Un pasteur est appelé au chevet d'une mourante. Celle-ci décédée laisse sa nièce orpheline, aveugle à qui on n'a pas appris à parler. le pasteur se sent dans l'obligation de la recueillir. Il s'occupe d'elle, lui donne beaucoup d'amour, l'emmène écouter
la symphonie pastorale, lui apprend le braille et la promène dans la nature. La jeune fille est la brebis perdue de l'évangile dont on s'occupe en délaissant 99 autres. Les efforts son payant, la jeune-fille apprend vite et bien, Son imagination lui peint un monde juste et bon. Elle apprend la musique avec Jacques, le fils aîné du pasteur. Une grande amitié se construit entre elle et lui. le pasteur ne voit pas cette amitié d'un bon oeil, écarte son fils qui l'accepte. Les liens familiaux sont parfois sous tensions avec Amélie, l'épouse du pasteur, qui trouve que son mari ne s'occupe pas assez de ses enfants, mais Amélie est aussi une personne qui n'aime pas sortir de ses habitudes.
Un médecin ami du pasteur, lance un pavé dans la mare, Gertrude est-elle opérable ? Il s'informe. Oui, Gertrude retrouve la vue après l'opération et peu après son retour au logis cherche à se suicider en tombant dans l'eau froide. Elle est récupérée suivie par le docteur Martins. le pasteur est à son chevet. Il apprend de la bouche de Gertrude, qu'il occupe trop de place dans sa vie et dans son coeur. Elle ajoute : « Quand, j'ai vu Jacques, j'ai compris que ce n'était pas vous que j'aimais ; c'était lui. Pourquoi m'avez-vous fait le repousser ? J'aurais pu l'épouser … . » Quelques temps après elle rendit son dernier souffle.
Dans la vie on peut vouloir faire bien sans trouver un résultat probant. Cette famille agit en ordre dispersé. A chacun à tirer ses enseignements. L'action ou la non action peuvent conduire à l'irrécupérable.
Beethoven aimait se promener dans la nature, l'admirer, écouter chanter les oiseaux. La nature a inspiré sa composition musicale de
la symphonie pastorale.