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3,42

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A priori, ce roman a tout pour plaire. Mystères et coups de théâtre se succèdent à grand train dans des cadres qui donnent envie de voyager : la croisière Québec- Southampton, le charme du Surrey ou celui de Venise, sans oublier le confort des clubs londoniens et des manoirs de la campagne anglaise…
Oubliez la croisière initiale et préparez-vous plutôt à une conspiration «énorme » avec les recettes habituelles de l'auteur dont je suis un lecteur assidu. Honnêtement, même si les rebondissements imprévus succèdent aux chausse-trappes comme à l'accoutumé, ce n'est pas son meilleur.
A qui la faute ? Aux personnages, peut-être ou bien à l'intrigue elle-même. Difficile de s'identifier à un escroc coureur de dot, compliqué de trouver bien crédible une conspiration aussi extraordinaire.
Ca reste distrayant et surprenant, ce qui n'est finalement que ce qu'on recherche dans les romans de Robert Goddard. Mais si vous n'en avez jamais ouvert un, choisissez plutôt « Heather Mallender a disparu ».
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1930. Deux escrocs en cols blancs, liés par leurs talents de ripoux en finance et manipulations se retrouvent impliqués dans le meurtre d'un homme d'affaire anglais. Leur collaboration jusqu'ici fraternelle va être mise en brèche par les beaux yeux de la fille de défunt, leur amitié brisée par la jalousie amoureuse. Et l'accusation pour assassinat de l'un va bouleverser l'existence du second.

Dans un imbroglio de jeux de dupes et de créanciers, le fil rouge que chacun tire à soi est encore et toujours l'argent, dans un contexte de crise financière après 1929. Plus globalement, on nage dans le mystère d'un complot secret, à l'échelle internationale.

Au-delà d'un thriller un peu désuet, autant par l'époque évoquée que par une narration plutôt bavarde, au vernis très British, on parle ici de loyauté, d'amitié, de vengeance. Mais ce n'est pas la première fois que je trouve le style de l'auteur un peu lourd et son propos interminable, le tout accentué par une mise en page de chapitres serrés, trop descriptifs. Ça manque singulièrement de «peps», à moins d'apprécier les romans noirs à l'ancienne, les rebondissements improbables et les personnages stéréotypés. Ce qui est peut-être l'effet recherché…

On peut affirmer que Robert Goddard est un auteur profondément romanesque, au style foisonnant, avec en mains les ficelles des secrets de famille, de la dissimulation, de l'enquête sociale et du flashback.
Mais à mon humble avis, le mieux est le mortel ennemi du bien.
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Voilà un roman fleuve par excellence où se mèle les intrigues, les rebondissements. J'ai aimé même s'il y a beaucoup de longueurs qui desservent un peu l'intrigue.
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Guy Horton et Max Wingate sont amis depuis de nombreuses années et des sortes d'aventuriers de la finance. Quittant l'Amérique à cause d'une affaire dans laquelle ils sont impliqués, Max et Guy embarquent sur un paquebot en direction de leur terre natale d'Angleterre. C'est là qu'ils font la connaissance de Diana Charnwood une riche héritière qu'ils se mettent en tête de séduire. Mais leur plan se trouve déjoué par le meurtre du père de la jeune fille !

Avec un début de roman qui lorgne du côté d'Agatha Christie, on pouvait s'attendre à une enquête au charme légèrement désuet dans ce polar qui se passe dans l'Angleterre des années 30. Mais très vite le récit change de registre pour s'embarquer du côté de la manipulation et de la conspiration. Les fils de l'intrigue se nouent, entraînant le lecteur dans un récit passionnant de faux-semblants et de mystifications !

Qui manipule qui ? A qui faire confiance ? Pour ma part, je me suis perdue en conjoncture au coeur de ce jeu de dupes où le plus fourbe n'est pas forcément celui qu'on croit
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Bon, j'ai préféré le Retour... C'est emberlificoté, comme toujours chez Goddard (c'est ce qu'on aime), mais avec moins de trépidations et plus d'atmosphère : les années 30, Venise, le paquebot...
Et une belle théorie du complot en cerise sur le gâteau. Ça se lit sans déplaisir, ça s'oublie assez vite.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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J'ai commencé ce livre en me disant qu'il serait parfait pour ce début de saison estivale. Un paquebot, une croisière, une couverture franchement prometteuse et un résumé qui l'était tout autant: impossible de ne pas craquer!
Au final, il m'a duré presque deux semaines, et j'avoue que j'ai eu du mal à en venir à bout.

