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J'ai complètement englouti ce tome 2. Je l'attendais avec impatience et Ghislain ne m'a absolument pas déçue.

On reste dans du noir , voir du très noir et de l'extrême violence, avec des descriptions parfois horribles et insoutenables. Mais ce roman vous happe et vous emmène dans un univers qui vaut le détour.
L'auteur est sans concessions, aussi bien avec son scénario qu'avec ses personnages. Des personnages plus vrai que nature. Je me suis posée la question du pourquoi adhérer et vouer fidélité a Bordeline. Alors même si Gilberti ne répond pas à toutes mes questions (il reste un tome 3... emoji qui saute de joie !) il y répond quand même en partie.

Bien sur quand on lit ce style de roman, on est obligé de faire des spéculations.. parfois elles sont juste , mais on en a la certitude réelle qu'a la fin.. et parfois on se trompe. Mais une chose est sure c'est que Ghislain est un sacré conteur. Pour moi il fait partie des très grands auteurs français de thrillers. Il maîtrise, il est dans le détail, les personnages sont très travaillés… et le suspens est bien présent.

Une valeur sûre sur qui on peut compter les yeux fermés. D'ailleurs j'ai hâte d'avoir le tome 3 entre les mains et voir jusqu'ou Gilberti va oser nous emmener.
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Ce second tome de la Trilogie des ombres est aussi angoissant et captivant que le premier et les rafales des armes couvrent la musique techno.

Borderline a subi un temps d'arrêt après son offensive vers Belfort et la commissaire Cécile Sanchez est repartie à Paris. le terrain occupé provisoirement par les bandes rivales est rapidement reconquis lors d'une opération quasi militaire qui stupéfie les médias, ridiculise les policiers strasbourgeois et contraint la hiérarchie à demander conseil à Cécile. Faust, la hyène, est libéré de prison au terme de sa peine. Borderline is back !

Ghislain Gilberti nous emmène alors en Arménie à Erevan, chez les fournisseurs de stupéfiants, puis à Rotterdam, d'où la cargaison est véhiculée vers l'est de la France au terme d'un « go slow » qui enterre quelques pandores.

Borderline transfère son PC à l'étranger afin de préparer l'étape suivante de son développement sous le nom « Anges de Babylone ».

Les policiers progressent dans leurs investigations, identifient petit à petit les têtes de l'hydre infernale et localisent ses constellations en décryptant la technique de recrutement de Borderline et en listant les adolescents fragiles qui ont potentiellement le profil type pour être recruté par une des branches de l'organisation. La police interpelle alors une des sept têtes de Borderline, provoquant en riposte un tsunami de violences … qui annonce un troisième tome explosif !

En 4 parties, 118 chapitres et 623 pages, ce roman accumule 4 scènes de torture, et environ 118 cadavres et 623 blessés. le lecteur en sort abasourdi et comprend que le trafic de stupéfiants n'est pas l'apanage de dealers cool style SHIT de Jacky Schwatzman mais la source de revenus de bandes terroristes dont le but est de subvertir puis détruire nos sociétés.

Face à eux, des hommes et des femmes, juges et policiers, se dépensent sans compter mais leurs efforts sont en partie annihilés par le sabotage des corrompus et ils paient (avec leurs familles) un lourd tribut dans cette croisade. C'est l'un des mérites de Ghislain Gilberti de leur rendre l'hommage qu'ils méritent et de nous alerter sur ces menaces.
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Ghislain Gilberti, deuxième !

Les Anges de Babylone, vaste programme.
L'on pourrait parier, comme ça, sans rien connaître de l'auteur, sur une communauté à but exclusivement humanitaire.
C'est tout le contraire car ces anges monothéistes n'adorent qu'une seule idole, non, pas Billy, mais exclusivement celle génératrice de chaos absolu !

Départ canon, focus sur une guerre de gangs, donc de territoire, au déroulé implacable.
Puis de retrouver une vieille connaissance en la personne de Cécile Sanchez, spécialiste incontestée (qui le fut pourtant outrageusement dans Sa Majesté des Ombres que vous vous devez de dévorer avant d'entamer celui-ci) en matière de groupuscule terroriste à l'organisation aussi rigoureuse que les moyens mis en oeuvre pour alimenter son compteur perso en points « purgatoire ».

