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3,42

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Amis au collège, puis à Winchester et dans le corps royal du roi pendant la guerre en Macédoine, Max et Guy ont quitté l'Angleterre pour les États-Unis en 1922 et sont de retour dans leur pays en 1931, alors que la crise économique et financière fait rage. Sur le bateau, les deux aventuriers sans scrupules ont fait la connaissance de Diana Charnwood, une riche et belle héritière, à la suite de quoi ils ont scellé un accord visant à lui soutirer de l'argent. Mais Max est tombé amoureux de la jeune femme qui éprise aussi accepte de l'épouser contre la volonté de son père. Un projet qui capote quand un horrible crime est commis, mettant les deux amis dans de sales draps...

Après une croisière idyllique, Robert Goddard nous fait naviguer de Londres à Venise, sur fond de crise de 29, dans les eaux troubles des magouilleurs financiers et escrocs en tout genre, le talentueux auteur anglais nous immergeant dans un monde de faux-semblants et de mystifications. Et comme les deux héros, on aurait tort de se fier aux apparences, les plus malhonnêtes n'étant pas forcément ceux auxquels on pense. Un roman intrigant à souhait qui s'inscrit, à mon avis, dans ce que la littérature policière britannique a de très bon. Merci à Babelio et aux Éditions Sonatine.
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Des rebondissements en cascade, des trahisons à foison, un suspens constant, un rythme implacable, une écriture agréable, un vocabulaire recherché, des références historiques , des analepses pour mieux se repérer mais aussi pour s'égarer, se fourvoyer , autant d'éléments justifiant l'intérêt pour ce roman et l'addiction du lecteur .
Un agréable moment de lecture !
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Nous voici en 1931, tout d'abord à bord d'un paquebot mais ne vous y prenez pas, nos personnages n'y restent pas longtemps. On fait la connaissance de 2 personnages assez antipathiques et l'on comprend peu à peu la mécanique de leur duo et le dessein de chacun. C'est tout un contexte que l'auteur a intégré dans son livre, un contexte politique, économique et historique. de l'Angleterre à l'Italie en passant par l'Irlande, on suit nos personnages dans une intrigue diabolique. Dès le début, on sent que chaque personnage nous cache des choses et effectivement tout n'est que mensonges, faux semblants et complots alors accrochez-vous pour démêler le vrai du faux. L'intrigue est bien menée et l'argent est le nerf de la guerre. J'ai un peu moins aimé ce domaine de la finance qui est au coeur de l'intrigue.
Une histoire machiavélique... (...)

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Une ambiance très british pour un polar machiavélique ! Max et Guy sont deux arnaqueurs qui fuient les Etats-Unis pour la Grande Bretagne, leur pays d'origine. Sur le bateau qui les ramènent chez eux , ils rencontrent Diana, la fille d'un richissime homme d'affaire et sa tante Vita. Ils décident assez rapidement de monter une escroquerie aux dépends de la belle héritière. Mais tel est pris qui croyait prendre...Il y a de nombreux rebondissements dans ce roman où on ne s'ennuie guère. le style est parfois un peu trop dense mais l'histoire est tellement bien menée que cela ne nuit pas au récit. Un roman intéressant qui traite aussi bien de la guerre de 14-18 que de la crise financière de 1929. A découvrir ! Merci à Netgalley et à Sonatine pour cet envoi.
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Sur le fond de la crise de 1929 – la grande dépression –, « Robert Goddard », avec sa quête inextinguible pour relater les faits historiques, nous entraîne dans cette sombre période, avec une chasse d'un complot international. Mêlés à cette machination, les principaux personnages seront ballottés dans les tourments de la vie conflictuelle et financière : Diana Charnwood une belle et riche héritière de l'immense empire financier de son père, ainsi que deux charmants escrocs : Guy Horton et Max Wingate, deux hommes amis de longues dates, dont la seule préoccupation consiste à la conquête de la richesse plutôt que celle de la beauté.

1931, nos deux amis quittent précipitamment les U.S.A. à bord d'un paquebot l'Empress of Britain, et tombent sous le charme de mademoiselle Charnwood ; dont Wingate va devenir le chevalier servant, se trouvant ainsi bien content d'obtenir – grâce à son entregent – la fortune de sa cible. Mais tel est pris qui croyait prendre ; et c'est lui qui tombe dans les rets de cette divine créature ; dont le destin choisi une autre route que celle prévue ; en effet, le meurtre d'un personnage important sera le révélateur de la face cachée, de magnats et autres richissimes financiers de cette époque et surtout entraînera une situation cauchemardesque et dangereuse pour nos protagonistes.

