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Un excellent roman, un bon Goddard

J'adore cet auteur britannique assez méconnu en France. Encore une fois je n'ai pas été déçue. le roman nous fait voyager à Madère et dans l'Angleterre des suffragettes avec beaucoup de talent. Il se dévore comme un thriller. Intrigue, personnages, belle langue, bonne base historique, tout y est pour une lecture passionnante. Je recommande!
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J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman. le mystère de la vie d'Edwin Strafford est posé en parallèle à l'enquête de Martin Radford et on a vraiment envie d'avancer dans cette histoire. Ma seule retenue vient de la fin de ce roman. Mais en dire plus reviendrait à dévoiler une partie du secret.
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En 1977, Martin Radford, un jeune historien traversant une période un peu difficile, quitte Londres pour se rendre à Madère à l'invitation d'un ami. Là-bas, il se voit confier les mémoires d'un ministre britannique du début du XXème siècle, Edwin Strafford, décédé vingt-cinq ans plus tôt, avec pour mission d'éclaircir les raisons de la disgrâce de ce dernier.

Ce roman me laisse le même sentiment que l'autre roman de Robert Goddard que j'ai déjà lu, « Heather Mallender a disparu » : un excellent scénario, une entame particulièrement prometteuse... et puis, une histoire qui se met un peu à ronronner au fil des pages. Honnêtement, l'histoire aurait gagné en intensité si elle avait été plus condensée. Reste au final le sentiment d'une lecture plutôt agréable, dont la note se situe à mi-chemin entre 3 et 4 étoiles.
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le plus abouti et le plus diabolique des romans de Robert Goddard . Il y a du Daphné du Maurier avec Rebecca pour sa part la plus sombre , du Proust pour ses descriptions au vitriol de l'aristocratie anglaise et des partis politiques londoniens avant et après la seconde guerre mondiale du kate Morton pour ses portraits de femmes , les suffragettes .
Une belle intrigue policière car on ne voit pas passer les 700 pages , l'enquêteur devient le témoin puis le suspect ,les vrais seigneurs sont déchus , les parvenus glorifiés ,les secrets se dévoilent mais d'autres surgissent encore plus lourds , plus violents , et au fil des pages le retour vers Madère achemine le lecteur vers une fin d'apaisement , après la mort d'Edwin Strafford enfin élucidée.
Derrière cette grande fresque de plus de 80 années se dessine le chemin d'un homme politique hors du commun Winston Churchill ce n'est pas le moins intéressant de cet ouvrage qui va tenter de restituer tout le contexte politique de cette époque .
Une belle réussite
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J'ai gagné ce livre grâce aux réseaux sociaux. Je dois dire qu'autrement je ne l'aurais probablement pas lu, car il ne correspond pas à mes goûts habituels. Et pourtant, il m'a bien plu. L'histoire est intéressante et facile à suivre. J'ai juste regretté des longueurs... On met longtemps à entrer véritablement dans l'histoire, et le dénouement semble s'éterniser. Dommage, car cela reste un bon livre.
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Le secret d'Edwin Strafford.

En route pour 750 pages, Goddard nous balance d'entrée un premier chapitre de 235 pages qui se lit comme un roman (!). Pour moitié constitué des mémoires manuscrites d'Edwin Strafford, fugace ministre de l'intérieur en 1910, cette longue et passionnante ouverture nous prépare à toutes les surprises. Pourquoi Edwin a-t-il dû à la fois démissionner de son poste et renoncer à la femme de sa vie ?

Comme dans les autres romans, toutes les pièces du puzzle sont bel et bien là, en vrac dès le départ et aucune n'est superflue. Tout s'emboîte et la vérité, prévisible peut-être, est le juste tableau reconstitué sans aucun blanc. Et cela à la différence de certains « Poirot » où la solution sort d'une manche hors texte que le fin limier moustachu aura découvert en coulisse pour mieux ménager son explication finale et subtile.

Martin professeur d'histoire, divorcé et oisif après avoir été pris les doigts dans le pot de miel avec une étudiante de dix-sept ans est le héros de Goddard classique. Dilettante par nature il devient vite un enquêteur opiniâtre, un candide sympathique qui trébuche sur toutes les cordes tendues devant ses pieds avec une certaine ingénuité. Il se dit souvent « j'ai fait telle chose mais je n'aurais pas dû » nous donnant bien sûr quelques pistes à flairer. Et comme d'autres héros sincères et sentimentaux, il tombe amoureux de cette femme, Elisabeth, qui avait vingt ans à l'époque de la fameuse rupture et perdure en beauté et intelligence 60 ans plus tard. Quel magnifique personnage.

Le ton est très dix-neuvième siècle. Je n'irai pas jusqu'à oser des parallèles avec nos grandes oeuvres réalistes de l'époque, mais la chaleur et le style, la retenue du vocabulaire, la justesse descriptive dans l'action ou la contemplation sont à l'origine du plaisir qu'on ressent à parcourir les chemins âniers de Madère, ou les landes venteuses du pays de Galles. Les personnages sont de chair et de coeur. Les sentiments ne sont ni blancs ni noirs. La demi-teinte est une valeur littéraire récurrente qui séduit le lecteur.

Il ne s'agit pas d'un simple polar et du reste les libraires ne savent pas trop où classer ces bouquins (j'en ai acheté trois à trois emplacements différents !).
Malheureusement c'est comme pour les bonbons au réglisse dont je raffole, le pot se vide et bientôt ne restera plus au fond du bocal qu'un peu de sucre, collé au verre.
J'aurai tout lu.