Haletant, nerveux, sans temps mort véritable, ces Anges méritent très largement ce petit coeur avec les doigts brandi comme un étendard sur lequel serait inscrit en lettres d'or «panard de lecture certifié».

Outre un scénario parfaitement huilé, Gilberti, funèbre magicien qui aurait troqué sa baguette pour une grenade à fragmentation, dépeint dans les moindres détails le fonctionnement hyper hiérarchisé et codifié de ces anges déchus, développant par là même, sous nos yeux ébaubis, un univers dangereusement crédible régi par un sociopa...un méchant tout plein répondant au doux sobriquet de Faust Netchaïev, le gars qui, à l'instar d'une tatie Danielle puissance 1000, ne vous connait pas mais vous déteste déjà.

Bien vs mal sans jamais verser dans le manichéen sirupeux, cette seconde mouture fait encore et toujours place à l'action pur jus tout en multipliant les twists de folie, histoire de ne pas être taxée d'Arpagon du thriller.

Les pages défilent, le palpitant s'accélère méthodiquement, le temps s'abolit, vous êtes bien en train de boulotter un Gilberti, y a pas à tortiller.

Puisse cette trilogie se terminer en apothéose (on partirait plus sur le bain de sang, on va pas s'mentir) car il n'existe rien de pire que de surkiffer d'la balle qui déchire sa gaine un récit qui, au final, ferait pschiiiiit. Bon, peut-être deux récits mais l'idée générale reste la même...

J'abjure, j'enjoins, j'ordonne sa lecture séance tenante !
Oups, j'allais oublier, s'il vous plaît...
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Borderline s'est mis en sommeil après l'épisode policier de Belfort et la commissaire Cécile Sanchez est repartie dans son bureau de Nanterre. La nature ayant horreur du vide, le trafic de drogue en Alsace a été repris par les frères Hamid. Mais une opération millimétrée et de large envergure menée par un gang rival pulvérise ce réseau, à la stupéfaction de la police et des médias. Parallèlement, Faust Netchaïev est libéré de prison à la fin de sa peine. Cécile Sanchez est rappelée à Strasbourg, car selon toute apparence Borderline est sorti de son sommeil. ● J'avais beaucoup aimé le tome 1 mais là, c'est une vraie déception. ● Les invraisemblances sont monumentales, à la limite du comique tellement c'est gros. ● Les personnages, déjà caricaturaux dans le premier tome, sont ici de véritables clichés sur pattes. ● L'écriture est bâclée, la syntaxe est souvent bancale, les répétitions, les tournures maladroites pullulent ; il y a même des personnages qui changent de nom en cours de route comme Pablo qui devient Pedro quelques pages plus loin. ● Je comprends bien que chez Gilberti l'intrigue et l'action prime le style, comme dans la quasi-totalité des romans de ce genre, mais il y a des limites au relâchement de l'écriture. On a un peu l'impression que l'auteur se fiche de ses lecteurs. ● Il y a aussi trop de détails superflus, trop de descriptions d'armes qui ne peuvent intéresser que les seuls connaisseurs, trop d'apologie de la drogue, trop de violence qui devient grotesque à force de surenchères ; certaines scènes de plusieurs pages pourraient être résumées en un petit paragraphe sans que le sens en pâtisse et cela améliorerait le rythme du récit. ● Je vais m'arrêter là et ne lirai pas le troisième tome.
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C'est une nouvelle fois une grosse claque. Quelle ambiance ! Quelle intensité ! Les personnages sont superbement travaillés. L'histoire, écrite avec une plume aiguisée est dense et profonde. On peut dire que l'auteur ne ménage pas son Héroïne. On pourra noter quelques situations exagérées, mais ô combien pardonnables. Je trépigne d'avance en attendant la sortie du troisième tome. Vivement !