Commençons par ce qui fâche: la couverture. Indéniablement, elle donne envie. Heureusement, car c'est son job quand même, haha. Mais, couplée au résumé et à la traduction du titre (Closed Circle en VO, qui lui convient tellement mieux!), ça m'a donné, une fois de plus, l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise.
Déjà, La croisière Charnwood. Charnwood, c'est le nom de famille de l'héroïne et de son père et manque de bol, ils n'organisent pas de croisières et ne sont pas non plus les invités d'honneur de celle qui nous intéresse.
Ensuite, on ne reste à bord du bateau que durant les 45 premières pages. Moi qui pensais que le fameux meurtre du résumé aurait lieu à bord et qu'on aurait une sorte de huis clos, c'est loupé!
Pour une fois que je décide de me lancer un peu les yeux fermés, ayant d'habitude la fâcheuse tendance à un peu trop me renseigner sur ma lecture en cours, bah pour une fois j'aurais aimé savoir où je mettais les pieds.
Donc oui, une fois encore je suis fâchée contre le packaging de ce bouquin qui me vend un truc qu'au final je n'ai pas eu.

Je ne peux pas dire que l'histoire est mauvaise, car c'est loin d'être le cas.
Nous sommes là dans un polar anglais dans la plus pure tradition, dans un roman qui prend son temps (sans doute un peu trop parfois), un roman qui sent bon le whisky et le cigare, et qui donne envie d'aller s'asseoir dans le vieux fauteuil en cuir d'un club de gentlemen.
Ne vous attendez pas à des rebondissements de fou ni à de l'action à toutes les pages, vous n'aurez rien de tout ça.
A la place, vous aurez une véritable histoire à tiroirs, style poupées russes: chaque petite histoire s'imbriquant dans une plus grande, elle-même contenue dans une autre, etc. Et c'est là que le titre en VO a toute son importance au vu de la place du cercle concentrique et de la "boucle bouclée" de l'histoire.
Bref, ce livre c'est un peu comme les films à énigmes: ratez-en un bout et vous serez largués pour le reste de l'histoire, en fait c'est le genre de livre qu'on se plaît à relire une fois fini pour voir tous les indices que l'on a potentiellement loupés.

Sauf que pour ma part, je ne le relirai pas.
J'ai aimé l'écriture, j'ai aimé l'atmosphère, mais hélas je ne me suis attachée à aucun des personnages. Ils cachent tous bien leur jeu, et si pour certains on sait dès le début que ce ne sont pas des enfants de choeur, pour d'autres j'ai trouvé dommage qu'il ne reste pas grand chose de positif en eux.
Malgré tout je respecte le choix de l'auteur, même si du coup ça m'a manqué de n'avoir personne à qui me rattacher.

De même, j'avoue que si j'avais su d'emblée que ce livre parlerait du krach boursier de 1929, de finances, de crise, de complots, de malversations et autres arnaques, toujours dans le monde de la finance, je pense que je ne l'aurais pas lu, vu que c'est un sujet qui ne m'intéresse tout simplement pas.
J'ai été attirée par le côté coureurs de dot des deux amis, Max et Guy, mais pour le reste, à part la séduction des héritières, j'avoue que j'ai parfois eu du mal à accrocher.

Si ce livre comporte malgré tout son lot de révélations (je trouve ce terme plus approprié que "rebondissement" en ce qui concerne ce roman), il y a aussi pas mal de longueurs.
On a parfois l'impression que l'auteur se contente de faire du remplissage, il y a des lourdeurs et quelques répétitions, qui à la longue plombent un peu le récit.
De même, trop de révélations tue la révélation, j'ai parfois eu une sensation de too much.

