Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Mon troisième Karine Giebel mais pas mon préféré. Certes le cadre des Alpes est magnifié et envoutant, l'intrigue est captivante et les personnages attachants.
Je n'ai hélas pas retrouvé la tension que j'ai éprouvée en lisant Toutes blessent la dernière tue.
Un très bon roman toutefois, n'imaginez pas le contraire!

Ce doit être le thriller le plus soft de Karine Giebel. de facture assez classique, le roman nous emmène en montagne auprès d'un guide solitaire, Vincent, et d'une jeune recrue de la gendarmerie, Servane. A la mort présumée accidentelle du meilleur ami de Vincent, les événements s'enchaînent à la faveur d'un corbeau et de quelques lettres anonymes.

On retrouve bien entendu la plume alerte et vive de l'autrice. Cependant, l'atmosphère n'y est pas aussi oppressante qu'à l'habitude. Des grands espaces montagneux, de l'air frais, des forêts, de la neige... et une enquête prenante mais pas mémorable, avec des personnes auxquels on s'attache et qu'on a peur de perdre en cours de route au vu de la réputation de celle qui les a vu naître. Certainement pas le meilleur Giebel, mais la fin reste fidèle à l'autrice.

Vincent Lapaz est guide. Quand son meilleur ami meurt en montagne, il ne peut croire à un accident et mène une enquête avec l'aide de Servane, une jeune gendarme. Karine Giebel signe un thriller très prenant, où les pages défilent toute seule, même si les deux héros manquent parfois de discernement.

La première fois que j'ai découvert Karine Giebel c'est à travers « les morsures de l'ombre », huis clos sombre et particulièrement cruel.
Dans « jusqu'à ce que la mort nous unisse » on retrouve son style fluide et recherché à la fois mais l'histoire, où la montagne joue un rôle important, prend un tout autre visage.
Elle nous transporte sur des lieux d'une beauté à couper le souffle qu'on aspire à aller visiter après avoir refermé le livre.
J'avais vu, avant de lire ce livre, le téléfilm proposé par France 3 et j'avoue que je n'ai pas fait le lien tout de suite car beaucoup de libertés ont été prise par rapport au roman. Même si les acteurs choisis étaient bien dans leur rôle, l'histoire, plus étoffée, m'a semblée encore plus convaincante dans le livre.
On s'attache réellement aux deux protagonistes principaux et on leur souhaite une fin heureuse... dommage, il est des histoires qui finissent mal.
L'intrigue est bien menée, le rythme soutenu, on ne voit pas le temps passer et on avale les 600 pages presque sans interruption.
Par contre, je reste perplexe par rapport au prologue et je n'arrive pas à faire le lien avec le reste du roman.

Bien que ce livre ne ressemble pas aux autres romans de l'auteure que j'ai lu précédemment, j'ai adoré cette lecture !
Ici, ni violence ni effusion de sang mais un décor magnifique décrit avec précision et des personnages principaux attachants et émouvants.
Ce livre est vraiment une petite merveille !
J'ai été de nombreuses fois émue, notamment par la relation entre Servane et Vincent, qui a pris le dessus sur l'intrigue policière. D'ailleurs, j'avais deviné à l'avance certaines révélations mais cela ne m'a pas dérangée car ce n'était pas le plus important pour moi.
Concernant la fin, je la redoutais mais je m'y attendais connaissant l'auteure... J'en ai eu les larmes aux yeux.

En commencant ce livre je ne m'attendais pas a ça. Je ne lis pas beaucoup de polar alors je m'attendais a trouver une intrigue longue et alletante mais j'ai trouve dans ce livre bien plus que cela. La façon qu'a l'auteur de raconter est genial, les entiments sont exprimes avec beaucoup d'intensite mais sans fioritures. Si la fin de l'enquete est previsible ce n'est pas du tout le cas de la fin du livre, j'en suis encore chamboulée.... C'etait mon premier Karine Giebel mais certainement pas le dernier!

