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3,76

sur 1402 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai plus de reproches que d'éloges à faire sur ce roman, mais j'ai tout de même choisi de lui accorder la moyenne car les éléments que j'ai pu apprécier sont particulièrement intéressants. Il s'agit du cadre et de la société qui y est décrite. le monde est bien décrit et ce de manière précise malgré sa complexité. Il suffit de jeter un oeil aux cartes qui nous sont fournies derrière les rabats des première et quatrième de couverture (d'ailleurs je dois avouer que si elles n'avaient pas été présentes je me serais égarée plus d'une fois) pour en avoir un aperçu. Il s'agit aussi d'un milieu unique en son genre, qui pousse à la curiosité, et j'ai grandement apprécié cet aspect de l'histoire. Mais comme je le disais, ce roman compte également plusieurs point négatifs. Déjà, je dois avouer que je me suis ennuyée pendant une longue partie de l'histoire, celle qui se déroule dans le métro, de par la répétitivité des chapitres . Ceci m'a également gênée de par le fait que je n'ai pu m'attacher à aucun personnage secondaire. Leur apparition était trop brève. Quant à Artyom, j'ai eu beaucoup de mal à avoir de la sympathie pour lui (en dehors du cliché vu et revu du héros orphelin) car je l'ai trouvé un peu idiot et globalement passif quant à l'avancement de l'intrigue. C'est seulement arrivée à la fin de l'histoire que j'ai pu accrocher à son personnage. Et en parlant de personnages, je dois dire que j'ai été agacée par l'absence quasi-totale de personnages féminins parmi toutes les rencontres d'Artyom lors de son périple. Les seules mentions qui sont faites au genre sont des blagues un poil machistes que les personnages se font entre eux, des mentions de prostituées, et -oh, tout de même- une femme au foyer qui doit totaliser 5 lignes dans les 850 pages que compte le roman.
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2033. Moscou. Ravagée par les bombes nucléaires, la surface de la Terre est inhabitable. Contraint de se terrer, les derniers survivants moscovites se sont réfugiés dans les stations de métro de la ville. Malheureusement, la survie est plus que difficile dans ce monde souterrain. Bien des dangers guettent les milliers de réfugiés. Pour sauver sa station menacée par d'étranges créatures qui envahissent peu à peu le métro, le jeune Artyom est chargé d'une mission. Il a un message à livrer et son voyage s'annonce périlleux...



C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai commencé ma lecture. Les retours des lecteurs sont franchement élogieux et j'avais super hâte de découvrir à mon tour cet univers post-apocalyptique. Malheureusement, l'auteur a fini par me perdre dans les ténèbres du métro.



Rapidement, le décor est planté et il fait son petit effet. J'ai beaucoup aimé découvrir les tunnels et leurs dangers avec les yeux du jeune Artyom. C'est l'occasion pour cet orphelin qui a grandi au milieu de soldats, de faire le plein de connaissances sur le monde qui l'entoure. Il en voit de toutes les couleurs et c'est avant tout une longue lutte pour sa survie et celles des autres.



On voyage alors de station en station, en faisant de multiples rencontres. Beaucoup, beaucoup de rencontres. Très variées. Chaque station regroupant des hommes animés par les mêmes convictions (politiques, religieuses...). C'est très intéressant, tant l'organisation diffère d'une communauté à une autre. C'est là que j'ai trouvé bien dommage que l'auteur ne laisse pas la chance à certains personnages de s'attarder auprès d'Artyom.



Phénomènes mystérieux, mutants, conflits entre stations... le périple d'Artyom réserve quant à lui quelques surprises et les éléments insolites ne manquent pas. D'ailleurs, je ne m'attendais pas du tout à la petite touche fantastique. Malgré tout, j'ai ressenti quelques longueurs et le rythme de lecture en prend vraiment un coup.



En bref, un roman russe pas mauvais. Mais pas pour moi. J'ai eu bien du mal à entrer dans cet univers et j'ai mis le temps avant de trouver la quête d'Artyom vraiment intéressante. Son voyage est très long (trop long?) et les personnages sont bien trop nombreux pour nous marquer individuellement. J'ai tout de même beaucoup apprécié l'ambiance, le vrai point fort de ce beau pavé. Dès les premiers chapitres on plonge dans un univers lugubre et angoissant. Les tunnels sombres sont loin d'être rassurants et ce cadre est exploité comme il se doit.

Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Après la troisième guerre mondiale, la surface de la Terre est devenue inhabitable en raison des radiations...

Les rares survivants de Moscou se sont réfugiés dans le métro où ils luttent pour leur survie.

Artyom vit en bout de ligne à la station VDNKH avec 200 autres personnes. Quand la station est attaquée par une nouvelle race de mutants venus de la surface, il doit aller chercher de l'aide auprès des autres stations afin de résister à cette nouvelle menace qui pourrait envahir tout le métro.
Commence alors un voyage initiatique qui sera semé d'embûches. Car on ne circule pas comme on le veut dans ce métro. Chaque station est une base fortifiée coupée des autres où la peur du voisin est omniprésente et où survivent de vieilles idéologies.
Certaines stations sont aux mains des communistes, d'autres sont régies par les lois commerciales de la Hanse, quant aux Néo-nazi, ils sont en guerre avec tout le monde. De nouvelles religions apparaissent : il y a les satanistes, les cannibales et les tenants du dieu vers...

