot » (comprenez une histoire finie en un seul tome), il est nécessaire pour mieux comprendre certains éléments d'avoir lu Atlantis auparavant.

En effet, David Gibbins ne prend pas la peine d'expliquer, même brièvement qu'est ce que l'UMI, la découverte d'Atlantis ou encore l'utilité des combinaisons de Costas et Jack. Autrement dit, des éléments importants. Il part malheureusement du principe que tout le monde a lu Atlantis et c'est ce que je considère comme un handicap majeur à la lecture d'un roman qui n'a normalement pas d'attache. On peut donc considérer, même si réellement ce n'est pas le cas que le Chandelier d'Or est la suite d'Atlantis.

Autre problème, même si j'ai préféré ce tome et que j'en ai aimé sa lecture, j'ai eu l'impression tout au long du tome de lire un copié collé d'Atlantis. Encore une fois, on a le droit à une aventure sous l'eau, avec les découvertes majeures sous l'eau, des blessures identiques, etc…. à croire que David Gibbins a repris la trame principale de son premier roman et à changé les lieux et les populations (On passe quand même de la Guerre Froide à la Seconde Guerre Mondiale). Ca gâche pas mal le tout et tant à penser que le romancier manque d'imagination pour changer les univers de ces romans.
Si je ne suis pas sûre de relire Atlantis, il est clair que je relirais le Chandelier d'Or avec plaisir, tant l'histoire de Harald Hadrada m'a plue.

Lien : https://parole2libraire.word..
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Très bon roman d'aventure, plein de rebondissements, de trésors à trouver, de méchants à qui échapper, divertissant!
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quelques mois après ses aventures mouvementées au large d'Istanbul qui avaient permis de découvrir l'antique cité de l'Atlantide, le voilà de retour à la recherche de la mythique Menorah du Temple Sacré de Jerusalem mis à sac par les Romains au début de notre ère ...

Ses talents d'archéologue, apte au maniement des armes à feu, capable de piloter tout engin motorisé, couplés à sa chance quasi miraculeuse lui permettront de surmonter toutes les embûches qui croiseront sa route du Bosphore aux glaciers du Groendland et jusqu'aux grottes sous-marine de sa destination finale ... que je vous laisse découvrir .

Un roman d'aventures invraisemblables, mais plaisant à lire !

Un très bon moment de lecture d'été :)


Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Voici le premier livre que j'ai lu dans mon tout premier Pumpkin Automn Challenge. Je l'avais ajouté à ma PAL parce qu'il me fallait un Thriller. Mais j'ai été plutôt déçue…

J'adore les intrigues qui mêlent archéologie, chasse au trésor, aventures, suspens. Je pensais donc que ce roman avait tous les ingrédients pour me plaire mais non. Je m'attendais à une chasse au trésor/course contre la montre, où les héros seraient poursuivis par des méchants très dangereux. C'est un peu ce que j'ai eu, mais en même temps, pas vraiment.

Nous suivons Jack Howard, archéologue, et son équipe, dans leur recherche de la menorah, un artefact très ancien, volé dans le temple de Jérusalem par les Romains et disparu depuis lors. Les recherches de Jack nous baladent sur la trace d'un chef Viking et nous emmènent au Groënland puis au Yucatan.

Le problème avec ce roman, c'est qu'il manquait sérieusement de rythme à mon goût. Tout est lent, il n'y a pas énormément d'action. Nous passons le plus clair de notre temps à lire les débats entre Jack et son équipe. Les moments de réelle exploration/recherche sur le terrain, ne sont finalement pas si nombreux/si long que ça. Dommage parce que l'action m'aurait davantage intéressée que la parlote.

Quant aux méchants, certes ils sont bien présents, mais on n'apprend qu'il y a des méchants que vers le milieu du roman. Et ils n'apparaissent vraiment qu'à la fin. Pendant les trois quarts du roman, ils ne font vraiment pas grand-chose… du coup, nos archéologues sont tranquilles pendant un bout de temps.

Pour moi, cela a manqué de rebondissements, de suspens, de tension. Tant pis ! (C'est ballot, parce qu'en plus, j'adore les histoires avec des Vikings)
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De l'aventure, de l'action, de l'histoire, et des personnages attachants.
C'est plutôt simple mais efficace. David Gibbins à bien compris la recette pour nous faire passer un bon moment et , de plus , on sent qu'il maîtrise bien la partie historique qui en devient une bonne trame narrative.
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