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4,42

sur 3594 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui... Alors comment dire ... En un mot : TROP !

Alors pour ma part pas trop bien mais trop dans le sens trop de violences et d'exagérations.

Entre addiction à cette lecture et répulsion mon coeur balance...

Je conçois évidemment l'engouement pour ce livre car j'ai moi aussi été happée par ce page turner (j'ai lu en une semaine ce pavé de 668 pages : un pavé pour le challenge Pavé chez Babelio !).

Mais... car oui il y a un mais, tout au fond de moi ce livre m'a dérangé dans cette escalade de violence.

Cette avalanche de violences subit par Tama (entre autre...) a pris part à décrédibiliser quelque peu cette histoire.

Loin de la subtilité, Karine Giebel envoie du lourd. le sujet de l'esclavage moderne n'est pas à renier, là n'est pas mon propos, mais l'auteure utilise des procédés qui m'ont dérangés. Et que dire de ces deux histoires en parallèles ? C'est vraiment, vraiment pas de chance de tomber que sur des tordus ?! Et diable où se trouvent la police ? Les services sociaux ? Les gens de biens ?

Bon oui, oui, il y en a bien quelques-uns mais ils se comptent sur les doigts d'une main amputée !

Tama cette jeune femme j'ai eu de la peine pour elle, oui beaucoup de peine et elle aurait pu mourir cent fois avant la fin de cette histoire. J'ai tremblé pour elle . Hélas, grandement hélas, tous ceux qu'elle croise sont des gens violents, même son grand amour Izri. Ce que je l'ai détesté celui-ci, même si il a en effet des "excuses". J'aurais aimé que Tama s'affranchisse de cet amour à nouveau avilissant pour elle...

Il n'y a que peu de personnes positives à ses côtés, c'est à ne plus croire au genre humain.

Quand Tama à la chance d'en croiser : Marguerite la vielle dame, Vadim le petit garçon, Tristan le libraire, Wassila la grand-mère d'Izri, sa poupée Batoul et un oiseau Atek ... Ils disparaissent bien vite...

Et puis, il y a Gabriel que l'on n'arrive pas à classer vraiment dans une catégorie (un policier meurtrier vengeur).

Je me rends compte que finalement j'ai du mal avec les livres trop violents et ceux aussi où j'ai du mal à croire que ça peut être vrai...

Ce livre, je l'ai pourtant lu en apnée et je l'ai lu rapidement. Parfois je l'avoue dans les scènes très violentes et répétitives j'ai pu le survoler .... Et quand les histoires se rejoignent dans le livre, j'ai été un peu agacée, je dois le dire...

Tama reste une belle personne qui s'ancre dans notre tête et pour qui j'ai eu une peine immense. Elle restera dans mes souvenirs.

Alors si la violence est votre came,
si vous ne tremblez devant rien,
si votre regard ne se détourne pas,
venez vivre l'enfer de l'esclavage de Tama dans les antres des diables !!!
En réchapperez-vous ?
"Toutes blessent la dernière tue !"
Vulnerant omnes ultima necat

Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Karine Giebel est une autrice dont je connais bien l'univers puisque j'ai lu quasiment tous ses romans. Je reconnaîtrais son style vif et percutant entre mille. Pourtant, pour la première fois, et même si ses autres romans n'ont pas tous été des coups de coeur, j'ai pensé que Karine Giebel faisait du Karine Giebel. L'avantage de ce style identifiable, c'est que le lecteur est censé n'être ni surpris, ni déstabilisé. Sauf que là, clairement, j'ai éprouvé un réel sentiment de lassitude. Si encore ce n'était qu'une question de syntaxe… L'histoire en elle-même, découverte avec intérêt au cours des premiers chapitres, m'a vite mise mal à l'aise. Quelle surenchère ! Est-ce qu'il était nécessaire d'en faire autant ? La violence est omniprésente et les schémas semblent se répéter à l'infini. J'ai fini par ne même plus croire à cette histoire et il m'a fallu 21 jours pour en venir à bout, et encore, motivée par une certaine curiosité plus que par une réelle appétence. Bref, je suis déçue. J'ai aimé Karine Giebel, mais peut-être est-il temps que je passe à autre chose…

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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- Mouais, ben finalement ça casse pas des briques...
- Tu rigoles, tu les as quand même avalé super vite, ces 732 pages, ça devait pas être si mauvais !
- Je te l'accorde : même pour moi qui ne suis pas un rapide, ça n'a pas traîné. Rythmé et efficace, oui. Éblouissant et inoubliable, je suis moins sûr...
- T'es vache, regarde un peu la collection pléthorique d'étoiles récoltées par ce roman sur Babelio, y'a certainement une raison !

