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EAN : 9781529150506
384 pages
Del Rey (19/09/2023)
3.74/5   17 notes
Résumé :
Effy Sayre has always believed in fairy tales. Haunted by visions of the Fairy King since childhood, she’s had no choice. Her tattered copy of Angharad—Emrys Myrddin’s epic about a mortal girl who falls in love with the Fairy King, then destroys him—is the only thing keeping her afloat. So when Myrddin’s family announces a contest to redesign the late author’s estate, Effy feels certain it’s her destiny.

But musty, decrepit Hiraeth Manor is an impossi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
*Lecture en VO - Abandon à 50%*

A Study in Drowning a été une lecture en montagnes russes. le début était vraiment prometteur, avec un univers intéressant ; opposition entre deux pays avec une ségrégation des peuples entre eux, grande importance de la littérature, où la matière est considérée comme la plus prestigieuse à étudier, mélange d'époque dans un fantasy dépaysante, avec l'évocation de la magie/peuple Fae et l'utilisation de voitures et de cigarettes.

L'univers est relativement complexe, avec le "Drowning", une brusque montée des eaux qui a englouti une partie du pays, ou encore la magie des "Sleepers" qui avait l'air intéressante (les héros décédés de Llyr, qui veille sur la nation par une soi-disant magie). Malheureusement, cette magie n'est que rarement évoquée par la suite, et j'ai l'impressions que c'était plutôt un ensemble de croyances d'un partie de la population, qui s'avère faux. Dommage.

Et puis on en apprend plus sur Effy, dont on suit le point de vue, à travers ses réactions, ses pensées et ses interactions avec les autres... Et là ça a commencé à coincer. J'ai pris en grippe l'héroïne. Dans les premières pages, elle est victime de misogynie, seule femme dans un collège composé d'hommes uniquement (pourquoi elle a été acceptée et aucune autre femme reste tout de même un mystère. Surtout qu'elle ne semble pas vraiment douée en architecture). Les personnages masculins semblent ne remarquer que son joli minois et s'arrêter aux apparences.

Et elle fait EXACTEMENT la même chose avec Preston quand elle le rencontre, l'agressant pour une raison stupide, comme quoi il a pris "ses" livres à la bibliothèque. Une bibliothèque universitaire n'est elle pas faite pour avoir des emprunts de livres?

Ben oui, mais là, lui est Argantian, vous comprenez, donc il n'aurait pas le droit d'étudier un "héros littéraire" de Llyr.

Au delà de ce que Effy a vécu, et qui la rend fragile (que j'avais deviné dès la première évocation de l'autre personnage...), elle ne fait aucun effort, sur rien, pour se remettre en cause. Elle va dans un sens uniquement si c'est dans son intérêt. Je l'ai juste trouvé antipathique au possible, sans aucune évolution apparente à la moitié du livre.

L'autre personnage principal, Preston est... transparent au mieux. Je n'ai rien ressenti pour le personnage ; il a un but et une étude à mener, mais c'est tout.

Ianto a un peu plus de profondeur, même si j'ai aussi deviné très rapidement où le scénario allait nous emmener.

Ce qui m'a fait tenir, forcer la lecture jusqu'à la moitié, c'est le scénario et les idées de l'autrice. Elle questionne beaucoup de choses, sur l'écriture notamment, sur l'appartenance d'un texte entre auteur et lecteurs, que l'impact qu'un roman peut avoir sur ses lecteurs. Est ce qu'un auteur antipathique, avec des actes qui ne plaisent pas au lecteur, doit impacter le plaisir de lecture de son oeuvre, si les textes ne reflètent pas ces idées ?

Ce sont des réflexions ultra intéressantes pour moi.

La découverte de la maison, délabrée, lugubre, a aussi été un très bon moment, qui a relancé ma lecture. L'atmosphère gothique de cette demeure est bien rendue, dérangeante à souhait.

Ca n'aura pourtant pas suffit à m'accrocher pour la fin du roman. Effy ne s'améliore toujours pas, l'objectif de départ, qui l'a fait voyager à travers la moitié du pays, semble quasiment oublié (ben oui, un autre objectif est dans son intérêt à elle, alors pourquoi s'embarrasser du reste ?) et je n'arrive pas à croire aux autres personnages. le fond de l'univers qui m'intéressait tellement s'efface peu à peu, ne seravnt que de décor.

