One Dark Window

Le hasard fait parfois très bien les choses. J'ai craqué sur ce roman au détour d'une couverture (magnifique) et de la promesse d'un conte gothique, je suis tombé en définitive sur un véritable petit bijou !!
Dans un monde qui est affligé d'une malédiction ancienne, Elspeth Spindle, infectée depuis son plus jeune âge, sait ce que “secret” veut dire. Si on découvre que sa famille a caché son état aux physiciens du roi, ils tomberont tous, elle en premier. Mais ce secret n'est pas le plus important qu'elle recèle : dans sa tête vit un monstre, aussi astucieux que terrifiant. Quand elle fait la rencontre de Ravyn, chef des Destriers, il devient de plus en plus difficile de cacher la présence du Cauchemar...
Vous voulez un conte gothique, une romantasy qui va vous faire vibrer à l'unisson des personnages sans compter une intrigue tortueuse à souhait et des personnages qui vous touchent dès les premières pages ? Ne cherchez pas plus loin, vous avez tout ça et bien plus encore avec ce premier tome !
L'autrice a réussi à m'emporter dans son univers au fil des chapitres, avec sa maîtrise du récit, au fil des cartes qui se dévoilent, au fil des personnages aussi. Et que dire de la relation Elspeth/Ravyn ! J'ai été investi dans leur relation comme je l'ai rarement été pour des personnages de fiction.
Mais ma préférence va sans aucun doute au Cauchemar, monstre ambigu s'il en est et complètement fascinant.
Un premier tome à découvrir - perso, j'ai déjà commandé le second !

J'ai été très attirée par la couverture de One Dark Window, et je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans son histoire. Au final, même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai passé un bon moment de lecture.

Ce qui m'a plu :

- L'atmosphère , sombre et mystérieuse.
- le système de magie : des cartes qui confèrent des pouvoirs, en opposition aux citoyens qui se font infecter et qui développent leur propre magie.
- La relation ambiguë entre Elspeth et le Cauchemar qui vit en elle. Même si le Cauchemar poursuit son propre agenda, et qu'il a besoin d'Elspeth pour y parvenir, j'ai parfois ressenti un amour paternel de sa part. Entre effroi, alliance et manipulation, leur relation est probablement ce qui m'a plu le plus !

Ce qui m'a moins convaincue :

- le ennemies to lovers : c'est le trope de base de la relation entre Elspeth et Ravyn, mais on va pas se mentir, il est vite mis de côté. L'animosité entre nos deux “ennemis” fait très (trop) rapidement place à l'amitié puis aux sentiments amoureux.

Cette lecture a été une déception, victime d'un très mauvais choix de ma part.
J'ai beaucoup de mal avec le trope "enemies to lovers", je le trouve rarement crédible, souvent très cringe avec des scènes smut dont je me passerai bien.

J'ai découvert One Dark Window suite à une review sur le booktok. La personne partageait ses dernières lectures marquantes et elle a présenté One dark window comme étant le livre avec le système de magie le plus original qu'elle avait lu.

Cet argument m'a beaucoup parlé et je l'ai aussitôt ajouté à ma wishlist. Un an plus tard, le voilà dans ma PAL et avant ça je ne me suis jamais dis que ça pourrait être pertinent de regarder d'autres avis. 😆

Effectivement, si j'avais su que c'était de la romantasy enemies to lovers, j'aurai très certainement passé mon chemin. Si c'est le genre de livre que vous adorez, je pense que vous aimerez beaucoup One dark window.
Moi je n'ai pas du tout apprécié. 🙃

Alors oui, le système de magie est intéressant, le prémisse nous présente un contexte où deux magies s'affrontent, une magie "naturelle" et une magie "sous contrôle". Les humains qui peuvent utiliser la première ont survécu à une fièvre et sont considérés comme des abominations, des infectés.
La deuxième découle de cartes dans lesquelles de la magie a été enfermé. Seuls les propriétaires de ces cartes peuvent donc utiliser la magie de manière légale.

Franchement, j'aurai adoré que le livre se concentre sur la lutte entre ces deux magies et leurs enjeux politiques. À mon goût ça prend vraiment trop peu de place dans le bouquin.

À la place, l'intrigue se concentre donc beaucoup sur le développement de la relation de ces fameux enemies to lovers... avec des descriptions très cringe où l'héroïne adore se faire caresser par des doigts à "la peau rugueuse et durcie." 😭
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J'ai trouvé cette petite duologie assez agréable à lire.
En effet, le système de magie change de d'habitude, c'est Card Captor Sakura, mais en dark fantasy type médiévale occidentale, ça change.
Cela m'a tout de même beaucoup (trop) fait penser à Vespertine de Margaret Rogerson, avec l'ambiance un peu roman gothique, magie, monstre dans la tête…
Mais c'est une jolie variation du même thème, et j'ai beaucoup aimé le parlé rimé du monstre :
“The berry of rowans is red, always red. The earth at its trunk is dark with blood shed. But a Prince is a man, and a man may be bled. He came for the girl… And got the monster instead.”

Un système de magie très intéressant et très original mais malheureusement je n'ai pas réussi à m'attacher ni à l'histoire, ni aux personnages, ni au dénouement.

Ce n'est donc pas une mauvaise lecture en soi mais une histoire dont je ne me souviendrais pas dans quelques mois et je ne pense pas continuer la série.