25 Dec. 2020: Une relecture toute aussi passionnante que la première. 0% ennui, 100% divertissement, 200% plaisir. Je peux maintenant aborder le troisième tome et profiter pleinement du dénouement de ce chef-d'oeuvre.
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Immersif et chirurgical. Deux adjectifs qui collent à la peau de Ghislain Gilberti depuis ses débuts. Les anges de Babylone ne font que confirmer ces qualificatifs.

Deuxième tome de sa Trilogie des ombres, après l'étonnant thriller qu'est Sa Majesté des Ombres. L'auteur enfonce le clou, au point de piercer l'univers de la drogue au plus profond de sa chair nécrosée.

Là où nombre d'auteurs vont à l'essentiel et survolent les sujets, Gilberti est dans la démarche opposée. Premier tome : 700 pages, second tome : 600 pages.

En lisant cette fresque apocalyptique d'une société gangrenée, le lecteur est en immersion totale dans le trafic de drogue organisé et dans l'enquête qui tente de faire tomber l'organisation dénommée Borderline. Une lecture bourrée de détails, comme si le lecteur était au plus près du terrain, au point d'en devenir omniscient des deux cotés de la barrière morale.

Sauf que rien n'est tout blanc ou tout noir. Les membres de l'organisation Borderline sont des psychopathes capables des pires horreurs pour arriver à leurs fins. Et pourtant, certains sont des êtres plus complexes qu'il n'y parait de prime abord. Idem pour les flics, avec des querelles internes vécues de l'intérieur.

Ce second épisode est l'occasion de retrouvailles avec Cécile Sanchez, spécialiste en criminologie et en synergologie, membre de la section d'élite de l'office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). le genre de personnage qui est entré dans l'imaginaire collectif du polar. Mais elle n'est pas seule. Trafiquants ou flics, le rôle de l'équipe est essentiel, l'auteur insiste là-dessus.

Avec ce nouveau roman, Ghislain Gilberti déclenche l'enfer. C'est une vraie guerre qui se déroule dans toute l'Alsace, qui en devient un véritable champ de bataille.

Un longue première partie explosive au plus près de l'organisation structurée d'un trafic à grande échelle (de quoi imaginer avec horreur ce qu'il se passe dans notre dos, lorsqu'on à les yeux tournés sur notre petite vie). La suite avec la confrontation sulfureuse entre les deux parties (et au sein des deux « entités »).

L'intrigue est incroyablement détaillée, sans que le souffle chaud ne retombe, avec une volonté de décrire tous les rouages d'une organisation et de l'investigation qui la combat. L'écrivain fait à nouveau preuve de minutie et son récit est foisonnant.

Les anges de Babylone est digne d'un scénario qui pourrait prendre vie sur le petit écran, épisode après épisode, creusant au plus profond son sujet. Avec des personnages aux traits et caractères marqués que l'auteur ne ménage vraiment pas…

Cran après cran, il descend dans les limbes. Pas à pas, il monte dans la violence qui ne semble avoir aucune limite. Jusqu'à une fin asphyxiante (avant la suite à venir).

