Le manteau - Le nez

Le manteau et le nez 2 nouvelles fantastiques situées à Saint-Pétersbourg.Dans le manteau, un fonctionnaire perd son manteau doté d' une identité propre, une satire de la fonction publique russe.Saint-Pétersbourg sous la neige est très mystérieux.Dans le nez, c' est le nez d' un jeune Russe qui se détache et se pavane dans la ville en uniforme au grand dam du jeune Russe, une description très savoureuse de la société russe de l' époque.Humour typiquement russe.On visite la grande ville.Gogol a bien fait de s' éloigner du folklore ukraïnien de Tarass Boulba

Deux nouvelles fantastiques amusantes et assez critiques de la bureaucratie russe du XIXe siècle. le ton est vif et très plaisant. (Critique détaillée sur le blog)
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J'ai beaucoup aimé ces deux nouvelles fantastiques bien qu'au début j'ai trouvé cette histoire de nez fugitif très bizarre mais finalement, au fil de l'histoire c'est plutôt comique.
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J'ai essayé par deux fois de lire la première nouvelle "le manteau" et par deux fois j'ai lâché prise au bout de 10 pages.....par contre j'ai lu d'une seule traite la deuxième nouvelle "le nez" qui est complètement invraisemblable et loufoque mais bien raconté.

lu en 2008.

Le fantastique et le réel s'emboîtent parfaitement dans ces deux récits qui dénoncent le fonctionnement de la société russe au 19e siècle.

Deux nouvelles loufoques de Nicolas Gogol dans le milieu du petit peuple de St Petersbourg. Une curiosité.

Lu en terminal, je ne me suis pas "ennuyée" comparativement à beaucoup d'oeuvres un peu obligées d'avaler... L'auteur nous emmène dans des chemins obscures, des métaphores et autres figures de style. Des pages assez synthétiques, qui vont à l'essentiel tout en nous questionnant.

Deux nouvelles dans ce recueil à la limite du burlesque : le nez donc, où ce conseiller d'État se réveille avec le milieu du visage lisse, comme s'il n'avait jamais eu de nez, et le manteau où un petit fonctionnaire timide, amoureux des lettres, mais sans le sous, économise des mois durant pour faire faire chez son tailleur un nouveau manteau. Qui lui sera volé dès le premier soir. La rébellion gronde et le petit fonctionnaire décide de se venger.

Alors oui, il y a de la critique sociale dans ces deux nouvelles : des "hommes importants" qui ne cherchent qu'à impressionner les petites gens, leur montrer qui détient le pouvoir. Et de l'autre côté, les gens du peuple, souvent soûl de bon matin, incapable de dépasser leur condition. Soumis à des règles qui souvent les dépassent.
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yes enfin

Gogol reste le Poe russe bien avant la naissance de celui-ci et dans le nez il montre qu'il le dépasse aisément.

Personne ne peut le lire sans avoir constamment la main sur son nez.

Le manteau est inférieur mais reste plaisant.