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Merci à Babelio et aux Éditions Sonatine pour leur envoi Masse Critique et leur confiance.Je précise que j'ai déjà rencontré Robert Goddard lors de la lecture de "Heather Mallender à disparu" en 2015 que j'avais beaucoup aimé à l'époque 4/5.
Je viens donc de finir ce roman qui après un début timide mais prometteur n'a pas tenu pour moi ses promesses.
Le style de l'auteur est cependant, je dois avouer, facile, très agréable et pas compliqué.
Mais l'intrigue bien amenée s'essouffle vite et perd de son intérêt. Malheureusement je n'ai pas été transportée et le dénouement à été plutôt moyen. Je pense que mon plaisir de lecture a rencontré un autre problème de taille : les personnages. Je les ai trouvé pas assez fouillés, trop "faciles", sans saveur là où j'aurais aimé des surprises, des sous entendus et moins d'évidences. J'ai l'impression qu'ils se justifient constamment.
Je suis restée " à côté " de ma lecture et n'ai pas pris part à l'histoire. Je sais que beaucoup de personnes ont aimé, alors faites vous votre propre idée ! Ce sera donc un retour mitigé que je vous fais mais il est tout de même prévu que je relise Goddard
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Le Monde des Abberley, le nouveau polar de Robert Goddard vient de paraître. Est-il vraiment nécessaire d'en dire plus ?
Peut-être que oui, quand même, ne serait-ce que pour les lecteurs qui ne le connaissent pas encore 😉
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Goddard est, à ce jour, l'un des meilleurs auteurs britanniques de polars.
Et avec le Monde des Abberley, il nous en propose de nouveau un d'excellente facture.
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Beatrix Abberley, vieille dame apparemment sans histoires, est retrouvée assassinée chez elle un matin par sa femme de ménage.
Rapidement, sa nièce, Charlotte, son neveu, Maurice, et la Police se rendent compte que ses Tunbridge Ware (objets en marqueterie de valeur) ont été également dérobés.
Aussi lorsque les bibelots en question sont retrouvés chez Fairfaix, un antiquaire connu de la Police pour d'autres faits, sa culpabilité ne semble pas faire de doute.
Mais la vérité est-elle réellement aussi simple que ça ?
Le frère de Fairfaix, lui, décide de croire en son innocence, et se rapproche de la famille, afin de leur faire afin de tenter de découvrir la vérité.
La victime était-elle réellement la femme simple que l'on pense ?
Si oui, pourquoi sa meilleure amie réagit-elle de cette façon ?
Et, surtout, qu'est-ce qui se cache derrière toutes ces histoires familiales dont on a abreuvé Charlotte durant son enfance ?
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La nouvelle intrigue de Robert Goddard se situe cette fois dans les années 80, et, si j'ai personnellement une préférence pour ses intrigues se situant plus loin dans le temps, il parvient une fois de plus à recréer une atmosphère toute en finesse et sans fausse note.
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Avec ce gros pavé de près de 650, il prend son temps, comme il sait si bien le faire, pour installer son histoire et ses différents personnages.
Il excelle décidément dans le rôle de guide des méandres familiaux et des sombres secrets filiaux.
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Comme toujours avec cet auteur, on ressort de cette intrigue avec une sorte de nostalgie, qui nous maintiendrait bien quelques centaines de pages supplémentaires.
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C'est bien tourné, fin, intelligent et prenant.
Bref, un très bon polar britannique.
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À découvrir, ainsi que tous ses autres titres.
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Ce roman commence comme un roman policier, typique du genre, et l'on s'attache à vouloir savoir, comme dans beaucoup de romans de ce type, qui a bien pu tuer la victime, et pourquoi ! Malheureusement, il va falloir attendre, encore et encore pour avoir le fin mot de l'histoire. Et si dans certains polars, l'attente fait monter la pression du lecteur, dans celui-ci, pendant un long moment, la lecture est une lutte. C'est long, c'est délayé, et on se demande si on ne pourrait pas directement passer à la résolution de l'affaire.