Artyon parviendra-t-il à donner l'alerte ?
Le métro mérite-t-il d'être sauvé ?
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J'ai découvert ce livre grâce à la série de jeux vidéo à succès du même nom. Je lui ai laissé sa chance en espérant trouver une histoire plus profonde et moins axée sur l'action et le bourrin que le jeu (qui reste très bon au demeurant via son ambiance et son design).

Ce roman est complet et réaliste sur la formation d'une société post-apocalyptique souterraine. On y découvre plusieurs factions s'arrachant le contrôle du métro moscovite tout en devant en parallèle lutter pour leur survie et repousser des hordes de mutants.
La lecture est par moment une vraie épreuve tant l'histoire est pessimiste et l'écriture lourde. On gagnerait à couper certaines séquences ou au moins en réduisant des détails peu pertinents à la trame globale.

La fin du roman rattrape cependant certains écueils en apportant une touche d'espoir, bien qu'un peu tardive, ainsi que les quelques réflexions de l'auteur sur la religion, le pouvoir et la destinée/fatalité.
On reste cependant sur le schéma classique du voyage du héro, ce qui reste efficace pour le premier tome de cette saga. Je ne reste pas fermé à la découverte du second tome mais y accéderai avec quelques réticences.
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Le métro.
Franchement, on n'a qu'une envie quand on s'y engouffre, c'est d'arriver à destination. C'est glauque le métro, enfin ceux que je connais. Il semble que le métro moscovite réserve quelques stations monumentales dans ce style pompier qu'affectionnait le régime soviétique qui envoyait du marbre et un peu de marbre pour épater l'homo sovieticus, que nous aussi hein on peut le faire...
Mais les tunnels... Ils sont tous les mêmes.
Et vivre dans une telle promiscuité, dans un horizon si borné, cela provoque un rétrécissement tragique des perspectives.
La grande réussite de METRO 2033 tient à son monde. Cette micro société recréée avec les travers immuables de l'humanité, son besoin constant de marquer son territoire et si possible d'en conquérir d'autres. La ligne Rouge et la révolution prolétarienne devant se diffuser à travers tout le réseau. le quatrième Reich et le métro aux Moscovites. La Hanse et sa ligne circulaire, capitalisme triomphant qui repousse les envieux et qui ne veut absolument pas partager...
Bien sûr ça et là, quelques poches d'Humanités vacillantes, la fameuse Polis qui se voue à la sauvegarde des Lettres mais qui partage le pouvoir avec les militaires, faut po déconner non plus. Polis qui envoie les Stalkers à la Surface, Stalkers qui tachent de trouvent tout ce qui peut être utiles tout en s'efforçant de survivre aux abominations mutantes résultant de l'hiver nucléaire.
Et puis, dans tout bon Apopo qui se respecte, il faut un ennemi clairement identifié et quasi invulnérable.
Glukhovsky retranscrit efficacement cette angoisse poisseuse de l'obscurité des tunnels, la peur irraisonnée qui te fait retourner tous les trois pas pour ne voir que du vide (?) enserré dans des ténèbres impénétrables.
Dmitry n'est pas un styliste flamboyant, ou peut-être est ce une traduction hasardeuse, je ne sais mais on s'en carre un peu le moignon. Les pages se tournent toutes seules et le dénouement doux amers qui envoient voltiger nos certitudes vaut largement l'odyssée métropolitaine.
Une lecture haletante illustrant parfaitement l'adage nietzschéen : "quand tu fixes les abîmes, mieux vaut ne pas savoir ce qui te regarde toi..."
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Attiré par le bandeau, j'ai acheté ce livre qui ne m'a pas convaincu du tout. le sujet post apocalyptique dans le métro moscovite était vraiment tentant, mais j'ai trouvé l'histoire fade et je n'ai pas réussi à accrocher.
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Idée de départ très sympa, très originale
Mais on se lasse vite de passer de station en station sans que rien n'évolue par ailleurs.
J'avais déjà éprouvé cette sensation, dans un roman précédent du même auteur : un chouette cadre, mais pas d'histoire réelle.
J'ai l'impression de la retrouver ici : une succession de portraits de personnages, parfois plus intéressants que le héros, un univers bien campé mais il manque le liant pour rendre le tout agréable.
Surtout dans une trilogie annoncée
Je renonce, à regret, mais je renonce
Trop de tentations m'attendent ailleurs.
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J'ai voulu lire ce livre, suite au jeu-vidéo du même nom. La perspective de découvrir cet univers autrement ma vivement motivé, mais au final je suis un peu déçu. L'écriture est lourde et difficile à suivre avec notamment des passages du rêve à la réalité d'une ligne à l'autre. D'un autre côté l'histoire et le monde décrit reste intéressante, d'où ma note moyenne de 3/5.
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Le fond de l'intrigue est bien, le milieu sous terrain des métros plausible et cette guerre entre stations tout à fait pertinent mais j'avoue que non habitué aux noms russe il est parfois difficile de se remémorer qui est qui... mais une fois habitué la fluidité de lecture reviens. Bon roman même si je ne suis pas un fan des post apocalypse 😉
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