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Amazing spider-man tome 11 sur 17

Mark Bagley (Illustrateur)
EAN : 9781302925871
168 pages
MARVEL - US (16/03/2021)
2.5/5   1 notes
Résumé :
Spider-Man just took the beating of his life...but we're just getting started. Prepare yourself for the horrors of Last Remains! Kindred - the mystery villain who has been plaguing Peter Parker's life from the shadows - is stepping out on stage for the first time...and Spider-Man is not ready for the havoc that will result. Now, the wallcrawler must seek out the aid of one of his oldest allies - Doctor Strange, the Sorcerer Supreme. But it's not going to be enough. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 10 (épisodes 48 à 49 + FCBD 2020) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 50 à 55, initialement parus en 2020, écrits par Nick Spencer, dessinés et encrés par Patrick Gleason pour les épisodes 50 à 52 et 55, et dessinés par Mark Bagley encré par John Dell pour les 53 & 54, avec l'aide d'Andrew Hennessy pour l'épisode 54, et mise en couleurs réalisée par Edgar Delgado. Les couvertures ont été réalisées par Gleason. Ce tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Aaron Kuder, Belén Ortega, Alex Ross, Mark Bagley (*2), Todd Nauck, Inhyuk Lee, Jeffrey Veregge, Humberto Ramos, Paulo Siqueira, Iban Coello, Gabriele Dell'Otto.

Enfin, Kindred peut passer à la dernière phase de son plan pour détruire Spider-Man. Il se tient dans un cimetière et il est en train de profaner une tombe. En son for intérieur, il fait comme s'il s'adressait directement à Peter Parker, en supposant que Peter a dû s'interroger sur l'acharnement dont lui Kindred faisait preuve, mais il l'assure qu'il y a une logique dans sa folie, qu'il fallait qu'il l'amène jusque-là où il se trouve, et que bientôt ils seront face à face. Pendant ce temps-là, il a terminé sa besogne : récupérer le cadavre de George Stacy. Quant à lui, Spider-Man se retrouve à court de toile et chute de manière disgracieuse jusqu'à terminer dans un caisson à déchets, avec un costume déchiré à maints endroits. Dans le même temps, dans les sous-sols de l'institut Ravencroft, Norman Osborn dans son costume de Green Goblin est à genou dans l'eau qui stagne. Devant lui, se tient Sin-Eater (Stan Carter) avec son fusil à la main, pointé sur lui. Osborn indique à son interlocuteur qu'il connaît l'existence de Kindred et qu'il sait qu'il travaille pour lui. Il lui propose qu'ils s'unissent car ils pourraient faire de grande chose. Sin-Eater reste silencieux. Osborn poursuit son soliloque : il explique qu'il se bat sans cesse contre les voix dans sa tête, qu'il est malade, que Sin-Eater pourrait l'aider, qu'il n'a pas besoin d'une punition mais de pitié. Il joint ses mains et implore de l'aide. Toujours silencieux, Sin-Eater lui tire dessus en pleine poitrine. le corps d'Osborn s'affale sur le dos.

Spider-Man est parvenu à se relever, et il se contente d'avancer en marchant comme un simple piéton, les gens le regardant d'un drôle d'air, avec son costume déchiré. Il se rend ainsi chez la seule personne qui peut l'aider contre cet ennemi dénommé Kindred qui lui apparaît en rêve. Il s'écroule sur les marches du perron de la maison de ville du 17A Bleecker Street, dans Greenwich Village à New York. Il a juste le temps de saluer Stephen Strange qui vient d'ouvrir la porte, avant de perdre connaissance. Dans les sous-sols de Ravencroft, Sin-Eater a commencé à parler tout haut, s'adressant à l'interlocuteur invisible qu'est Kindred.

En le prenant au premier ou au second degré, le lecteur sourit en lisant le soliloque d'ouverture de Kindred : oui, lui le lecteur, comme Peter, commençait à trouver le temps long pour arriver à la révélation de l'identité de Kindred, et à ce que son objectif soit explicité. Il le trouvait d'autant plus long que Kindred est apparu dans l'épisode 1 de cette série, soit 49 épisodes auparavant, et que la série a effectué quelques détours avant d'en arriver là, en particulier lors du chapitre Hunted (avec Kraven), ou encore pendant Absolute Carnage, ou le retour de Spider-Man 2099. Mais ça y est on y est : hé bien la narration de Nick Spencer est similaire au présent paragraphe. Il prend son temps, fait la part belle aux dialogues, intègre des combats physiques pour respecter le quota, sans dire grand-chose. Et il en va ainsi tout du long de ces 6 épisodes dont le premier est double. Une fois l'identité de Kindred révélée, il reste à Peter Parker à aller chercher de l'aide, ce qu'il fait. Puis la confrontation peut enfin avoir lieu, entre Kindred qui explique ses machinations, et Spider-Man qui fait de son mieux pour survivre à une nouvelle phase de la bataille. Bien évidemment toutes les pièces du puzzle s'emboîtent bien, et le scénariste ne laisse aucun personnage en arrière, en particulier les membres de l'Ordre de la Toile : Spider-Girl (Anya Corazón), Jessica Drew), Silk (Cindy Moon), Ghost-Spider (Gwen Stacy), Spider-Man (Miles Morales) et Madame Web (Julia Carpenter).

