Chaque année, j'ai la chance de découvrir un roman qui me marque tout particulièrement et je crois bien, non en fait j'en suis sûr, que je viens d'avoir celui de cette année entre les mains. Et maintenant je fais quoi ? je lis quoi ? où vais-je ? dans quel état j'erre ? ( de la bibliothèque bien sûr 😉 )
L'histoire de ce livre a déjà commencé d'une manière très particulière en ce qui me concerne puisque c'est la première fois que je rencontrais un auteur avant même d'en avoir lu la moindre ligne. On a eu la chance de rencontrer
Ghislain Gilberti et sa compagne Seve Clement, (c'est important pour moi de la citer car elle fait partie intégrante de cette rencontre. L'osmose et la symbiose que l'on a ressenti de ce couple nous a marqué) lors du dernier salon de Saint Maur en Poche. Qui soit dit en passant est un passage obligé pour tous les amoureux de la lecture qui se respectent, son organisation est orchestrée comme du papier à musique et les échanges avec les écrivains sont justes magiques. Donc, pour en revenir à l'auteur, non seulement je n'avais lu aucune ligne, mais je ne connaissais rien de l'homme, ni de son parcours de vie. C'est donc d'un oeil sans préjugé, ni apriori que je l'ai rencontré. Je ne vais pas vous conter notre entrevue mais je peux juste vous dire que sa plume ressemble à l'homme avec qui nous avons discuté : Dur, sensible, respectueux, humble, torturé, complexe, heureux (même si on a bien senti que l'exercice de la rencontre avec les lecteurs n'est pas son hobby préféré et je peux le comprendre), passionné et surtout passionnant. Bref je vais m'arrêter là sinon il ne va plus pouvoir enfiler ses baskets 😉. En terme clair et pour clore cet aparté, ça été pour nous l'une des plus belles, si ce n'est la plus belle rencontre du salon et je vous invite sans réserve à venir le rencontrer si l'occasion se présente à vous.
Après avoir lu les quatrièmes de couverture des livres qu'on lui avait acheté sur le salon (oui, nous sommes faibles et nous avons craqué, j'avoue), j'ai lu l'annotation de
Sire Cédric sur la couverture de ce «
Sa majesté des ombres » (Pour info : « Ce thriller est une drogue dure ») et j'ai trouvé ça limite par rapport au passé de Ghislain…Je la trouvais « facile » et déplacé. Oui mais ça, c'était avant d'avoir lu ce roman…. Après, ce n'est plus la même…. En fait, les mots de
Sire Cédric ne sont pas à prendre au 2ème ou au 3ème degré, mais bien au 1er : Ce livre, cette histoire, ces personnages vous pénètrent, s'infiltrent dans vos veines et vous font voyager dans une autre sphère. Une fois que vous aurez posé vos yeux sur ce roman, vous en serez accroc et vous allez pleurer quand vous l'aurez fini car vous n'aurez plus votre dose… Pardon Mr Sire Cédric d'avoir douté et d'avoir jugé sans savoir 😉
En ce qui concerne le scénario, l'auteur nous disait lors du salon qu'il l'avait pensé comme une série. Je confirme que sa pensée a été couché sur papier comme il l'avait imaginé et que ça marche du feux de dieu. La première partie du livre est tout simplement hallucinante et j'ai failli aller m'acheter un gilet pare-balle tellement je m'y croyais et tellement j'avais l'odeur de poudre (à canon, pas la drogue) dans le nez. Et là, quand j'ai terminé ce 1er chapitre et que j'ai regardé ce qui me restait à lire, je me suis posé la question ce qui allait bien pouvoir suivre. C'est tellement une histoire à lui tout seul que j'ai dû faire une pause avant de continuer. Et bien, croyez moi, vous n'allez pas être déçu du voyage, la suite ne va pas baisser en intensité et va vous scotcher à votre canapé jusqu‘à ce que vous ayez lu la dernière ligne. Ça file à toute allure, c'est rythmé, c'est bien écrit et c'est addictif au possible.
Et une fois la dernière ligne lue, c'est là ou survient LE drame du livre…sa sortie s'est faite en juin 2018, et nous sommes en ………juin 2028. Je sens que le temps va être long, mais long jusqu'à la sortie du tome 2 !!!
J'espère très sincèrement en convaincre quelques-uns de lire ce roman car je n'avais encore jamais lu la plume de cet homme là et je ne peux que vous confirmer que je ne suis pas près de la lâcher.
Sa majesté des ombres est le titre de ce roman, mais l'auteur est une majesté qu'il est grand temps de mettre en lumière.