Ce n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, malgré tout il y a du mauvais comme du bon.
D'abord dans le mauvais, je vois le manque de femmes. Ce roman pue la testostérone de bas étage : bonhomes virils, belliqueux voire pas très malins. du "qui qu'a la plus grosse kalach" et du "tir sur tout ce qui bouge et si c'est un monstre, c'est chouette!". Les femmes quant à elles, ont leur place à l'usine, dans les bordels ou en mères éplorées. Imaginez seulement que le sexe faible puisse prendre les armes, défendre les tunnels au même titre que les hommes ou partir en mission!?
Autre chose, d'autant plus surprenant pour notre pays si politiquement correct : suis-je la seule à tiquer sur le quiproquo douteux lié au terme de "noir"? Même en comprenant le livre et la démarche de l'auteur, je trouve ce terme maladroit et lourdot.
Ce livre m'a vraiment laissé une impression mitigée sur sa forme (style d'écriture, contenu, déroulé des chapitres et récits parfois longuet). Sur le fond par contre, il y a de quoi réfléchir. C'est un point positif :
À travers ce livre, je vois une observation de notre société dans ses nombreuses facettes. En cela, chaque station de métro est un stéréotype de caractères typiquements humains. La lecture en est rendue assez intéressante.
Face à ces morceaux d'humanités disparates, on a l'inconnu. On le tient éloigné (dans l'obscurité des tunnels), on le combat, mais on n'a pas le choix que de s'y confronter tôt ou tard. L'inconnu fait peur, et provoque des comportements divers : on le renie, on le maîtrise, on l'affronte, on le fuit... Mais si c'est un être inconnu qui s'offre à nous? Ces "noirs", que les habitants du métro craignent tant, sont en fait le point de départ d'une véritable réflexion philosophique. Ce second niveau de lecture, c'est ce que j'ai le plus apprécié, dans un roman dont la forme est pourtant moyenne.
Commenter  J’apprécie         00
Quelle déception que ce livre, mais quelle déception.
Pourtant, tout partait bien pour moi: nous suivons Artyom, un jeune homme vivant dans le métro de Moscou, après qu'un évènement cataclysmique (une guerre nucléaire) ai ravagé la planète. Il embarque dans une folle aventure au travers des lignes, évitant les Dark Ones, des sortes d'humains mutants … Et le livre part en steak total. Entre délires sur le communismes ou religieux, dialogues et passages descriptifs interminables, scène d'action honnêtement pas dingues … et juste en général un livre long, très long, beaucoup trop long.
Non, vraiment, je n'ai pas accroché au délire, bien que je puisse voir l'intérêt qu'on peut lui porter. le dernier chapitre m'avait redonné espoir, et les dernières lignes l'ont tué.
Commenter  J’apprécie         00
J'ai lu ce livre suite au conseil d'un collègue.
Que dire: Jusqu'à l'avant dernier chapitre le livre est très bien même si il y a des facilités scénaristiques. Puis vient le dernier chapitre qui pour moi détruit tout ce qui précède et je trouve ça dommage.
Je viens de me lancer dans la suite mais à reculons pour être franc.
Commenter  J’apprécie         00
best seller .C'est suite à une belle experience vidéoludique sur metro exodus que je me suis orienté vers les livres pour creuser l'histoire et retrouver l'atmosphère poste apocalyptique sale inquiétante et mystérieuse.
Il faut sérieusement s'accrocher pour enregistrer le nom de stations de métro et des personnages dans ce livre. L'histoire s'oriente bien plus sur des intrigues politiques et territoriale dans le métro moscovite que sur la découverte d'environnement, la descriptions d'une vie et d'émotions dans un endroit clos tel que le métro. La trame de fond nous pousse à lire jusqu'à la fin mais j'ai été particulièrement déçu et j'en attendais beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie         00
Une lecture très mitigée. L'histoire se traine et se répète au fil des pages. Pas de figures féminines, un personnage principal antipathique, des incohérences... La fin du livre récompense les efforts fournis par le lecteur pour arriver au bout.
Commenter  J’apprécie         00