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Remarquable peninture d'un homme généreux mais frustre. Comme Ramuz, Giono a l'art d'aller au plus profonds de l'âme humaine qui baigne dans la nature et vit de concert avec elle.
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Lu lycéenne. Je découvrais avec bonheur l'univers de Giono.
La Provence, la simplicité des choses de la vie, les intrigues amoureuses, les bons et mauvais bougres, les braves gens, la solidarité... Et comment oublier l'interprétation de Fernandel, en amoureux transi !
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Quel plaisir de lire Jean Giono! Après "un roi sans divertissement", "le hussard sur le toit" et le premier tome de cette trilogie "Colline" j'ouvrais avec grand plaisir ce deuxième volet. Encore une fois je n'ai pas été déçu. Giono a cette faculté d'écrire par énigmes, de laisser des images dans la pensée du lecteur, images ornées de sublimes paysages provinciaux que traversent de mystérieux personnages. Ces personnages, le lecteur apprend à les connaître au fil de l'histoire et découvre leurs rôles et leurs caractères en captant les quelques indices disséminés discrètement par son auteur dans les pages qui composent le récit. Ces indices ne sont pas nombreux et encore moins explicites car la touche lacunaire de Jean Giono, qui en est sa signature, est un véritable art qui plonge le lecteur dans une étrange sensation où chaque page, chaque paragraphe, chaque phrase, aussi anodins qu'ils puissent paraître sont en fait des renseignements forts sur le contexte de l'histoire que le lecteur se doit de recomposer. Chaque lecture d'une oeuvre de Giono me transporte car sa prose est suffisament précise pour nous permettre de sentir l'âme de son récit mais également parfaitement évasive pour laisser l'imagination vagabonde du lecteur la reconstruire selon son entendement. Giono maîtrise l'art du "non-dit" et chacune de ses lignes force notre imaginaire, parfois à la limite du fantastique ou du magique, à recomposer l'histoire baignée d'une douce poétie. Un grand bravo M. Giono.
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Deux p'tits jours seulement pour ce qui fut pour moi, un conte de fée plus vrai que réel, sans les paillettes et les dentelles, avec encore et toujours tous ces mots qui s'assemblent façon Giono.
M'en va lire le troisième...à lire dans l'ordre ou le désordre
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Résumé :
En haute Provence, dans un bar, deux hommes se croisent. Autour d'un verre, Albin raconte à Amédée son histoire, celle d'un amour manqué qui le hante. Amédée, au nom du Bien, décide de lui venir en aide et part à la recherche d'Angèle qui, aux dernières nouvelles, aurait suivi un filou de Marseille.

Critique :
Un livre magnifique, débordant d'amour.
Il y a d'abord une belle histoire, une histoire d'hommes face à la nature et face à la nature des hommes. Il y a de la méchanceté, de la dureté mais, comme toujours chez Giono, l'amitié et l'amour permettent d'entrevoir une issue vers le bonheur.
Il y a surtout la langue de Giono, qui semble nous venir comme soufflée par le vent, virevoltante et symphonique. Un de Baumugnes est à rapprocher d'un poème lyrique, dans la lignée des odyssées antiques On y retrouve la lutte du bien contre le mal, la Quête, une nature agissante comme guidée par les Dieux. Un livre rare, qui rend heureux.
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Dans une langue rocailleuse et aride, charriant les émotions brutes, une histoire d'amour et d'amitié pleine de sel, de larmes et de sourires. Un hymne à la joie, une ode à la vie.
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Après, Colline, voici le deuxième opus de la trilogie de Pan, et bien c'est un petit bijou, Giono nous emmène dans son histoire, avec un langage fleuri et savoureux. Un de ces livres qui font du bien, et qu'on referme en se disant que tout n'est pas désespéré. Quand on lit :"...J'atterris au mitan d'une broussaille de ginestes serrées pire qu'un feutre à chapeau, avec des épines comme des couteaux de piémontais." ou " Les malheureuses (les maisons), ça a plus de sel. C'est d'abord tout mussé comme de honte derrière des barrières d'aulnes, et quand on passe, ça offre doucement une treille de roses ou une belle glycine, pas plus, et puis, les fleurs sauvages sont autour bien à leur aise, sans avoir peur." ou encore " L'odeur de la résine et aussi la graisse d'une andouillette qui crachotait sur les braises, ça faisait matin de fête, et puis, le soleil monté vint sur le pas de la porte comme un pigeons doré. Des oiseaux giclaient de tous les buissons. La belle vie"
Voilà...tout est dit, lisez le.
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Je ne vois pas pourquoi, ce livre est le tome 2 d'une trilogie qui pour moi j'en est pas une, vu que les romans sont 3 histoires diiférentes. C'est eu du mal avec le début de ce livre, à ma 1ère tentative je l'avais abandonné. Pour cette 2ème tentative, j'ai encore eu du mal à le commencer mais finalement je suis parvenue à me mettre dans l'histoire qui m'a plu. Ce qui me gêne par contre c'est les dialogues paysans où jene comprends pas toujours leur patois.
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Une ode à la Provence, chantée dans un français matiné de Sud. Superbe.
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Un roman magnifique comme le sont aussi les paysages..............
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