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Citations sur Jusqu'à ce que la mort nous unisse (240)

Le grincement de la porte l’arracha brutalement à sa contemplation; à sa solitude, si chère. Patricia, visage ensommeillé, cheveux emmêlés, lui sembla beaucoup moins désirable que la veille au soir. Normal, il avait eu ce qu’il voulait, n’attendait plus rien d’elle.
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Il était un peu tard pour faire demi-tour, pour renoncer.

Et puis, au fond de lui, chacun espérait encore ne pas avoir à se salir les mains.

Ce n'est pas moi qui vais appuyer sur la détente. Ce sera l'autre. Et je fermerai les yeux, comme je l'ai toujours fait. Je tournerai la tête de l'autre côté, je regarderai ailleurs.

La lâcheté a quelque chose de fascinant. Peut-être parce qu'elle ne connaît pas de limites, contrairement au courage.

Et cela, André Lavessières l'avait compris depuis longtemps.
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Elle avait une voie, désormais. Une passion qui coulait dans ses veines. Au travers de ses larmes, la montagne se dressait, majestueuse et rassurante. Pleine de promesses.
Un beau matin d'automne qu'elle aurait aimé partager.
Avec celui qui lui avait appris à regarder.
Regarder. Ça s’apprend. Comme marcher ou parler...
Sur le bord de la grand-route, une jeune femme se promenait, seule.
Servane la trouva jolie.
Et au rythme des Quatre Saisons de Vivaldi, L’Hiver était sa préférée, elle reprit le chemin de l'Ancolie.
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- Mets-toi à l’aise...
- Il fait chaud ici ! Bonne idée, le feu dans la cheminée... C’est vrai qu’il caille, ce soir !
Pourquoi fallait-il toujours échanger des banalités sur la météo ou toutes ces choses sans importance ?
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Pour leur premier rendez-vous, Vincent avait réservé une table dans un restaurant au cœur de la station de La Foux qui tournait encore au ralenti en cette saison. Cadre chaleureux, intime : feu de cheminée, boiseries, lumière tamisée ; très romantique. Car Myriam était sans doute romantique. Ça lui passerait, avec l'âge et les désillusions.
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Libre.
Vincent aurait aimé l'être totalement. Mais on n'est jamais vraiment libre. Enchaîné par ses sentiments, ses passions, ses pulsions. Ses besoins, ses envies. Les devoirs qu'on s'impose, les prisons dont on perd la clef. Les souvenirs et les rêves.
Tout ce qui fait qu'on est vivant.
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Sur un coup de tête ou un coup de foudre, elle, l'enfant de la vallée, l'as des sommets, ou lasse des sommets, était allée se perdre dans la capitale.
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- Mais pourquoi n'est-il pas venu me parler, non de Dieu ! s'emporta Vincent. Pourquoi… J'étais son ami, son meilleur ami… Je ne l'aurais pas rejeté…
- Il a eu peur, Vincent.
- Mais de quoi ?...
- On a toujours peur de décevoir ceux qu'on aime.
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Un monde sans femmes, ce serait comme... un monde sans eau, sans chaleur, sans... lumière. Un monde où on aurait toujours soif, toujours froid et toujours peur.
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on est toujours tellement impatient de vieillir à cet âge-là. On appuie sur l'accélérateur, en vain. Jusqu'au jour où on se surprend à chercher la pédale de frein... en vain.
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