Léa a 14 ans et rentre en secondaire 3 comme on dit au Québec. Cette année, c'est le grand chambardement ; la famille de Léa a déménagé à Montréal parce que son père commence un nouveau travail. Et c'est à regret que Léa a dû dire au revoir à son école, sa meilleure amie et son chum (petit ami).
La rentrée scolaire colle le bourdon à Léa. Elle ne connaît personne, passe beaucoup de temps seule, se languit de Marilou et Thomas. Heureusement, Internet est là pour garder contact ! C'est d'ailleurs la correspondance de Léa qui constitue ce roman. Léa raconte ses journées à Marilou, sa découverte de la ville et les premiers contacts qu'elle se fait à l'école. de son côté, Marilou raconte les derniers potins, rassure Léa sur le fait que Thomas n'a pas de nouvelle blonde. Car Léa a bien besoin d'être rassurée ; Thomas ne répond jamais lorsqu'elle l'appelle et semble se désintéresser de leur relation !
Léa est perdue, comme nous en informe le titre de ce premier tome. Perdue dans une nouvelle vie et, surtout, dans sa vie amoureuse. Car la vie de Léa et ses copines tourne principalement autour des garçons ! Et ce qui fait sourire pendant les cinquante premières pages devient très vite saoulant.
Pourquoi Léa Olivier est-elle si populaire ? Peut-être parce que
Catherine Girard-Audet, son auteur, répond depuis de nombreuses années au courrier de lectrices adolescentes. Elle a cerné leurs préoccupations, leurs doutes et angoisses et en a fait les histoires de Léa Olivier, rendant sa vie très compliquée. Forte de son succès, elle a également rédigé des guides de vie made in Léa : L'avis de Léa Olivier sur les garçons, les copines, le look, …
Je ne fais plus partie de la tranche d'âge visée, ce qui pourrait expliquer mon manque d'intérêt pour Léa et ses histoires de coeur, mais je pense que même à l'époque je n'y aurais pas accroché. Il manque un petit quelque chose à Léa pour en faire une héroïne différente des autres. L'humour, peut-être ? A mon époque (ouh écoutez la mamy !) c'est Georgia Nicolson qui avait nos faveurs et qui bousculait notre quotidien et les bêtises des filles – même si, elle aussi, faisait tourner son monde autour des garçons. Mais peut-être est-ce justement parce qu'elle est semblable à toutes les autres filles de son âge que les ados apprécient Léa ?
Vous l'aurez compris, je ne lirai pas l'ensemble des tomes de la vie compliquée de Léa Olivier. Son seul attrait à mes yeux, est son identité québécoise que l'on retrouve dans le texte avec des mots et expressions bien sympathiques (« c'est plate ! » « elle est fine ! » « arrête de capoter ! » etc.). Mais cela, je peux le retrouver chez beaucoup d'autres auteurs québécois !
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