Alors les souvenirs affluaient, vieilles rancunes et vieilles colères, et le sommeil avait fui.
Attention spoilers dans les 2 dernières strophes :
Mes vertes prairies aux senteurs de bocages
Que vous me manquiez au pays des nuages
Loin de nous tous nos abeilles peu sages
Nous on oubliés retournant à l’ouvrage
Rochers perdus de nos vies de misère
Nourris de peu abreuvés de nos craintes
Errant sans but sur une petite terre
Nous avions perdu jusqu’au goût d’une pinte.
D’un fort éteint, d’une lande sauvage
De pauvres hères abandonnés de tous
Un ambassadeur armé de courage
Sema l’espoir, en récolta les pousses.
De fiers guerriers aux armes de branchages
Labourent la terre reprise au bastion
D’une poignée d’hommes errants sans village
En quelques semaines il bâtit une nation.
L’île perdue n’appartient à personne
Qu’à celui qui lui offrit une âme
Le Roi Orville choisi par ses hommes
Règne aujourd’hui sur cette terre sans femmes.
Ainsi naquit le huitième royaume.
Qui fera trembler les puissantes nations
Ainsi naquit le huitième royaume
Où l’on sale maintenant la viande et le poisson.
Ce n’est pas l’arme qui fait le combat, mais le combattant.
On peut imaginer que les flammes s’élèveront jusqu’aux cieux… et que les hurlements descendront jusqu’aux enfers
Le diable, c'est la volonté des puissants de le rester...
C'est étrange comme certains bruits ressemblent plus au silence que le silence lui-même.
- [...] Le pouvoir peut rendre fou.
- C’est pourquoi la Garde surveille le roi, Majesté.
- Mais qui surveille la Garde, Rufus?
Il y a la technique, la force, la vitesse. C’est important mais il faut aussi de l’inspiration, comme un poète qui alignerait des cadavres au lieu des mots.
A l’évidence c’est le mode de vie qui fait l’homme, pas le lieu où il dort.
Il aperçut la plus jolie femme qu’il lui ait été donné de voir. […] Dans son monde et jusqu’à cet instant, il y avait celles, filles de cuisine ou putains, qui pouvaient satisfaire l’un ou l’autre des besoins naturels d’un homme, et les femmes des autres, celles infiniment plus dangereuses qui vous envoyaient à la potence en cas d’inconduite.