Il s'agit d'un livre de philosophie qui demande, je pense, un certain niveau d'abstraction, bien que le résumé semble facilement intuitif. La thèse est osée et finement argumentée. Je pense que l'auteur néglige l'importance du concept, voire d'une légitimité du conceptualisme. le conceptualisme s'occupe du problème des universaux mais il pourrait aussi, dans ce cas, s'appliquer aux individus, en admettant que les traits sont les seules "substances" "existantes" : la constellation construite de traits gagnerait une certaine singularité et "existence" en considérant l'individu dans des concepts de types approchés (mais l'auteur se revendique réaliste, réaliste des traits). A vrai dire l'auteur ne nie pas la pertinence de ce que nous nommons individus mais sa thèse semble, du coup, trop radicale, en supposant ses fondements avérés. On apprécie aussi ceci : il prolonge la réconciliation de la métaphysique et de la philosophie analytique. Dans tous les cas je suis assez navré de ne pas faire davantage référence à cet essai exceptionnel.
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