Voilà. Ça, c'était un extrait du petit dialogue que j'entends dans ma tête depuis que j'ai refermé ce bouquin (un peu dérangé le garçon, limite schizo, hein ?)
Alors, polar addictif ou roman de gare ordinaire ? Thriller magistral et coup de projecteur salvateur sur l'inqualifiable enfer de l'esclavagisme moderne, ou littérature commerciale, simpliste et sans profondeur, artificiellement chargée d'hyper-violence gratuite ?
Entre les deux mon cœur balance, d'où l'attribution de ces 2 étoiles 1/2, tout pile dans la moyenne.

Oui ça se lit très bien, oui Giebbel sait y faire pour nous amener au bout de son pavé sans nous laisser un instant de répit, oui le sort atroce réservé à la jeune Tama nous glace d'effroi, mais bien vite la surenchère de sadisme et la répétition - quasi à l'identique - des scènes de maltraitance, sans que le nouveau chapitre n'apporte rien au précédent, si ce n'est un effet d'accumulation assommant (Giebel serait-elle payée à la page ou au caractère ?), finit par nous abrutir un peu.

Et que dire de cette écriture sèche, sommaire, qui multiplie les lieux communs et les gimmicks éculés sur la vie et la mort ? Des phrases ultra courtes, le strict minimum vital, quelques mots en vrac projetés sur la page, un point, un groupe nominal, un point. Retour à la ligne.
Parfait pour faire monter la tension, exacerber le sentiment d'urgence et la nervosité, mais sur plus de 700 pages, ça use...

Et ces personnages improbables, ces monstres de cruauté, ces véritables caricatures ambulantes qui n'ont plus grand chose d'humain ni de crédible, on en parle ?
Chacun des bourreaux de la pauvre Tama est encore plus barbare que ses prédécesseurs, et même ce "brave" Izri, pourtant capable par moment de se laisser aller à des déclarations d'amour-chamallow et dégoulinantes à souhait, ne peut pas s'empêcher de tabasser un peu la jeune femme quand ses phalanges le démangent de trop. Faut l'excuser, il a connu une enfance difficile...

Tout ceci étant dit, je reconnais que l'héroïne de cette histoire tragique nous touche (comment pourrait-il en être autrement ?) et qu'en dépit des quelques griefs évoqués plus haut, j'ai dévoré ce livre à toute vitesse, comme un McDo appétissant mais bourratif qu'on avale avec plaisir mais qui n'aura jamais la saveur d'un grand plat.

Une chose est sûre : "Toutes blessent la dernière tue" est un page-turner sordide mais efficace, qui a au moins le mérite d'afficher au grand jour, sous le prisme (déformant ?) d'une loupe surpuissante, le drame trop souvent passé sous silence de ces esclaves des temps modernes (le "Global Slavery Index" estima leur nombre à 129.000, en France, en 2018 !).
Glaçant.
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Challenge plumes féminines 2023 – n°33

2ème essai pour cette auteure plébiscitée grâce à un nouveau audiobook. Je connais le titre de nom, ayant vu passer des critiques plusieurs fois mais je n'ai jamais lu son résumé. J'espère l'apprécier plus que le précédent.