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J'ai lu du même auteur : Heather Mallender a disparu , dans le cadre du challenge pavé de l'été. J'ai lu d'une traite adoré , emballée ... du coup , quand j'ai trouvé celui-ci à la bib , je me suis empressée de l'emprunter ... et après de douter : ce deuxième romann n'allait-il pas me décevoir ?

Après un passé tumultueux , Martin Radford , historien , fait la connaissance de Léo Sellick sur l'île de Madère .( ça m'a donné envie de faire un tour là-bas d'ailleurs !) Il embauche Martin pour faire une enquête historique au sujet d' Edwin Strafford. Ce dernier, politicien des années 1900, a un parcours atypique : démission , rupture avec le milieu politique .

Martin Radford accepte et part à la recherche des contemporains de Strafford, s'appuyant sur les mémoires que celui-ci a laissées.

Ni tout à fait bon , ni tout à fait mauvais , Martin est un personnage bien humain.. Les autres personnages sont suffisament fouillés pour être crédibles et consistants, sans doute l'effet des 600 et quelques pages .

Résultats: Pas déçue du tout . Un peu étonnée au début d'avoir autant d'éléments à ma connaissance et puis les choses s'embrouillent , les fils se tissent et j'ai suivi cette pelote emmelée avec un très grand plaisir ( essentiel non ?)
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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J'ai aimé ce livre mais un peu moins que "Heather Mallander a disparu" ou "Par un matin d'automne " . Les circonvolutions politiques de l'Angleterre du début du siècle m'ont un peu ennuyé mais on a quand même envie de connaître la fin ..
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Londres, fin des années 70. Impliqué dans une affaire de moeurs, obligé à quitter son poste d'enseignant, quitté par sa femme, Martin Radford attend des jours meilleurs en profitant de l'hospitalité d'un ami. Aussi n'hésite-t-il pas un instant quand Alec, un ancien camarade de fac, lui propose de le rejoindre à Madère où il s'est lancé dans la création d'une revue pour expatriés anglais. Sur place, Alec lui présente Léo Sellick, un homme d'affaires sud-africain, installé à la Quinta do Porto Novo, l'ancienne propriété d'Edwin Strafford, un anglais ayant fait une carrière aussi fulgurante que brève dans la politique de son pays. Sellick se dit intéressé par le mystère entourant sa démission du gouvernement Asquith en 1910, la rupture de ses fiançailles avec Elizabeth Latimer, une jeune suffragette, et sa mise au ban de la société. Il demande donc à Martin d'enquêter en sa qualité d'historien. C'est le début d'une aventure qui va le mener dans les arcanes du pouvoir au coeur d'un sombre complot, dans l'Angleterre d'Edouard VII.


Historique, politique, sentimental, ce roman foisonnant de Robert GODDARD est aussi une enquête, quasiment policière, dans le passé. Uniquement guidé par le journal intime d'Edwin Strafford, le jeune historien va sonder ces écrits à la recherche d'un indice expliquant sa disparition de la scène politique. Soixante ans après les faits, les témoins vivants sont rares et ceux qui restent ne semblent pas disposer à déterrer les histoires anciennes. Martin prend immédiatement fait et cause pour le politicien tombé en disgrâce. Et le lecteur avec lui ! On aime le politique intègre, refusant les compromissions, les alliances douteuses, fidèle à son Premier ministre. On s'attache à l'amoureux fou, prêt à tout quitter pour celle qu'il aime. On s'insurge quand tous le lâche. On compatit à son chagrin. Puis le doute, naturel, insidieux, s'installe. Edwin Strafford n'a-t-il vraiment rien à se reprocher ? N'a-t-il pas volontairement occulté de ses mémoires les éléments compromettants ? Martin pourra-t-il le réhabiliter ou se laissera-t-il tenter par une chercheuse charmeuse qui lui offre une collaboration mais voudrait arranger les faits selon ses théories ? Les manipulations d'hier trouvent un écho dans les agissements du présent, ceux à qui le crime a profité sont prêts à tout pour sauver leur position et leur réputation, même à tuer...
Amours trahies, amitiés bafouées, complots politiques, désirs de vengeance dans l'Angleterre du début du XXè siècle sur fond de crise ministérielle et de revendications féministes, voilà les ingrédients de ce somptueux roman porté par les aléas amoureux de deux fortes personnalités, Edwin Strafford, politicien idéaliste et Elizabeth Latimer, jeune suffragette fougueuse puis vieille dame digne et lumineuse. Encore une belle réussite pour Robert GODDARD dont les talents de conteur sont sans limites.
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Martin Radford est un jeune historien , qui après une erreur de jeunesse se retrouve divorcé et sans travail. "Dans la vie, je m'étais toujours attendu au pire et j'avais rarement été déçu". Il est appelé par un ami sur l'île de Madère pour faire des recherches sur un certain Edwin Strafford. Alec Sellick a acheté une propriété sur l'île de Madère, il y trouve une photo. Il s'agit d'une photo de 1908 sur laquelle l'ancien propriétaire des lieux est avec les membres du cabinet ministériel anglais. Alec demande donc à Martin d'enquêter sur cet homme Edwin qui a fait partie du gouvernement anglais durant deux ans et qui a disparu de la scène politique du jour au lendemain.
Pour l'aider, il lui fait lire les écrits d'Edwin Strafford qui raconte ces années et particulièrement le jour où il décide d'annoncer son mariage avec une suffragette et que toutes les portes se ferment devant lui.
Pour son enquête, Martin devra reprendre contact avec son ex-belle-famille.

Un livre de 734 pages où on ne s'ennuie pas de la première à la dernière ligne.
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