"Jusqu'à ce que la mort nous unisse" est le quatrième roman de K. Giebel que je lis en 6 mois. Je l'ai découverte grâce aux critiques sur Babélio. Compte tenu de l'ambiance de mes trois premières lectures (Toutes blessent, la dernière tue -Juste une ombre - Purgatoire des innocents) je m'inquiétais un peu sur les tortures morales et physiques qu'elle allait développer 😱

Vincent est guide montagne. Il vit seul depuis le départ de sa femme il y a cinq ans.
Servane est une jeune gendarme qui vient d'être mutée à Colmars dans les hautes Alpes. Souhaitant découvrir son nouveau cadre de vie elle demande à Vincent de l'initier aux randonnées en montagne. Ils sympathiseront.

Pierre Cristiani , ami de Vincent, est retrouvé mort dans un ravin : accident ? assassinat ? suicide ? Pour Vincent c'est un meurtre. Il décide d'enquêter. Servane propose son aide. Leurs recherches attirent l'attention de personnages peu scrupuleux liés par un secret, la corruption et de la magouille.

Dans la première moitié du livre l'autrice présente ses personnages, leurs relations amicales ou hostiles, leurs différentes opinions sur le parc du Mercantour. Elle raconte les beautés des paysages de montagne de jour comme de nuit, le plaisir et les difficultés des randonnées. Dans la deuxième partie l'ambiance bascule, suspens violence et angoisse envahissent les pages. La fin ne surprend pas trop.

Bon thriller.

"Juste une ombre" m'avait fait découvrir Karine Giebel et cette lecture extrêmement prenante m'avait donné l'envie d'essayer d'autres livres de cette auteure. Suivant un conseil reçu sur Babelio, j'ai donc entamé "Jusqu'à ce que la mort nous unisse", impatient de sentir à nouveau circuler dans mes veines une bonne dose de fluide glacial (rhââ, lovely !). Las, "Juste une ombre" avait placé la barre trop haut...

Pour faire bref, dans « Jusqu'à ce que la mort nous unisse », il s'agit de crimes dans un décor de montagnes. L'enquête est menée par une jeune fliquette et un guide de montagne passionné qui luttent contre leurs démons personnels autant que contre les méchants de l'histoire. Ce gros roman policier psychologique se lit agréablement. L'auteure y dépeint efficacement tous les aspects de la vie à la montagne: on se sent littéralement paralysé par le vertige dans des sentiers difficiles, pour ensuite avoir le souffle coupé en découvrant les paysages. On partage la passion des vieux guides, ou des gardes qui tentent de préserver la nature des dégradations des braconniers. On vit aussi les rivalités qui s'installent dans la bourgade, au fil des conflits d'intérêts, et on s'horrifie de voir jusqu'où certains peuvent aller pour sauver leur réputation.

On participe aussi à l'enquête, on se fait sa petite idée, avant de comprendre que l'auteure nous avait entraînés sur une fausse piste.

Bref, tous les ingrédients d'un bon roman y sont. Néanmoins, le livre ne m'a pas tenu en haleine autant que « Juste une ombre », qui est sorti trois ans plus tard. Peut-être parce que les personnages y sont en moyenne plus gentils… Quoi qu'il en soit, je garde Karine Giebel dans la liste de mes chouchous et je ne tarderai pas à me plonger dans un autre de ses livres.

Deuxième livre de cet auteur et encore une fois je suis subjuguée, envoûtée, emportée. Elle a vraiment un don pour écrire des thrillers palpitants, sombres et qui n'épargnent rien à nos personnages! Vous souhaitez vous reposer? Impossible ici car les rebondissements se succèdent et s'enchaînent à un rythme soutenu. Ce livre est un hymne poignant à la montagne avec des images superbes sur fond d'enquête sombre aux ramifications mortelles.

Karine Giébel nous emporte ici dans le quotidien de Vincent, un homme qui a sombré depuis le départ de celle qu'il aimait plus que tout. Ce guide de montagne va perdre son meilleur ami, assassiné selon toute vraisemblance. Il commencera alors une vraie chasse à l'homme avec la montagne en toile de fond, aidé par Servane un brigadier fraîchement débarqué dans le petit coin perdu. A eux deux ils vont tenter de dénouer cette histoire aux tentacules incroyables et aux révélations mortelles, tout en mettant en jeu leur réputation voire leur vie.