Le lecteur peut comprendre que du fait du rythme de parution bimensuel de la série, le scénariste prenne ses aises pour raconter son histoire, et qu'il laisse la place au dessinateur pour s'exprimer. Il est content de retrouver Patrick Gleason qui avait réalisé des pages magnifiques pour la série Batman & Robin écrite par Peter J. Tomasi, avec également un scénario aéré. La première page correspond à un dessin en pleine page, une vision en contreplongée de Kindred qui en impose avec ces espèces de scolopendres surnaturelles qui ondulent le long de ses membres. Au cours des 4 épisodes qu'il illustre, l'artiste réalise plusieurs dessins en pleine page, participant ainsi à l'impression très aérée de la narration : le corps de Norman Osborn à demi immergé au pied de Sin-Eater, une nuée de bouches pleines de dents acérées qui fondent sur Spider-Man en vue subjective, Silk en démone fondant sur Spider-Man, la fenêtre ronde du Sanctum Sanctorum volant en éclat sous la frappe d'un monstre, une magnifique Felicia Hardy en costume de Black Cat sur le perron de sa maison, Spider-Man tombant dans d'épaisses ténèbres, ou encore Mary Jane Watson avançant précautionneusement entre les stèles funéraires d'un cimetière. Ces images sont agréables à découvrir, tout en manquant d'un véritable parti pris, qu'il soit macabre ou romantique, spectaculaire ou factuel. Évidemment, le lecteur est de tout coeur avec Spider-Man lorsqu'il décoche enfin un direct du droit à Kindred dans un dessin en pleine page, tout en souhaitant là aussi qu'il ait été plus marquant.

Le caractère finalement peu mémorable de la narration visuelle de Patrick Gleason est rendu plus apparent par la faible densité du scénario, et l'absence très régulière, à plus de 80%, de décors en fond de case, le coloriste faisant ce qu'il peut pour combler avec des camaïeux. D'une certaine manière, le lecteur attend presque de retrouver Mark Bagley pendant deux épisodes, même si celui-ci peut parfois se montrer très pressé. La narration visuelle revient à une forme plus classique, moins aérée, plus appliquée, à commencer par une représentation plus fréquente des lieux où se déroule l'action. Ce dessinateur n'a pas recherché l'épure, et passe plus de temps à représenter les personnages, leur tenue, à construire ses pages pour montrer ce qui se passe. Il compense pour partie l'impression de scénario éthéré. Cependant, il ne peut inventer non plus, au risque de contredire le récit, et l'épisode 54 se déroule dans un caveau d'une taille extraordinaire, à la géométrie interne très floue, avec des volumes semblant se modifier en fonction des besoins des personnages. L'encreur a pris le parti de marquer fortement les traits sur les visages, certainement pour appuyer les expressions, et ainsi intensifier les émotions exprimées. Cela donne un résultat pas toujours très heureux, ni sur le plan esthétique, ni sur le naturel des personnages.

Le lecteur sent donc son enthousiasme fondre au fur et à mesure, à la fois du fait de la décompression narrative, à la fois du fait de la narration visuelle en deçà de ses attentes. Pour autant, il reste accroché par les révélations effectuées, à commencer par l'identité de Kindred dont il peut penser que le scénariste joue franc jeu avec lui, qu'elle ne fera pas l'objet d'une révision par la suite. Elle fait sens dans la mesure où la personne concernée dispose de véritables raisons d'en vouloir à Peter Parker, et que le scénariste connaît bien sa continuité du personnage. Il joue d'ailleurs avec à une ou deux reprises, par exemple avec cette image de Spider-Man émergeant d'une tombe à la fin de l'épisode 51, évoquant un moment similaire dans Kraven Last Hunt de John-Marc DeMatteis & Mike Zeck. D'un autre côté, le scénariste ne semble pas disposer de place pour pouvoir faire exister d'autres personnes que Peter Parker et Norman Osborn, sans oublier Kindred. le lecteur pouvait penser que les 6 membres de l'Ordre de la Toile auraient droit à une ou deux répliques porteuses de leur caractère, ou moins de leur caractère personnel, mais il n'en est rien. Il pouvait également penser que la révélation de l'identité de Kindred permettrait à cette intrigue au très long cours de passer dans une phase nouvelle et il n'en est vraiment pas sûr après lu l'épisode 55.

Le mystère débuté dans le premier tome sur l'identité de Kindred trouve enfin sa résolution, et elle est plutôt satisfaisante. En revanche, Nick Spencer a adapté son mode narratif à la parution bimensuelle et ça se sent dans la décompression. A priori, ce n'est pas forcément une mauvaise chose car ça offre la possibilité au dessinateur de réaliser des planches qui en mettent plein la vue, mais Patrick Gleason n'est pas complètement inspiré, et Mark Bagley revient à une approche très posée, manquant de souffle épique. Un tome en demi-teinte qui peut être complété par Amazing Spider-Man: Last Remains qui contient les 5 épisodes estampillés LR, de 50.LR à 54.LR.
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