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Mon avis est mitigé, j'ai trouvé long mais en même temps, j'ai réussi à arriver au bout de ces quasi 700 pages.
L'histoire sous la trame de la guerre d'Espagne qui m'avait bien fait espérer une enquête policière des plus communes a été pour moi toute autre.
J'ai bien envie de lire d'autres ouvrages de Goddard car je ne connaissais pas comme auteur.
L'héritage Davenall me tente bien.
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Beatrix Abberley, une vieille dame, est assassinée dans son cottage anglais. Elle savait qu'elle allait mourir et elle savait qui viendrait la tuer. Elle lègue sa maison et ses secrets à Charlotte, sa nièce. Très rapidement, on accuse un antiquaire d'avoir assassiné Beatrix mais Charlotte se rend compte qu'il s'agit d'un coup monté. Elle va mener l'enquête avec Derek, le frère de l'accusé. Les secrets de famille vont bien vite refaire surface…

J'ai adoré ce roman à tel point que j'ai dévoré ces 800 pages presque d'une traite! le roman se scinde en deux grosses parties. Il y a d'abord le mystère qui entoure Beatrix. Qui lui en a voulu? Pour quelle raison? de mystérieuses lettres datant de la guerre civile espagnole seront la clé pour comprendre le mobile du tueur. J'ai été plongée dans cette quête des secrets d'une famille anglaise et j'ai été bluffée. Beatrix n'est finalement pas la vieille dame tranquille dont elle donnait l'image.

Il y a aussi toute une ambiance dans ce roman. Nous sommes dans les années 80. Pas de téléphone portable, pas d'internet. Il y a parfois un petit côté désuet qui m'a énormément plu. J'ai adoré cette atmosphère de cottage, de landes galloises battues par les vents… Et Charlotte, cette femme à qui l'on fait remarquer sans cesse qu'elle est célibataire, se révèle diablement indépendante d'esprit.

La deuxième partie du roman nous plonge au coeur de la guerre civile espagnole. le seul petit hic du roman repose, selon moi, sur la façon dont l'auteur a relié les deux points. C'est un poil trop artificiel mais ça passe quand même pour moi. Là aussi, j'ai adoré et je n'ai pas eu un seul soupçon sur la résolution de l'intrigue. Robert Goddard nous mène par le bout du nez jusqu'au bout. Il y a de nombreux rebondissements, des retours dans le passé, des lettres cachées puis retrouvées, bref, tous les ingrédients qui font de ce livre un très bon polar.

Alors, il est vrai qu'on peut lui reprocher certaines longueurs mais sur 800 pages, c'est excusable!

