Toutes blessent la dernière tue

Mon premier Giebel. On m'avait prévenue du style de l'auteure. Je n'ai pas été déçue. Moi qui voulait sortir un peu du thriller classique … Bonne expérience pour ce livre même si certaines descriptions de scènes de tortures sont tellement détaillées et longues qu'elles sont difficiles à terminer …. Je n'ai pas souvent souffert en lisant, la oui. Malgré tout une intrigue intelligente qui nous fait tenir et un dénouement qu'on imagine pas… Thriller d'une intensité folle, il faut avoir le coeur bien accroché.

P**ain que c'était dur ! C'était mon premier Giebel et le voyage a été mouvementé.

J'ai failli abandonner la lecture dans les premières pages, tant Tama (l'héroïne de ce roman) me faisait penser à ma propre fille (même âge et de grandes similitudes physiques).

On suit donc Tama, esclave moderne, et on souffre avec elle. La plume de l'auteure, sèche et implacable, ne nous laisse aucun répit lorsqu'elle nous décrit les sévices que subit la pauvre Tama. C'est dur, très dur. À chaque fois, on se dit que ça ne pourra pas être pire, et pourtant...

J'ai trouvé certains personnages un poil caricaturaux (Izri notamment). J'ai apprécié la multiplication des points de vue (Tama, Izri, 3e personne).

Je recommande vivement ce roman, l'écriture est fluide, les chapitres courts.
Le sujet évoqué, difficile, mérite cette mise en lumière.

Encore un très bon Giebel! Même si mon préféré restera “Meurtres pour redemption »
L'histoire autour de Tama est très dur on parle d'esclavage mais aussi d'amour. le reproche que je ferai sur ce livre est la répétition des « coups » on a envie de dire à l'auteur stop on a compris !
Et la fin est toujours aussi dure….

J'ai rarement lu un livre aussi violent, aussi dur. de la première à la dernière page, Karine Giebel nous livre un récit nous décrivant la vie de Tama, une jeune marocaine arrachée à ses racines pour vivre une vie d'esclave en France.
J'écris cette critique alors que je viens à peine de terminer ce livre, on peut dire qu'il remue ! On n'a qu'une envie pendant toute notre lecture : prendre Tama dans nos bras et la mettre à l'abri.

Ce qui me vient immédiatement à l'esprit en refermant ce pavé, ce sont deux mots :
- Complaisance
- Voyeurisme
Complaisance de l'auteur qui semble se repaître de la description des horreurs, tortures et humiliations infligées à cette pauvre Tama tout au long des 750 pages.
Volonté de l'auteur d'exciter le voyeurisme du lecteur.
À l'aune de ce roman, le prix Nobel de la paix peut donc être décerné ex-æquo aux Thénardier des "Misérables", à Folcoche "Vipère au poing" et à la famille Lepic dans "Poil de Carotte".
Et pourtant, je ne suis pas du genre romans feel good, bien au contraire.
Je dois lui reconnaître un intérêt, celui de nous rappeler que l'esclavage existe toujours
et n'est pas une notion caduque.
Le cas d'enfants achetées à leurs parents par des "tantes" à l'étranger (souvent en Afrique) pour servir de petites bonnes (voire pire) peut même concerner des diplomates des pays concernés...

Omg ! Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un livre aussi rapidement où je n'étais plus capable d'arrêter de lire! On veut toujours connaître la suite, c'est tellement captivant. Aussi, c'est très prenant émotionnellement, difficile à lire, comment un être humain peut endurer tout ça. On passe à travers plein d'émotions, joie, peur, stress, frustration. C'est mon premier livre de Karine Giebel et je vais certainement en lire plusieurs autres !

Je découvre Karine Giebel avec ce roman. Faites attention c'est un piège, une fois entamé vous ne pourrez plus le poser.

Je n'en parlerai pas trop pour ne pas prendre le risque de spoiler quoi que ce soit, mais je me suis prise coup après coup pendant tout le livre.

C'est violent, dur, implacable. On pense comprendre ce qu'il se passe, on prend le temps de digérer les horreurs que vit Tama et directement Karine Giebel nous remet un coup.
Tout s'enchaîne très vite, les 700 pages se tournent d'elles même, on n'a même pas le temps de se poser des questions que les réponses arrivent déjà.

Évidemment que le sujet touche, suivre une enfant esclave retourne déjà le coeur, mais toute la galerie de personnages autour également, pour d'autres raisons mais c'est impossible de rester indifférent.

Une grande autrice qui ne relâche pas la pression, ce roman m'a pris au coeur.

Voilà un roman que j'ai lu d'une traite. C'est un roman noir et cruel qui prend au tripes, qui choque et marque comme tout roman qui raconte l'esclavage et la maltraitance et encore plus quand il s'agit d'enfants. On se demande comment l'humain peut être aussi mauvais !!!

Un Roman totalement bouleversant qui tient en haleine le lecteur du début à la fin et qui allie avec agilité le suspens du polar à l'émotion des épopées romantiques. Mais également un roman qui met en exergue un sujet trop peu évoqué de nos jours et qui sensibilise le lecteur sur la réalité effrayante qu'est encore l'esclavage domestique, qui perdure encore dans les dynasties modernes.

J'ai ce livre dans ma PAL depuis début 2020 et je n'aurais pas dû tarder autant avant de le lire. C'est clairement une PÉPITE !! Mon premier coup de coeur de 2024.
Âmes sensibles, s'abstenir !!
On y observe ici les atrocités de l'esclavage moderne, en suivant cette pauvre Tama, vendue par son père à seulement 8 ans à une co***sse qui va la placer dans une famille en tant que « femme de ménage »
En parallèle, on découvre Gabriel, un homme mystérieux… dangereux ?
C'est poignant, c'est éprouvant, j'ai eu envie plus d'une fois de rentrer dans le bouquin pour les aider, les prendre dans mes bras.
On est tenu en haleine du début à la fin. Je me suis tellement attachée aux personnages que j'ai peur d'être déçue des livres que je lirai après cette histoire qui m'a marquée à jamais.

Vous l'aurez compris, j'ai clairement adoré ce livre. C'est le premier de Karine Giebel que je lis et ce ne sera certainement pas le dernier. J'avais entendu beaucoup de bien de cette autrice mais je ne pensais pas que sa plume était si addictive. En tout cas, c'est le ressenti que j'ai eu avec ce pavé de plus de 700 pages que j'ai lu très rapidement. Merci pour les nuits blanches, j'ai du mal à m'en remettre.
J'ai aimé les heures passées auprès de vous Karine Giebel.

VULNERANT OMNES, ULTIMA NECAT