Je pense que j'aurais pu continuer, pour l'envie de connaitre la fin, si Effy ne m'agaçait pas autant.

Un roman qui n'était pas pour moi.
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Ava Reid est une de mes autrices préférées depuis son merveilleux Juniper & Thorn qui a directement rejoint mon top 3. Elle s'attaque là à une de mes ambiances favorites : la Dark Academia. Que demander de mieux ? Sa plume est toujours aussi belle et poétique, elle a vraiment un talent pour décrire des ambiances pesantes et gluantes qui s'accrochent à la peau. Ses métaphores sont belles et imagées, son travail de la langue toujours aussi agréable. L'ambiance dark academia est parfaitement respectée, même si la majorité de l'intrigue ne se déroule pas dans l'université même, mais au manoir de Hiraeth.
Les thèmes de l'académie sont toujours centraux avec ces deux étudiants qui tentent de prouver une potentielle manipulation de la part d'un auteur respecté. La littérature, la recherche et l'étude sont donc centrales à l'histoire. le côté fantasy avec le Fairy King qui poursuit Eddy s'équilibre parfaitement avec cette ambiance académique.
J'ai particulièrement apprécié son point de vue féminin sur l'académie et sur la misogynie rampante qui gangrène toujours de nombreux campus. Effy fait face à une discrimination continue de la part de ses pairs masculins, seule étudiante du cursus d'architecture, rejetée par celui de littérature. Effy se bat tout au long du livre contre cette société sexiste, elle se bat et ne lâche jamais prise. Ce sont donc des thèmes forts comme la recherche d'identité, la place de la femme dans les lettres et la domination masculine qui sont abordés ici. Elle aborde donc également le problème des agressions sexuelles et des traumatismes qui en résultent, inhérents à une société masculiniste et misogyne.
L'atmosphère est le gros point fort du livre à mes yeux. Elle est onirique, envoûtante, chargée. le folklore celtique est parfaitement utilisé, la protagoniste est douce, mais forte, attachante et courageuse. Un vrai plaisir, bref, j'ai adoré !
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L'ambiance générale m'a complètement conquise, un manoir qui tombe petit à petit dans la mer ? Hanté par des fantômes ou bien the evil Fairy King lui-même ? Entre mythes et réalité, l'auteure nous embarque dans un vieux manoir qui regorge de secrets et où nos deux protagonistes vont devoir enquêter pour découvrir les mystères qui se trouvent entre ces murs.
🕯
J'ai d'abord eu du mal avec le personnage d'Effy, je la trouvais notamment très injuste envers Preston mais j'ai fini par la comprendre et on ne peut rester insensible face à ce qu'elle vit. Elle a été victime d'une agression sexuelle quelque temps après son arrivée à l'université d'architecture car à cette époque, les femmes n'étaient pas admises en lettres et tout ça la pèse quand elle voit que Preston, le personnage masculin, à le droit d'étudier dans la filière qu'elle convoitait tant malgré ses origines et le conflit passé qu'il y avait entre les deux peuples. Ils vont finir par s'allier et travailler ensemble sur la thèse de ce dernier, qui n'a pas l'esprit aussi étriqué que les autres hommes de l'époque.
🕯
Preston respecte et a énormément d'estime pour Effy, c'était très plaisant de les voir travailler main dans la main et de découvrir en même temps qu'eux la vérité sur les écrits de Myrddin. Ce sont deux personnages que j'ai vraiment adorés et ils étaient mignons ensemble, ils se completaient beaucoup. C'est une enquête palpitante qui ne finira pas de vous étonner et je peux vous dire que la fin est pleine de suspense et de révélations surprenantes ! J'avais quelques doutes mais je ne m'attendais pas à tout ça. C'est un roman qui plaira à beaucoup de personnes. Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement donc on est loin du coup de coeur mais je dois admettre la qualité du récit, de la plume et des thèmes abordés. Je ne pense pas lui rendre justice mais vraiment lisez le
Note : 7.5/10
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On suit Effy, étudiante en architecture qui est sélectionnée afin de restaurer la maison décrépie de son auteur favori décédé 6 mois plus tôt.