Le Monde des Abberley est un roman qui m'a séduite d'un bout à l'autre. J'ai hâte de découvrir d'autres titres de l'auteur!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Avec ce nouveau roman tout aussi passionnant que les précédents, Robert Goddard nous invite dans le quotidien d'une famille anglaise apparemment sans histoire les Abberley.
Quand la tante Beatrix est assassinée à son domicile, on suppose d'emblée qu'il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné puisque de précieux objets de marqueterie ont disparu.
Mais la nièce de la victime, Charlie finit par douter que les choses soient aussi simples qu'elles en ont l'air... Beatrix avait en effet prévu qu'elle risquait de passer de vie à trépas de façon prématurée et avait fait parvenir à quatre destinataires des courriers révélant bien des secrets.
Quel est donc le mystère lié au poète Tristram Abberley décédé en Espagne en 1938 ? Que s'est-il passé 50 ans plus tôt alors que les républicains affrontaient les troupes de Franco et que la férocité de la guerre civile a laissé tant de traces indélébiles dans les mémoires ?
Derek Fairfax le frère du meurtrier présumé de Beatrix qui clame son innocence du fond de sa prison, est convaincu que la mort de la vieille dame était bien le but recherché et non pas le vol des objets précieux. Il cherche frénétiquement à faire éclater la vérité même si pour cela il faut mettre en doute l'honnêteté du neveu de la victime, Maurice le frère révéré de Charlie.
Bien sûr de très lourds secrets familiaux finiront par être mis à jour...
Comme souvent dans les romans de Goddard, la complexification de l'intrigue au fil des pages crée un effet de surprise sans cesse renouvelé et on s'accroche à la lecture avec le sentiment que l'auteur joue à égarer son lecteur sur des chemins de traverse pour son plus grand plaisir .
Ses romans policiers sont intelligents, historiquement bien documentés. Les personnages sont complexes à souhait et la trame narrative va de rebondissement en rebondissement.
Superbe découverte que ce roman écrit il y a tout juste trente ans ( Dur, dur de communiquer quand il n'y avait pas de portable !!!) et qui n'a pas pris une ride.
Merci aux Editions Sonatine pour le travail éditorial de qualité et la traduction toujours impeccable !
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Beatrix Abberley, vieille dame de 85 ans, a été assassinée. Mais ainsi que le démontre le prologue, elle s'y attendait. Ses neveux sont horrifiés. Un coupable est très vite arrété : un antiquaire, limite escroc, qui lui a rendu visite quelques jours auparavant et souhaitait lui acheter quelques pieces de collection volées et retrouvées dans son magasin. Derek, frère de l'antiquaire, n'est pas vraiment étonné de retrouver son frère en prison : un voleur, oui peut être mais un meurtrier, ce n'est pas du tout dans sa personnalité.
Insistant, il va finir par semer le doute chez Charlotte, la niece de Beatrix qui apprend que sa tante a fait transmettre 4 lettres à des destinataires que nul ne connaissait. Afin d'en savoir un peu plus, Charlotte va chercher à retrouver ces lettres et va tomber sur des secrets de famille que Beatrix ne souhaitait pas révéler. Cela touche à son frère, Tristram, célèbre poête mort en 1938 et à la guerre d'Espagne.
Dés lors les événements vont s'accélérer...enfin dans la mesure où nous sommes dans un roman anglais qui prend son temps et qui connait quelques longueurs!
J'aime beaucoup les romans de Robert Goddard mais il faut dire ce qu'il est : parfois il aurait pu couper un peu dans ses longues digressions ou ses moments où l'action avance à pas tellement menus que cela s'apparente à du sur place.
Sinon ces personnages sont bien campés, un peu plus fades que d'habitude (surtout Derek). L'histoire pleine de secrets est intéressante.
Cela reste bien fait mais ce n'est pas le meilleur de l'auteur.
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Le Monde des Abberley est aussi excellent que les précédents polars imaginés par par l'écrivain britannique Robert Goddard.

Une supercherie littéraire, mais surtout, la guerre civile espagnole sont les points centraux de ce pavé de 637 pages. de prime abord, on peut être découragé par l'épaisseur de ce pavé, et, se d ire que l'on n'arrivera jamais au bout. Que nenni !! Une fois débuté la lecture, il est pratiquement impossible de lâcher ledit bouquin, tellement on est pris par l'intrigue. On se précipite littéralement dans le vif du sujet dès les premières lignes.

Le lecteur plonge la tête la première au centre d'un drame aux multiples rebondissements ainsi qu'au coeur d'une multitude de questions concernant les divers protagonistes, qu'ils soient vivants ou morts au moment des faits. Faits se déroulant à notre époque ou non. Questions qui trouvent leurs réponses dans les derniers chapitres, au moment du dénouement final.
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Plus de six cents pages avalées en tout juste trois jours, c'est dire à quel point le Monde des Abberley du romancier britannique Robert Goddard m'a captivée!

(...)

Beatrix Abberley est assassinée en pleine nuit dans son cottage au bord de la mer par un visiteur qu'elle semblait attendre. Mais qui pouvait en vouloir à cette charmante octogénaire sans histoire? Et pourquoi? Très vite, un antiquaire véreux est accusé et incarcéré. A force de crier au complot, Colin Fairfax-Vane réussit à persuader son frère Derek de l'aider une dernière fois. Au risque de perdre son emploi, celui-ci décide alors de mener sa propre enquête et de rallier à sa cause Charlotte Ladram, la nièce par alliance et l'héritière de Beatrix Abberley.