Bref, je ressors assez mitigée de cette lecture. L'atmosphère qui s'en dégage est vraiment le point fort, mais pour le reste je ne m'attendais pas à cela. Je sais cependant qu'il a trouvé son public, depuis j'ai lu de très bon avis dessus, alors s'il vous tente, franchement n'hésitez pas!
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Deux romans policiers dans la même journée ! Je dois ce tour de force à mon club de lecture. Et toujours, pour moi, aussi peu d'intérêt . Pourtant celui-ci fait partie de la sélection pour notre « coup de coeur des coups de coeur » de juin 2020. Cela veut dire qu'il a beaucoup plu à nos amies fidèles au genre « polars » mais son intérêt a dû s'étendre aux amatrices du genre romans historiques (désolée, Messieurs, seules les femmes font partie de ce club pourtant ouvert à tous et toutes !). Ce roman se situe en 1931, au milieu de la crise financière mondiale. le ressort amoureux de cette histoire est si faible que j'ai dû de toutes mes forces m'accrocher au fait que seules celles qui lisent l'ensemble des romans peuvent participer à notre délibération du mois de juin pour le finir. Ce qui est original, c'est que le personnage principal est un escroc, donc le narrateur ne représente pas le bien face aux puissances du mal. Il est un « mauvais » ordinaire et les autres sont des méchants extraordinaires qui manipulent le monde bien au delà des politiques qui ne sont que des marionnettes dans leurs mains qui peuvent s'ouvrir pour faire couler de telles sommes d'argent que personne ne peut résister. D'ailleurs résister, veut dire que l'on retrouvera un cadavre de plus dans les rues de Londres ou ailleurs. Et tout cela pourquoi ? Pour satisfaire des gens de la finance qui d'après ce roman sont à l'origine de la guerre 14⁄18. C'est la partie la plus intéressante du roman mais ce ne sont là que les trente dernières pages et qui ne sauvent pas ce roman pour moi, j'ai trop attendu pour y arriver sans que cela enrichisse le propos.
Mais je le répète, il a beaucoup plu aux lectrices de mon club, alors si vous aimez les polars, faites vous votre propre idée
Lien : http://luocine.fr/?p=11046
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Ecriture claire et lecture facile Robert Goddard nous entraîne
dans une sphère aristocratique que nous connaissons bien
depuis l'oeuvre d'Agathata Christie ; (sauf que là, nous n'en sommes pas à "qui est l'assassin" mais dans les méandres de la tromperie à rebondissements (Hitchcock ne peut être
qu'évoqué). Sans perturber l'esprit du lecteur nous suivons
l'histoire avec empressement pour vérifier si la théorie que nous imaginons au fil sera la bonne.
Au final, nous passons un bon moment que nous délaissons
avec regret sans pour autant qu'une trace indélébile ne reste tracé dans notre esprit.
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Une lecture qui me laisse un sentiment mitigé : à la fois admirative du jeu de poupées russes de l'intrigue, à la fois agacée par les longueurs dans la narration.
Au final, je ne sais ce qu'il m'en restera au bout de quelques mois, d'un sentiment ou de l'autre...
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Québec, 1931. Guy Horton et Max Wingate embarquent sur un transatlantique afin de regagner l'Angleterre, fuyant les États-Unis et un scandale de fraude fiscale auquel ils ont été mêlés. Guy et Max se connaissent depuis le collège, ils ont fait la guerre ensemble en Macédoine en 1915. Si Guy en est revenu indemne, Max a été gravement blessé à la tête et en conserve une certaine fragilité. La croisière va leur donner l'occasion de réitérer leur exercice favori : L'un des deux va séduire une riche héritière puis acceptera la confortable somme d'argent que lui offrira la famille de la jeune fille pour cesser toute relation avec elle. Les deux compères se partageront évidemment le pactole en attendant la prochaine combine.

La cible de leur nouvel intérêt s'appelle Diana et elle est la fille unique de Fabian Charnwood, président de Charnwood Investments, acteur majeur du monde de la finance. Max réussit sans mal à s'attirer les bonnes grâces de la jeune fille qui voyage en compagnie de sa tante. Mais la mécanique bien huilée se grippe lorsque Max tombe vraiment amoureux de Diana et envisage de l'épouser, ce que refuse totalement Fabian Charnwood qui a déjoué le manège des deux amis. Max ne s'avoue pas vaincu et projette de fuir avec sa dulcinée. Hélas, le rendez-vous prévu avec Diana en pleine nuit aux abords de la propriété où elle demeure tourne à l'horreur et Max s'enfuit, devenant le seul suspect d'un meurtre qui ruine définitivement les espoirs de Guy de tirer un bénéfice quelconque de l'opération.

Comme souvent chez Robert Goddard, le héros est un homme faible et balloté par des évènements qu'il ne maîtrise pas. Cette fois, il est de surcroit guidé par son appât du gain et, même si dans un premier temps il ne peut croire à la culpabilité de son ami, il ne dépense pas beaucoup d'énergie pour le défendre. Balancé entre la nécessité d'assurer son existence et la culpabilité envers son ami, Guy se retrouve entrainé dans une folle aventure, pleine de rebondissements plus ou moins crédibles mais auxquels j'ai trouvé tout de même un certain intérêt.

En effet, grâce aux investigations que Guy effectue afin de comprendre qui était véritablement Fabian Charnwood, on revisite les évènements qui ont précédé la déclaration de la première guerre mondiale et cet aspect historique est bien mené, d'autant que Goddard sait y mêler un complot impliquant ses personnages.

Ce que j'ai regretté par rapport à d'autres romans de Goddard, c'est que les personnages sont plutôt antipathiques et caricaturaux. Celui de Diana manque de nuances, je n'ai pas compris sa réelle motivation. Max disparait assez vite dans l'intrigue, de façon peu vraisemblable. Même Guy, malgré tous les aléas auxquels il est confronté, ne réussit pas à susciter la compassion car il n'a pas l'honnêteté que pouvaient manifester d'autres héros de Goddard, par exemple Geoffrey Staddon dans Sans même un adieu ou Harry Barnett dans Heather Mallender a disparu. Et parmi les méchants, aucun n'a ce petit plus qui pourrait susciter un brin de sympathie.

J'ai malgré tout passé un bon moment avec ce gros roman dont j'ai tourné les pages avec hâte, curieuse de découvrir les péripéties imaginées par l'auteur. On ne s'ennuie jamais avec Robert Goddard !
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
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