Ghislain Gilberti tatoue une nouvelle fois sa singularité avec ce pavé dans l'enfer du trafic de drogue. Avec Les anges de Babylone, tel un sniper, il surveille, vise et touche avec une précision chirurgicale, au plus profond de sa thématique. le tout sans se perdre en route, pour une trilogie immersive qui approchera au final les 2 000 pages.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Avant de vous donner mon ressenti sur cette lecture, je dois faire amende honorable et vous avouer que j'y ai peut-être été un peu fort quant aux propos que j'ai tenu au sujet du premier roman de cette trilogie qu'est Sa majesté des ombres. En fait, mon problème est que si je maintiens mes écrits, la langue française ne me permettra pas de qualifier ce deuxième volet tant il est encore un cran au-dessus. (si le dernier volet, qui serait à priori prévu pour septembre, maintient cette croissance de qualité, je serais dans l'obligation de vous faire sa critique en martien, je n'aurai pas le choix…)
2ème point qu'il vous faut savoir avant d'entamer Les anges de Babylone : ne vous aviser surtout pas de le lire si vous n'avez pas lu avant Sa majesté des ombres. L'un n'est pas dissociable de l'autre et force est de constater qu'il s'agit d'une vraie trilogie (j'entends par là qu'il s'agit en schématisant d'un seul et même roman mais répartit en 3 volumes)
Maintenant, qu'en est-il de cette lecture ? Comment qualifier ce qu'aucun autre roman à lui tout seul n'a été à même de me faire ressentir ? Quel vocabulaire choisir pour retranscrire ce qui m'a tellement fait vibrer de bout en bout ? Je serais tenté de vous dire que ça m'est compliqué, mais j'en suis rendu à un stade avec cet auteur que ça en devient carrément complexe. L'idéal serait que je puisse vous transmettre les émotions que j'ai vécu mais cela n'est pas encore du domaine du possible.
Je crois être passé par toutes les émotions possible et imaginable, et je dois l'avouer, je suis même passé par les larmes tant j'ai été pris aux tripes. Fait très rare lorsque je lis des romans dit « thriller ».
Ghislain Gilberti est pour moi l'un des auteurs actuels les plus talentueux qu'il m'ait été donné de lire. Sa plume est tellement percutante, juste et vraie que ses mots ne vous parlent plus, ce sont les vôtres. Les scènes qu'il vous décrit, vous ne les lisez pas, vous les vivez. Et c'est en parti à cause de ça que la lecture de ses romans (et particulièrement ces 2 derniers romans tout en oubliant pas Dynamique du chaos) est aussi incisive.
Je n'ai pas pour habitude de faire de résumé de mes lectures, ni décrire les différentes parties d'un roman pour donner envie aux autres de lire mes lectures et je ne vais déroger à cette règle car je n'aime pas ça (le risque de spoil est beaucoup trop grand à mes yeux) et surtout, je ne suis pas doué pour ça. En revanche, tout ce que peux vous dire c'est que si vous êtes amateur de thrillers, ce roman est fait pour vous. Si vous êtes amateur de thrillers qui sortent des sentiers battus, ce roman est fait pour vous. Si vous êtes amateur de séries télévisées qui font le buzz actuellement de part leur rythmes et leurs scénarios, ce roman est fait pour vous. Je vais même aller plus loin : si vous n'avez jamais lu, jamais acheté de roman jusqu'à aujourd'hui, ce roman est aussi fait pour vous !!!
D'ailleurs, en parlant de scénario……Pouaaaaaahhhhh !!!! Quelle claque !!!! Sincèrement, je ne sais pas comment peuvent germer de tels scénarios dans la tête de ces auteurs, ils forcent mon admiration et celui-là particulièrement. En ce qui nous concerne avec ce roman, je n'imagine pas le travail colossal qu'à dû demander cette histoire, car au-delà du livre des Anges de Babylone en lui-même, il a certainement dû falloir y penser dans son ensemble en amont, certaines idées ont dues arriver en court de route et il a fallu les intégrer sans dénaturer la trame initiale, les incorporer de manière cohérente, crédible et intelligemment… J'en ai mal au crâne rien que d'y penser 😉
Vous l'aurez compris, ce livre est pour moi un pur coup de coeur qui sort des tripes et je n'aurais jamais assez de mots pour vous dire à quel point passer à côté d'un tel bonheur littéraire serait une magistrale erreur.
Vous savez donc ce qui vous reste à faire ? foncez vite chez votre libraire le plus proche et n'en sortez pas tant qu'on ne vous a pas remis entre les mains Les anges de Babylone.
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On pouvait se demander si – et comment – Ghislain Gilberti allait maintenir le rythme et le suspense au niveau du premier tome… eh bien autant le dire tout de suite, c'est réussi. Parfaitement réussi, même !

D'abord en nous réservant quelques surprises, des bonnes, des moins bonnes. Et en faisant entrer dans l'histoire de nouveaux personnages. C'est toujours aussi rythmé, toujours aussi efficace, et peut-être encore un petit peu plus pervers !

Avec Borderline, tout se paye comptant. le droit à l'erreur, cela n'existe pas. Soit vous parvenez à les prendre en défaut, du premier coup, soit vous risquez fort de le payer cher et pour longtemps.