Ce qui est plutôt dommage, parce que c'est bien écrit, de façon simple, agréable, et avec du vocabulaire ( c'est à noté car plus si fréquent). Mais voilà, l'auteur se perd dans des histoires dont on se fiche, avec des développements incompréhensibles sur certains personnages. Puis il y a des petites saillies, des instants où l'on reprend le fil, où l'on se laisse convaincre, avec ce point historique que je connaissais peu sur la guerre d'Espagne. Et l'on retombe dans la simplicité de l'intrigue et dans l'incompréhension. Je me suis même dit parfois " tout ça pour ça ! " ce qui est une sacrée perte de temps quand on lit un livre de plus de 600 pages.

Alors si vous lisez vite, si vous avez des vacances à occuper, n'hésitez pas. Mais si vous lisez peu, ou lentement, ou que votre temps est compté, croyez-moi, il y a d'autres romans bien plus captivants !
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Dans ce roman tout commence par le meurtre d'une vieille dame et rapidement un suspect est arrêté. On pense d'abord à un crime crapuleux mais petit à petit les indices nous amène vers une autre piste.
Ce thriller est rondement bien mené et les cause de ce meurtre sont beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît.
Par le biais d'un secret de famille, Robert Goddard, nous fait revenir dans les tranchées de la guerre 14-18 puis sous le gouvernement de Franco en Espagne.
J'aime beaucoup la plume de cet auteur. Il nous transporte rapidement dans son univers.
Si j'ai été très surprise de la tournure qu'a pris cette histoire et par le dénouement., cela reste une très bonne lecture.
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du Goddart sans surprise mais bien fait. c est léché rythmé on ne s ennuie pas un seul instant même si parfois les rebondissements s enchaînent un peu trop vite … un petit supplément historique la guerre d Espagne rend la lecture de ce roman encore un peu plus intéressant et agréable
on passe un bon moment …
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En fait j'ai beaucoup aimé ce livre: bien anglais dans l'âme, un peu policier, des personnages crédibles a défaut d'être originaux et plusieurs surprises assez bien menées dans le déroulement de l'action. Un bon roman a lire pendant les vacances. Il m'a quand même poussée a réviser l'histoire européenne avec cet épisode de la guerre civile espagnole qui a inspiré tant d'artistes mais dont les causes et le dénouement ne m'étaient pas trop claires.
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Beatrix Abberley (85 ans) résidant à Rye, a parfaitement entendu son assassin pénétrer chez elle mais n'a pourtant pas bougé. Elle l'attendait sans surprise apparemment, s'adressant à lui dans l'obscurité. Était-ce bien la personne qu'elle redoutait ? Et pourquoi était-elle si résignée ?…

La police, après enquête, conclura rapidement à un cambriolage qui a mal tourné, puisque le butin (des pièces de marqueterie de technique artisanale répondant au nom de Tunbridge Ware) a été retrouvé chez un antiquaire de très mauvaise réputation …

Charlotte, nièce et filleule de Beatrix, héritière avec son demi-frère Maurice (lui-même fils du célèbre poète Tristam Abberley – frère cadet de Beatrix – mort durant la guerre civile espagnole) va enquêter bien malgré elle, avec un certain Derek Fairfax (qui tient à prouver l'innocence de Colin, son antiquaire de frère …) Charlotte va alors mettre les pieds dans un passé trouble, dont l'ultime vérité pourrait bien être la cause directe de l'assassinat de Beatrix Abberley …

Un roman plutôt bien construit, nous menant pas à pas (et avec un flegme « so british ») à la rencontre de l'Espagne d'avant-guerre et vers un épilogue imprévu qui révèlera la vraie nature des principaux protagonistes.

Un bon moment de lecture – sans être toutefois un réel coup de coeur –
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Robert Goddard à vraiment une touche particulière pour nous tenir en haleine du début à la fin. Dès les deux premières pages on a déjà un meurtre et le nom du coupable reste à découvrir le pourquoi et l'histoire qui entoure ce meurtre. Beaucoup de révélations distillées à petites doses, beaucoup de rebondissements et beaucoup de détours nécessaires qui nourrissent notre intérêt et nous incite à ne pas lâcher ce roman tant qu'on en a pas le fin mot. La personnalité de chacun des protagonistes joue aussi un rôle dans le déroulement de l'intrigue. Ce que j'aime particulièrement des auteurs comme Goddard c'est qu'ils font la preuve que n'importe qui peut un jour être impliqué dans un crime en tant que victime, témoin ou coupable, de plus ils font la démonstration qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un super héros invincible ou un meurtre à toutes les deux pages pour maintenir l'intérêt du lecteur ou pour faire un bon polar. Robert Goddard comme Agatha Christie ou Simenon ou d'autres du même genre à compris que la psychologie des personnages donne de bien meilleurs résultats.