❤️ 𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷'𝗮𝗶 𝗮𝗶𝗺é
•La plume de Ava Reid est toujours aussi belle et remplie de métaphores et de poésie, c'est superbement écrit.
•L'ambiance dark et mystique qui intègre des elements de folklore que j'ai trouvé un peu flippante parfois avec ce manoir qui tombe en ruine et ce roi Fae sombre.
•La romance entre Effy et Preston, douce et jolie, il est le seul homme intègre de ce roman et traite Effy avec respect et confiance, il est toujours là pour elle.
•Comment est exploré la relation lecteur/auteur, l'inspiration de ces derniers et la face cachée de certaines histoires.
•Dans un monde super sexiste, comment certaines femmes font pour se faire entendre et la façon dont Effy se bat malgré un environnement défavorable: mère alcoolique, son auteur favori n'est pas ce qu'il semble être, un professeur abusif…

𝙐𝙣 𝙧𝙤𝙢𝙖𝙣 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙩𝙢𝙤𝙨𝙥𝙝𝙚𝙧𝙚 𝙫𝙧𝙖𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙥𝙤𝙤𝙠𝙮 𝙚𝙩 𝙢𝙮𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚, 𝙥𝙖𝙧𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙚𝙣 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥é𝙧𝙞𝙤𝙙𝙚 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙢𝙣𝙖𝙡𝙚 !
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Effy, étudiante en architecture, est hantée depuis toujours par des visions du Roi des Fées.

Son réconfort, elle le puise dans son exemplaire élimé d'Angharad, l'épopée écrite par Emrys Myrddin, racontant l'amour tragique entre une jeune mortelle et le Roi des Fées.

Lorsque la famille Myrddin lance un concours pour réaménager la demeure du défunt auteur, Effy y voit une échappatoire et une manière d'en apprendre plus sur son idole, cet écrivain adulé et tellement mystérieux.

Mais Hiraeth Manor, vétuste et décrépit, se révèle être une cause perdue, ses habitants inquiétants et son atmosphère suffocante.

Parmi eux, Preston Héloury, un jeune universitaire austère, est déterminé à prouver qu'Emrys Myrddin était un imposteur.
Alors que les deux rivaux se rapprochent et rassemblent des indices sur l'héritage de Myrddin, des forces étranges se mêlent à la danse afin de faire taire la vérité.

J'ai tellement aimé voyager entre le présent et le passé, entre le réel et l'imaginaire avec cette atmosphère onirique pesante faisant douter de la réalité, rendant la lecture particulièrement addictive!

L'ambiance sombre et envoûtante joue avec les codes du genre fantastique et le folklore celtique, accentuée par un champ lexical riche et évocateur, chargé de symboles, faisant référence à l'eau et à l'obscurité.

Des thèmes plus profonds sont aussi abordés, comme la place des femmes dans la littérature, la violence patriarcale et la quête d'identité.

Effy est une héroïne attachante, qui doit faire face à ses peurs, à ses doutes et à ses désirs.
Elle doit aussi se battre pour se faire entendre et respecter dans un milieu dominé par les hommes, qui la méprisent ou la convoitent.
Angharad devient alors une source d'émancipation et de révolte.

C'est un roman à dimension très gothique avec un message fort que j'ai adoré.
L'histoire nous entraîne dans un tourbillon de secrets et de révélations qui devraient plaire aux adeptes de "Divine Rivals" et de "La malédiction de Highmoor"
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
When men fell into the sea, they drown. When women meet the water, their transform. It becomes vital to ask: is this a metamorphosis, or a homecoming?
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You’re not just one thing. Survival is something you do, not something you are. You’re brave and brilliant. You’re the most real, full person I’ve ever met.
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I will love you to ruination, the Fairy King said, brushing a strand of golden hair from my cheek.
Yours or mine? I asked.
The Fairy King did not answer.
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Love is a fire that cannot burn alone.
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The only enemy is the sea.
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