Le début est étrange et difficile à écouter, surtout concernant Tama, jeune marocaine de 9 ans enlevée à sa famille sous de bons prétextes en apparence. En fait, elle deviendra l'esclave d'une riche famille française. L'auteure aborde un sujet dur qui, j'espère, n'existe plus (mais j'en doute). Tama, dont ce n'est pas le vrai prénom, doit faire le boulot d'une femme de ménage et d'une cuisinière, tout en ayant qu'un cagibi pour dormir et en subissant des brimades (voire bien pires) quand ça ne va pas. Certains passages sont très durs à entendre, j'ai failli abandonner très rapidement mais je me suis prise de pitié pour Tama et à espérer que sa situation change. L'auteure alterne le récit de Tama avec celui de Gabriel dont on ne sait pas grand-chose à part qu'il semble être tueur à gages. Par contre, quel est le lien avec Tama ? Malgré toute ma bonne volonté, j'ai vraiment du mal avec les scènes les plus violentes de ce roman. Je ne comprends même pas le déluge d'éloges et de coups de coeur pour un sujet pareil et la violence gratuite que subit Tama. À croire que beaucoup de lecteurs sont maso dans leurs têtes, quoique vu le succès de Cinquante nuances de Grey… Je préfère encore voir un bon documentaire sur ce sujet où des solutions vont être mises en place, plutôt qu'un roman de cet acabit. du coup, je ne sais même pas si après celui-là j'en lirais d'autres de cette auteure. Il faudra que je fasse plus attention aux sujets abordés. Je dois être un peu maso moi-aussi car le calme étant revenu pour Tama, j'ai continué ma lecture. Mais arrivé à la moitié et après deux scènes de violences consécutives à la bêtise masculine et machiste, je l'abandonne définitivement. J'aurais aimé savoir qui était Gabriel et sa jeune inconnue mais je n'ai plus le courage de continuer une lecture pareille.

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été la bonne découverte escomptée, tout le contraire plutôt. Je ne suis pas particulièrement fan des scènes de violence à répétition et encore moins à l'égard des femmes. Malgré toute ma patience, je l'ai abandonné à la moitié, soit 9h d'écoute sur 17h. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, les sujets abordés par cette auteure (esclavage, violences faites aux femmes et aux enfants) sont trop durs et réels pour que je les accepte très longtemps. Je lis pour m'évader du quotidien et de la violence des informations, pas pour le retrouver dans mes lectures.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui me propose souvent des opérations « Masse Critique Privilégiée » ainsi que les éditions Belfond pour l'envoi de Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel.
Ce thriller évoque l'esclavage moderne et nous rappelle que la servitude domestique existe partout, même près de nous en France et que cela touche surtout des fillettes, des jeunes filles et des femmes principalement originaires d'Afrique ou d'Asie ; ainsi, de véritables drames humains se déroulent dans le secret du monde diplomatique et dans les beaux quartiers, mais aussi dans les zones pavillonnaires et les cités défavorisées. C'est ce dernier milieu que l'auteure a choisi comme décor de son nouveau roman.

D'abord, j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture, quelque peu agacée par les longueurs de la première moitié de ce livre de 735 pages…
Je comprends qu'il fallait nous faire prendre conscience de la situation de ces fillettes arrachées à leurs familles en difficultés, emmenées du Maroc en France avec de faux papiers, dépossédées de leur identité, vendues à des familles qui vont les traiter en esclaves, les faire dormir dans des buanderies ou des loggias, à même le sol, les humilier, les asservir dans la terreur avec des punitions, des châtiments corporels, le manque de soin et de nourriture et les maintenir dans la clandestinité et l'analphabétisme… Mais cela rend la lecture laborieuse avec une impression qu'il ne se passe rien de nouveau dans une succession de tâches ménagères, de brimades et de tortures dont, comme l'héroïne, on finit par penser que l'on n'en sortira jamais dans une montée en puissance de l'horreur…

Puis j'ai accepté le rythme de la narration à la troisième personne qui partage les points de vue de trois personnages : Tama, l'esclave, Gabriel le tueur et Izri le caïd… Ce rythme est rompu par des passages où les JE des protagonistes s'imposent à nous dans une prise de parole plus intime, dans des monologues en miroir.
Quand, enfin, les évènements se précipitent, le talent de l'auteure se fait jour car les pistes se brouillent, ce qu'on croyait acquis vole en éclat et la réalité n'est plus celle qu'on avait pu imaginer… le dénouement est assez bluffant et mérite que l'on persévère dans la lecture…
J'ai apprécié le travail d'onomastique entre les prénoms oubliés, refoulés et les nouveaux surnoms donnés aux esclaves, le personnage ambigu de Gabriel, véritable archange vengeur ; la thématique de l'amnésie permet la résilience, le regard neuf, le mystère…

En conclusion : un long moment de lecture… Un ressenti assombri par une trop longue mise en mots…
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Deux récits parallèles.
Dans le premier, c'est l'histoire de Tama. Petite fille marocaine, emmenée en France contre quelques euros pour servir d'esclave domestique; un souffre-douleur qui dort par terre, se tait sous les coups et tente de survivre à l'enfer.
En parallèle, quelque part dans les Cévennes, dans un hameau isolé de tout et de tous, une jeune femme blessée, amnésique, débarque chez Gabriel. Gabriel est un ermite, ne sortant de son repaire que pour tuer, méthodiquement, sans remord.