Un très bon moment de lecture avec une bonne intrigue sans nous donner de cauchemar et une fin avec une petite twist quasi humoristique voilà qui est très agréable. le client n'en demande pas plus...ni moins.
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Beatrix Abberley, quatre-vingt-cinq ans est tuée dans le hall de son cottage, assommée avec un chandelier par un mystérieux visiteur qu'elle semblait pourtant connaître ou attendre. Dans cette partie de Cluedo, il va donc falloir trouver qui est l'assassin et surtout quel est le mobile de ce crime?

Très vite les soupçons se portent sun Colin Fairfax, un antiquaire un peu véreux venu, peu de temps avant, rencontrer la vieille dame afin d'acquérir sa collection d'objets précieux en marqueterie du Tunbridge Ware. Une collection que la police retrouve bien vite dans l'arrière boutique de l'antiquaire. Un peu trop facile pour être vrai. Mais tant que la police tient un coupable, surtout connu pour sa malhonnêteté, inutile d'aller chercher plus loin.

Toutefois, Derek, le frère de Colin, croit aux cris d'innocence de son frère. Au risque de perdre son emploi et ses économies , il n'abandonnera pas son frère. Et pour cela, il tente de rallier à sa quête, Charlotte Ladram, la nièce de Beatrix.

Charlotte est la fille de Tristram Abberley, le frère de Beatrix, un poète mort lors de la guerre d'Espagne. En mourant, Tristram laisse sa femme, sa fille, son fils d'un premier mariage, Maurice Abberley et de nombreux recueils de poèmes dont la famille retirera longtemps de conséquents droits d'auteur.

Une vieille amie de Beatrix apprend à Charlotte que sa tante lui avait demandé d'envoyer à sa mort des courriers à quatre personnes. Elle ne devait pas les ouvrir ni regarder les adresses. L'une était sans au un doute adressée à la femme de Maurice. Mais qui était les destinataires au Pays de Galles, à New-York et à Paris?

Charlotte mène l'enquête d'autant plus avidement et dangereusement quand un second meurtre et un enlèvement viennent prouver que cette affaire dépasse largement le vol de quelques objets. Avec Derek, elle supplante la police, persuadée d'être bien plus efficace pour résoudre ce mystère familial qui l'entraînera en Espagne.

« Leur guerre civile a sécrété une sorte de poison qui nous atteint aujourd'hui encore, cinquante ans plus tard.»

C'est ma première lecture de Robert Goddard et je découvre une enquête bien menée pleine de rebondissements. En commençant ce roman, je ne m'attendais pas à ce que l'auteur m'emmène aussi loin pour identifier le mobile du crime. Si c'est une lecture facile et agréable, pour moi, cela ne dépasse pas le divertissement.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Charlotte (« Charlie » pour ses amis) apprend que sa tante Beatrix a été assassinée. Un antiquaire aurait envoyé quelqu'un voler ses précieux Tunbridge Ware (objets en bois, à la marqueterie particulière). La vieille dame aurait surpris le cambrioleur, qui l'aurait alors tué. Une conclusion qui ne satisfait pas le frère de l'antiquaire, Derek Fairfax. Il va alors mener sa propre enquête, aidé par Charlotte qui va peu à peu ouvrir les yeux sur les secrets que cache sa famille : qui sont vraiment les Abberley ?

Dès les premières pages, le lecteur sait que ce n'est pas un simple cambriolage qui aurait mal tourné, puisque le point de vue adopté est celui de Béatrix : elle sait que l'intrus est venu l'assassiner et elle l'appelle même par son nom… Et ce nom est celui du chauffeur du demi-frère de Charlotte… le lecteur en sait déjà donc plus que les enquêteurs eux-mêmes ! Et pour être honnête, les différentes péripéties sont cousues de fil blanc : à maintes reprises, contrairement à Charlotte, le lecteur n'est pas dupe des mensonges des différents personnages… Et la fin du roman (la découverte de l'antiquaire) n'a pas été une surprise.
Donc j'ai été plutôt déçue par ce roman. J'ai préféré du même auteur, « Heather Mallender a disparu » ou « Par un matin d'automne ».
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