De tout temps, et surtout dans un paysage de crise mondiale, la strate des capitalistes, n'obère pas la voracité du besoin impérieux de s'enrichir quelque qu'en soit le prix. Que représente la vie humaine, si ce n'est un outil de production, et effectivement, un complot de portée internationale, doté d'une politique de déstabilisation de l'économie pendant la Grande Guerre représente l'objectif d'une mystérieuse organisation ; dans lequel nos personnages vont naviguer, avec de multiples rebondissements, de pièges et surtout baigner dans le lac de l'incertitude de leur choix et de la certitude de la dangerosité de leur avenir.

Certes, la guerre depuis toujours, se targue de générer des milliardaires mais surtout des veuves. Bref une meute d'imbéciles cupides obnubilés de s'enrichir.

Un roman doté d'un profond travail de recherche – proche de la vérité ? –, et d'une énigme qui requière une attention soutenue pour ne pas se perdre dans les arcanes historiques. Seul l'épilogue conventionnel me laisse un goût d'incomplétude.

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Cela faisait quelques années que je n'avais pas lu Robert Goddard ; l'envie sans aucun doute de faire une pause ou ne pas me lasser. C'est en mer que tout démarre ; un très beau paquebot comme on en trouvait au début du siècle, quand les liaisons transatlantiques n'avaient pas encore pris le chemin des airs.
Guy et Max, deux amis anglais qui ont quelques larcins à faire oublier, repartent en Angleterre à bord e l'Empress of Britain , en première classe, entouré d'un luxe inimaginable.
Ils rencontrent une jeune et ravissante jeune fille, Diana, cornaquée par sa tante, et réputée fortunée, en tout cas héritière de son richissime papa.
Forcément, nos deux escrocs ne tardent pas à monter un coup dans le seul but de se remplir les poches. Seulement voilà, d'une part, contre toute attente Cupidon frappe !
Et secundo, rien, mais alors rien, ne se passera comme prévu.
Voilà donc le lecteur embarqué entre les USA, l'Angleterre et Venise, à l'aune des années 30 plongées en plein marasme de la crise de 29.
Comme toujours avec Robert Goddard, nous allons naviguer à la fois dans le roman policier avec au départ une mort bien mystérieuse avec laquelle nous irons de surprise en surprise, dans une intrigue psychologique puisque Goddard se garde bien de tout dire et tout écrire ; nos protagonistes ont plus d'un tour dans leur sac, les apparences sont souvent trompeuses, les bons pas forcément bons, et les mauvais peut-être pas si mauvais que cela…. Enfin, Robert Goddard convoque l'histoire en nous proposant une version bien personnelle des origines de la première guerre mondiale.
Ceci étant dit, le reste viendra au fil d'une lecture qui s'avèrera rythmée et addictive. Ce thriller est redoutablement efficace, même si à force, on finit par comprendre les méthodes de l'auteur. Mais comme cela faisait longtemps que je ne l'avais pas lu, cela n'a absolument pas gâché mon plaisir de lecture.

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Quand on connait Robert Goddard (ce qui est mon cas depuis l'incroyable Heather Mallender a disparu), on s'attend bien sûr à se faire retourner les neurones dans tous les sens. Donc, on se doute bien que cette joyeuse croisière du début n'est que le point de départ d'un cheminement assez diabolique et qu'il vaut mieux ne pas trop se fier aux apparences. Les apparences ? Deux aventuriers britanniques, pas encore d'âge mur mais pas de prime jeunesse non plus, vétérans de la Grande guerre partis chercher fortune à New York et embarqués sur un paquebot transatlantique qui les ramène au pays histoire de fuir quelques fâcheux déboires liés, on l'apprend très vite à la crise financière. Nous sommes en 1931 et le petit monde de la finance est encore impacté par le krach de 1929 ; nos deux énergumènes eux, ont également trempés dans des affaires pas très nettes. Ce qui est d'ailleurs leur métier. Pour se refaire, ils misent sur la présence sur ce bateau de Diana Charnwood, riche héritière accompagnée de sa tante. L'idée ? Séduire la dame et accepter la somme offerte par son richissime père pour se débarrasser d'un potentiel gendre non désiré. Max s'y colle avec succès, tant de succès qu'il tombe réellement amoureux de la jeune femme tandis que Guy de son côté garde la tête froide, prêt à mener les négociations et à gagner leur salaire.
Méfions nous des apparences ai-je dit... Rien ni personne ici n'est vraiment ce qu'il semble être. Et l'auteur entraine son lecteur dans un périple impitoyable au coeur du mensonge, des faux-semblants, de l'ambition, du pouvoir et du cynisme. Aucun temps mort, à peine un coin de voile est-il soulevé que de nouvelles questions surgissent menant vers des vérités elles aussi illusoires. Il sera question de l'origine des fortunes, de sociétés secrètes et de complots. le plus escroc de tous n'étant pas forcément celui que l'on croit...
On retrouve ici la mécanique que sait si bien utiliser Robert Goddard ; mais, pour la connaître justement, l'effet de surprise joue un peu moins que lorsqu'on la découvre pour la première fois. Mais pas au point de bouder son plaisir à la lecture d'une histoire menée tambour-battant et capable de vous empêcher d'aller dormir avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Machiavélique et addictif !
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Dans l'entre-deux guerres (en 1931 plus précisément) Guy Horton (le narrateur) et Max Wingate (son acolyte) quittent précipitamment les États-Unis (via le Québec) après une escroquerie qui a mal tourné. le but du jeu : rejoindre – le plus discrètement possible – leur pays natal (l'Angleterre) à bord d'un paquebot de croisière. Vita (une sexagénaire) et sa nièce Diana (jeune beauté fatale …) soeur et fille du richissime financier Fabian Charnwood (de la Charnwood Investments) sont également du voyage. Les deux comparses (alors âgés de trente-quatre ans) y voient une formidable opportunité de se faire un peu d'argent, en usant de leurs charmes … Ce sera donc « chacun pour soi », l'objectif escompté étant – bien entendu – de séduire la « belle » …