Si j'ai ressenti une petite appréhension en lisant les premiers chapitres tant l'intrigue me semblait classique et un peu trop gentillette, mes doutes se sont vite envolés! le mystère autour de la vie de Beatrix Abberley s'épaissit en effet progressivement et bientôt un second meurtre est commis. de vieux secrets ressurgissent par ailleurs de façon totalement inattendue, obligeant Charlotte Ladram à reconsidérer sa vie toute entière.

Le Monde des Abberley ayant été publié en Grande Bretagne en 1992, il se dégage du roman une atmosphère délicieusement désuète. L'enquête est très bien menée et se complexifie au fil des chapitres. Les énigmes et les rebondissements sont nombreux et l'intrigue prend progressivement une tournure historique captivante.

Un roman addictif lu avec un plaisir immense!

Lien : https://livrescapades.com/20..
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J'avais adoré, vraiment ADORÉ L'héritage Davenall. Je prenais donc le risque, à poursuivre ma découverte de Robert Goddard, d'être déçu. Eh bien je ne le suis qu'un peu. Simplement parce que c'est moins fort, moins grandiose et addictif que L'héritage Davenall. Mais le monde des Abberley présente encore bien des qualités : d'écriture et de construction d'abord. Que ça fait du bien de lire un policier qui vous embarque sans que le scenario ne vous perde (le plus souvent moins par complexité que par approximations).
Ici tout est une fois encore maitrisé, la langue comme l'intrigue ; et l'on parcourt les pages sans jamais cesser d'être au bout de ses surprises. Que demande de plus ?
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Une femme âgée, Beatrix Adderley, vit seule dans son joli cottage en bord de mer, elle se sent menacée. Une nuit, un homme s'introduit chez elle. Elle sait qu'il vient pour la tuer et l'attend, sans rien tenter pour se défendre ni se sauver. Comme elle en avait l'intuition, Beatrix va être assassinée. C'est de cette manière saisissante que s'ouvre ce roman. Dès ses premières pages, le lecteur va être happé, jusqu'à son dénouement. le mystère autour de la mort de Beatrix va mettre en scène ses proches : neveu, nièce, un antiquaire véreux et son frère, le biographe du frère de la victime… Mais c'est à travers Charlotte, la nièce de Beatrix, jeune femme dont les questionnements et hésitations épousent ceux du lecteur, et fil conducteur du roman, que l'on va suivre l'évolution d'une enquête dont le noyau semble être le frère de la vieille dame assassinée : Tristram Abberley, un poète célèbre disparu lors de la guerre d'Espagne. L'auteur nous embarque dans une Angleterre déjà ancienne, déjà dépaysante, pour laquelle on peut éprouver une certaine nostalgie (le roman date de 1992), une époque sans addiction au portable ni aux réseaux sociaux. La famille Abberley évolue dans un milieu aisé, protégé, à Londres et dans ses environs, mais l'auteur nous entraîne à un moment, effet de contraste, dans les collines abruptes et sauvages du Pays de Galles. Bien que situé en Angleterre, il n'y a pas réellement dans le Monde des Abberley ce parfum têtu d'« Englishness » (comme on pourrait retrouver dans des romans anglais plus anciens, policiers ou non). C'est un univers moderne qui nous est décrit, international, un monde un peu froid, égoïste et très matérialiste. Sans poésie aucune, alors que l'énigme repose - paradoxe - sur l'oeuvre d'un poète et de valeurs qui n'ont rien à voir avec l'enrichissement matériel. Un univers aux antipodes de celui de Jane Austen ! L'auteur aurait pu, pour compenser cette froideur, nous proposer des personnages avec des personnalités plus originales, offrant des particularités ou particularismes attachants. Afin aussi de nous les rendre plus vivants, plus proches. Mais, après tout, sans doute a-t-il raison : nous sommes dans un monde devenu lissé où les goûts des gens sont devenus banals et ordinaires, peu importe la classe, les traits distincts liés à la culture et aux humanités ayant disparu. Les anniversaires mondains et impersonnels dans une villa au bord de la Tamise ont remplacé les soirées de lecture auprès d'une grande bibliothèque, comme celle de la vieille Beatrix (lesquelles bibliothèques auront définitivement disparu dans les années 2020). le personnage de Derek semble un peu falot et ordinaire pour inspirer davantage que de la sympathie. Hormis ces réserves, et un ton un peu impersonnel, ce roman est un formidable polar, avec une intrigue d'une réelle originalité. Il est aussi très bien écrit. Sa construction est d'une remarquable efficacité : l'auteur à l'art d'enchaîner les chapitres en suscitant à chaque fois un intérêt soutenu. On ne lâche plus ce page-turner de grande qualité. Un succès auprès d'un lectorat de plus en plus large amplement mérité.
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Beatrix Abberley, vieille dame respectable, vient d'être assassinée dans son cottage en pleine nuit.