Il est vraiment impossible de reposer ce roman une fois qu'il est commencé. L'auteur sait nous intéresser, nous obnubiler, nous faire frémir. Nous passons par toutes les émotions du rire aux larmes, de la crainte à la joie. Les personnages sont attachants et deviennent très vite des amis qu'il est difficile de quitter, ce qui rend certains passages douloureux car l'auteur ne leur épargne vraiment aucune horreur. Même si certains éléments sont peut-être un peu prévisibles, de nombreux rebondissements nous prennent à contre-pied! Un vrai régal en somme!

Chapeau aussi à l'auteur de réussir à nous rendre amoureux de sa belle montagne, une montagne vers laquelle on aimerait presque se rendre sur-le-champ malgré ses secrets, ses dangers et ses mystères...

En bref, un livre pour lequel je suis passée vraiment à deux doigts du coup de coeur et un auteur que je vais désormais suivre de très très près.

Il s'agit pour moi de la découverte de cette autrice avec ce roman. J'avais en effet beaucoup entendu parler d'elle sans jamais oser me lancer. C'est maintenant chose faite et je ne regrette pas du tout, bien au contraire, j'ai dévoré ce roman que j'ai adoré.

Nous allons donc nous retrouver dans un petit village des Alpes du Haute Povence et dans lequel tous ses habitants se connaissent et se côtoient. C'est dans ce contexte que nous allons faire la connaissance de Vincent, guide de montagne qui vit seul dans son chalet depuis que sa femme l'a quitté quelques années plus tôt. Nous rencontrons également Servane, jeune et nouvelle recrue gendarme. Ces deux personnes qui n'ont, de prime abord, rien en commun, vont finalement s'allier lorsque le corps sans vie de Pierre, meilleur ami de Vincent va être découvert dans un ravin. S'agit-il réellement d'un accident comme l'indique l'enquête ? Vincent n'y croit pas et va tout faire pour le prouver.

Contrairement aux thrillers que j'ai l'habitude de lire, ce roman ne commence pas avec une scène d'ouverture énigmatique, ni même avec le meurtre annoncé dans le résumé. L'autrice prend vraiment le temps de poser les bases de son histoire puisqu'il faudra attendre une bonne centaine de pages avant la découverte du corps. Amateurs de grandes scènes d'action, de courses poursuites ou d'effusion de sang, passez votre chemin, il n'en est rien ici. Contre toute attente, j'ai aimé cette lente immersion dans le récit, au sein de cette vallée au milieu des montagnes. On y retrouve un décor magnifique. A la lecture, j'ai eu moi aussi envie de découvrir la région en compagnie de Vincent lors d'une de ses randonnées ou de boire un café au calme sur la terrasse de son grand chalet. Mais il ne faut pas s'y tromper, la montagne représente également une atmosphère solitaire et dangereuse. La nature y est aussi belle qu'inquiétante.

J'ai trouvé que les personnages étaient très bien travaillés. L'autrice en a fait des personnalités nuancées et tellement vraies ! En ce sens j'ai adoré Vincent, ce guide de prime abord asocial, bourru et impulsif multipliant les conquêtes. J'ai aimé son amour et son respect pour la montagne, sans compter sa loyauté envers ceux qui lui sont proches. Quant à Servane, j'ai admiré son implication professionnelle malgré son jeune âge. Elle est rapidement attachante de par son naturel et sa spontanéité. Elle m'a touché par ses failles qui ne freinent finalement pas sa détermination. J'ai ainsi adoré être témoin du lien qui se tisse entre eux tout au long de l'histoire, cette entraide mutuelle qui va évoluer vers une réelle affection.

Sur ce roman, l'enquête m'a donné l'impression d'être presque secondaire, l'autrice ayant mis l'accent sur les relations humaine. de ce fait, elle se développe davantage sur la dernière partie du roman et va mettre en lumière la corruption et les magouilles dont sont capables certains. Des personnalités vont se révélées abjectes. J'ai quand même compris ce qu'il en était avant la révélation finale, et ça m'a brisé le coeur.

Ma découverte de l'autrice est donc complètement positive, je me pencherais davantage sur ses autres romans.