L'un d'entre eux parviendra à ses fins, pourtant rien ne se passera comme prévu … La suite de leur aventure va rapidement se transformer en cauchemar … S'agirait-il du classique scénario de « l'arroseur arrosé » ? Les deux comparses auraient-ils finalement trouvé un rival encore plus malfaisant qu'eux-mêmes ?

Une intrigue plutôt prenante, dans le pur style de Robert Goddard. Et qui donne vraiment envie d'aller jusqu'à son dénouement, afin de pouvoir vérifier si l'une de nos (nombreuses) hypothèses s'avèrent être la bonne ! Un agréable moment de lecture, procuré par un auteur anglais dont j'apprécie l'écriture (et les énigmes !)
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J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre, mais sans plus. Je suis assez mitigée sur l'intrigue, même si j'ai apprécié la plume de Robert Goddard et sa façon de construire son histoire.

J'ai rencontré deux problèmes lors de ma lecture de ce roman qui ont fait que je ne peux totalement l'apprécier :
1. Je n'ai pas cru en ce que je lisais
2. Je n'ai ressenti aucune émotion durant ma lecture
Difficile donc de pouvoir apprécier le roman… J'ai trouvé les ficelles de l'intrigue bien trop grosses pour être crédibles; alors certes, à un moment on se perd dans le tourbillon d'indices et d'interrogations, mais je n'ai trouvé que peu d'intérêt dans cette histoire. La faute à un manque d'attachement aux personnages. J'ai terminé ce roman il y a une dizaine de jours, et je suis incapable de vous citer les noms des personnages… Je n'ai pas du tout apprécié le personnage principal du livre, qui se découvre une conscience et un sens de l'amitié sur le tard, aidé par des hasards heureux qui l'aident à dénouer une affaire énorme mais trop peu crédible à mon sens…

Cependant, malgré ces deux défauts principaux, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture. Tout simplement grâce au talent de Robert Goddard pour maintenir le suspens jusqu'aux toutes dernières lignes, et en sachant distiller ses rebondissements intelligemment au fil de son intrigue. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde lors de ma lecture, même si je suis restée assez détachée de ce que je lisais. Et j'ai beaucoup apprécié l'aspect historique du roman, qui est resté assez audacieux et bien documenté.

Même si je suis loin d'avoir été convaincue par ce roman, je ne m'arrêterai pas là avec Robert Goddard. Par un matin d'automne m'a notamment été chaudement recommandé, et je compte bien lui donner une deuxième chance !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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En 1931, Guy et Max quittent New York à bord du transatlantique Empress of Britain où ils font connaissance de la riche héritière Diana Charnwood. Les deux amis excellent dans l'art de l'escroquerie et mettent en place un plan pour la séduire afin de s'emparer de sa fortune. de retour en Angleterre, rien ne va se passer comme prévu, Max va tomber véritablement amoureux de Diane et le père de cette dernière sera assassiné...

C'est un récit avec de multiples rebondissements, de suspens mêlant secrets et trahisons sur fond de crise financière de 1929. Il se lit très bien et très vite même si j'ai eu du mal à rentrer dans le complot de la guerre 14-18 et, j'ai un peu eu, vers la fin, une impression de surenchère du retournement de situation
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