Le choc est terrible pour son neveu Maurice et sa nièce par alliance Charlotte. En effet, la famille Abberley, très aisée, n'a jamais connu un tel drame.

Sauf peut-être la mort en 1938 du père de Maurice et frère de Beatrix, Tristram Abberley, poète célèbre et engagé aux côtés des Républicains pendant la guerre d'Espagne.

Un antiquaire est, dans les jours qui suivent, accusé du meurtre et du vol des meubles retrouvés dans sa boutique.

Charlotte va être confrontée à des évènements qui vont l'amener à s'interroger sur la réelle culpabilité de l'antiquaire.

Ses interrogations vont lui faire découvrir les vrais visages des membres de sa famille ainsi que les mensonges de l'histoire familiale.

Ce gros pavé de 640 pages est prenant et agréable à lire. L'intrigue nous emmène bien loin de ce que nous pensions au départ avec une incursion instructive dans la guerre civile espagnole.

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Résumé :
Dans son cottage de bord de mer, Beatrix Abberley est assassinée en pleine nuit. Étrangement, elle paraissait s'y attendre ; elle semblait même savoir qui allait la tuer. Pour Charlotte Ladram – sa nièce par alliance, qui hérite du domaine –, le choc est terrible. Très vite, un homme est accusé. Peut-être trop vite...

L'auteur :
Robert Goddard est un écrivain britannique né en 1954 à Fareham. Il étudie l'Histoire à l'université de Cambridge avant de se lancer dans une carrière de journaliste puis d'enseignant. Il dirige également un établissement scolaire durant quelques années avant de se consacrer pleinement à l'écriture.

Ma critique :
Robert Goddard est un virtuose des enquêtes à la fois complexes et passionnantes.
Je l'ai suivi, encore une fois ébahie par sa virtuosité à nous entraîner dans des aventures policières si riches et fouillées : je suis sincèrement admirative de son talent.
Les six cent pages de cet ouvrage se dévorent littéralement.
Dans les années quatre-vingt, Béatrix Abberley est assassinée sauvagement dans la nuit par une connaissance. Un suspect est arrêté rapidement et les proches de la victime tentent de faire leur deuil, en même temps un trublion va s'inviter dans cette relative paix : le frère du suspect qui est persuadé que son frère est innocent.
Les ingrédients de ce polar : un marchand d'art suspect, un comptable déboussolé à la recherche de la vérité et une nièce désespérée par cet assassinat qui cherche à comprendre ce qui s'est passé. Ajoutez-y un poète, mort depuis cinquante ans, dont les secrets ont des répercussions sur les événements actuels.
L'enquête est riche en imprévus et coups de théâtre, les personnages tous enquêteurs débutants, se débattent au milieu de situations parfois inextricables mais leur détermination est sans faille.
J'ai aimé le rythme haletant, l'intrigue très bien ficelée, l'écriture fluide et les personnages attachants.

À retrouver aux éditions Sonatine.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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