En ouvrant un roman de Karine Giebel, on sait qu'on va plonger en apnée et que les pages vont s'enfiler. Ce roman ne déroge pas à la règle. Il ne m'a d'ailleurs fallu qu'un week-end pour parvenir au bout de cette brique de plus de 700 pages.
Le sujet dérange bien sûr, parce que c'est un vrai sujet. Celui de l'esclavage moderne, celui qu'on ne voit pas, bien planqué au sein de familles souvent "bien comme il faut". Sans doute que le choix de ce thème n'est pas étranger au succès de ce roman qui a remporté plusieurs prix.

Pourtant, de mon côté, j'ai moins accroché qu'à certains autres succès de l'autrice. Evidemment, quand on connait la plume, la fin ne surprend plus même si on se prend parfois à espérer que pour une fois, la dame aurait un peu d'indulgence pour ses personnages.
Et c'est là que la bât blesse. La construction des intrigues de Karine Giebel finissent pas être sans surprise. C'est une recette qui fonctionne, donc pourquoi prendrait-elle le risque de dévier de sa ligne?
Et cette fois-ci, j'ai trouvé qu'on était un peu trop dans la surenchère. Trop de violence, trop de malheurs, trop de "mauvaises" coïncidences... Sans compter qu'il reste pas mal d'incohérences dans la construction du personnage principal de Tama.
Deux exemples:
Alors qu'elle n'est pas instruite, qu'elle a débarqué du Maroc sans rien voir de la France que l'aéroport et l'intérieur de la maison de ses "propriétaires", elle parvient à convertir ses mois de "détention" en jours. La multiplication par 365 apprise spontanément... Sans blague.
Plus tard, bien qu'elle ne sache pas comment on s'habille pour aller au restaurant car elle n'en a jamais vu l'intérieur... Elle reconnait que la voiture de la personne qui vient la chercher est de marque italienne. Mais bien sûr...

Bref, je suis partagée entre le fait que j'ai avalé ce roman presque d'une traite grâce à l'approche de l'autrice, ce qui en soit n'est pas désagréable, et le fait que l'on ressent bien que l'ensemble est trop facile, uniquement là pour en faire un page turner, pour vendre quoi...

Ca ne m'empêchera pas de lire les quelques romans qui m'ont encore échappé et j'espère un jour pouvoir, comme certains lecteurs, éprouver un coup de coeur.
-
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***

Je tiens avant tout à remercier Babelio et les Éditions Pocket pour l'envoi de ce roman.

Tama est une petite fille que la vie a meurtri. Gabriel est un homme que la passé hante. de ces deux histoires, la haine et la torture se mêlent pour ne former qu'un enfer froid et dur... Mais si la vie soudain changeait de sens...

Voilà bien longtemps que je n'avais pas ouvert un thriller... J'ai pourtant répondu présente quand Babelio m'a proposé de lire ce roman de Karine Giebel. Je connaissais l'auteur, je me suis préparée à une histoire difficile. Mais pas assez...

Les deux histoires sont menées en parallèle. J'avoue avoir parfois sauté des passages, trop durs pour moi. Des chapitres entiers voués à la haine, au besoin vital de faire mal, à l'envie d'anéantir. J'ai parfois ressenti comme un trop plein dans la douleur, dans l'atrocité...

Ce roman est noir, il est froid... Mais les petites lueurs d'espoir nous sauvent et font renaître en nous la foi en l'homme, en l'amour...

Je ne vais pas tout de suite renouer avec l'univers de Karine Giebel, véritable reine du frisson... Mais je sais aussi que parfois, la peur a ce petit côté pétillant qui réveille nos sens... Et nous empêche de dormir la nuit...


Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Alors, ce dernier roman de Karine Giebel, la reine du thriller français ? Bon, c'est sans aucun doute un page-turner qui m'a valu une fin de semaine avec des valises sous les yeux (736 pages avalées en trois soirées). Impossible à lâcher. Un très bon suspense donc. Quelques longueurs tout de même et des hasards pas forcément très crédibles mais bon, on passe. Ça se lit très facilement, les nerfs à vif. Bref, on en a pour son argent. Maintenant, ce n'est pas forcément ce que je préfère en matière de polars mais ça, c'est une affaire de goût.
Le sujet ? Une petite Marocaine de huit ans, orpheline de mère, est confiée par son père à une femme, Medja, qui lui promet que sa fille, en France, aura un meilleur avenir qu'au Maroc : elle ira à l'école et pourra ensuite faire des études. On s'en doute, rien de tout cela n'arrivera à la petite qui sera placée chez la cousine de Medja : elle vivra désormais chez les Chalandon, dans la banlieue parisienne. Enfin, quand je dis « vivre », c'est un bien grand mot : Tama deviendra une esclave, travaillera du matin au soir, dormira sur le sol dans une pièce non chauffée, sera traitée pire qu'un animal. Je ne vous cache pas que ce qu'elle subit est à peine soutenable. Âmes sensibles s'abstenir : humiliations, violences en tous genres, viols, privation de nourriture et d'eau sont le quotidien de la petite.
Parallèlement, nous suivons un certain Gabriel qui vit dans les Cévennes au milieu de nulle part avec son chien Sophocle et ses deux juments. C'est un homme bien mystérieux. Il séquestre une jeune femme qui vient d'avoir un accident de voiture près de chez lui. Il compte la tuer. Pour le moment, il l'observe lutter contre la mort. Après, il ira lui creuser une tombe…Qui est cet homme ? Avec quels démons vit-il ?
Karine Giebel s'attaque à un vrai sujet de société : l'esclavage moderne ou esclavage domestique qui touche toutes les classes sociales. La plupart des victimes sont des femmes, 30 % d'entre elles sont mineures. On leur fait miroiter la possibilité d'une vie meilleure. Piégées, privées de papiers, complètement coupées du monde, elles subissent le pire. le roman de Karine Giebel rend parfaitement le calvaire quotidien que vivent ces femmes. Comme je le disais plus haut, c'est à peine imaginable.
Alors, si vous n'avez pas peur d'affronter le pire, allez-y ! Bienvenue en enfer !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Vulnerant omnes, ultima necat
at eae quq ad vos consumpsi me delectaverunt.
Toutes les heures blessent, la dernière tue
Mais j'ai aimé celles passées auprès de vous.
Cette citation latine qui donne le titre au roman de Karine Giebel résume à la perfection ce gros polar de plus de 700 pages.
C'est le premier roman de Karine Giebel que je lis et je remercie Pocket et Babelio de me l'avoir proposé dans le cadre de la Masse Critique Privilège.

C'est un roman dur , noir avec une accumulation de moments de violence.
Mais ce n'est pas que cela.
L'écriture de Karine Giebel est précise , rapide comme peut être la violence.
La lecture des 700 pages est prenante et il est difficile de quitter le livre . on aimerait pouvoir le lire d'une seule traite.
Karine Giebel s'appuie sur un fait de société : l'esclavage moderne, pour défiler la trame de son roman.
Cette violence initiale qu'est l'esclavage irrigue le livre et chacun des personnages hormis Tama petite fille esclave en ce monde.
Aucun des personnages n'est caricatural, la violence de chacun a une raison d'être.
Dans ce panier de crabes Tama va vivre , survivre , se rebeller , se libérer.
Et pour Tama , Izri , Gabriel , Tayri et Lahna ( Lana) toutes les heures blessent la dernière tue , Mais Tama , Izri, Babriel , Tayri et Lahna ( Lana) ont aimé celles passées auprés de vous .
le roman est noir mais l'humanité arrive à poindre.

Tout cela dit , Lire un livre de Karine Giebel reste une expérience, pas toujours simple. La confrontation continue à la violence reste difficile surtout quand elle touche les enfants.
Il me semble que cette expérience restera unique.
Il y a tant d'autres livres à découvrir et à aimer.

Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Une expérience de lecture mitigée. L'intrigue, bien que prometteuse, était assez prévisible.

Karine Giebel excelle dans la création d'une atmosphère oppressante, mais cela étouffe à certains moments le récit.

Malgré ces quelques réserves, l'auteure parvient à maintenir l'intérêt grâce à des rebondissements habilement distillés et des personnages complexes, profondément humains qui suscitent l'empathie.

En somme, une lecture qui oscille entre moments captivants et aspects décevants, offrant une expérience littéraire nuancée.
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