Et puis… et puis on découvre plus en détails ces odieux méchants, dont on découvre – et c'est particulièrement appréciable – qu'ils sont humains. Déshumanisés, pour certains, mais humains. On en apprend également davantage sur la Voix, que l'on avait vu à l'oeuvre dans le tome 1, mais sans s'y attarder. Enfin, on comprend que l'ambition de l'Hydre ne se limite pas aux activités criminelles que l'on connait déjà. Qui sont-ils vraiment, ces anges de Babylone ?

Cécile Sanchez fait également son retour sur le devant de la scène, et l'auteur prend visiblement un malin plaisir à la concasser, au point que l'on en vient à se demander si elle va résister.

La lecture se déroule en apnée. Mais la fin du tome ne marque pas le moment on l'on pourrait reprendre son souffle : il semble bien que nous ne respirerons de nouveau qu'à la fin de la trilogie !

Alors, si vous êtes disposés à vous entraîner à retenir votre respiration, si vous pouvez vous permettre quelques nuits blanches, et si vous n'êtes pas incommodés par le sang qui gicle – sur les murs, dans les caniveaux – et par les crânes qui explosent, ce livre est pour vous ! Mais attention : veillez à avoir le tome 3 à portée de main, pour pouvoir enchaîner !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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J'avais beaucoup apprécié le tome 1 sa majesté des ombres, donc en attaquant le tome 2 "les anges de Babylone" de Ghislain Gilberti, j'avais un peu peur d'une déception, mais c'est tout le contraire !
Comme le premier tome, beaucoup de violence, du noir, voir du très noir et des meurtres particulièrement horrible par moment.
On retrouve avec plaisir Cécile Sanchez qui va être encore bien malmenée dans ce tome, avec une enquête bien difficile pour démasquer les bordelines de retour.
Le rythme est soutenu, difficile de poser le roman et pourtant il fait 600 pages.
Seul bémol que j'avais déjà évoqué en lisant le tome 1, l'abondance de personnages et la difficulté à mémoriser qui est qui par moment.
Indispensable de lire le tome 1 avant celui ci et j'ai hâte de lire le tome 3 maintenant !

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Le premier tome de « la trilogie des ombres » avait été une brutale expérience qui m'avait pour le moins chamboulé. Pour attaquer cette suite, j'ai donc pris toutes mes précautions. J'ai remonté ma capuche, j'ai rechargé mon arme, j'ai affuté mon couteau afin de repartir au combat.

Le choc entre les camps ennemis poursuit sa montée en puissance. D'un côté, on retrouve notre héroïne commissaire et son équipe extrêmement motivée pour déjouer les plans de Borderline. de l'autre, on renoue avec notre équipe de psychopathes insaisissables qui continuent leurs exactions. le récit alterne entre les deux faces de cette guerre. Mais petit à petit, l'auteur semble nous ouvrir les portes de l'organisation criminelle et on en apprend un peu plus sur les membres.

Tous les ingrédients qui faisaient la qualité de l'épisode précédent sont une nouvelle fois présents. La violence continue de hanter les situations. Alliée au comportement instable des protagonistes, elle diffuse un sentiment de stress permanent. le suspense repose sur ces scènes de grande tension, toujours sur le fil. En tant qu'observateur, le lecteur assiste impuissant à ces démonstrations de force stupéfiantes. Il subit les coups de pression qui parsèment l'histoire et se retrouve pris au piège de l'atmosphère asphyxiante.

L'auteur traite son sujet en profondeur. Il prend le temps sur les 600 pages de nous narrer l'enchainement des évènements. Sans raccourci, il décrit avec précision chaque scène et aucun détail ne nous est épargné. Même s'il est un peu manichéen, le résultat est d'un réalisme déroutant et prend aux tripes. Immergé au sein de cette animosité, on n'en sort pas indemne. Ghislain Gilberti, avec ce deuxième volet sombre, très sombre, prouve qu'il connaît son sujet et c'est plutôt inquiétant ! Maintenant que je suis bien imprégné des personnages, j'ai hâte de voir comment va se terminer ce funeste affrontement !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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