Citations sur Tarass Boulba (116)
Tarass Boulba était de la souche des vieux colonels dont la seule raison d'être consistait à braver les périls de la guerre. Il se distinguait par la droiture brutale de son caractère. L'influence des moeurs polonaises commençait à pénétrèrent parmi la noblesse ukrainienne. Beaucoup imitaient leurs costumes, s' adonnaient au luxe, donnaient des banquets, s' entouraient de nombreux serviteurs, piqueurs, veneurs et fauconniers. Rien de tout cela n'était du goût de Boulba; il aimait la vie simple des cosaques, et, à maintes reprises, il s' était brouillé avec ceux de ses camarades qui avaient un penchant pour Varsovie, les traitant de serfs polonais.D'une nature impétueuse, il se considérait comme le défenseur de la foi orthodoxe.
Dans ce moment ,un grand bac se montra en vue du rivage .La foule qui l 'encomb-
-rait faisait de loin des signaux .C 'étaient des cosaques couverts de haillons .
Leurs vêtements déguenillés montraient qu 'ils venaient d 'échapper à quelque grand
malheur ,ou qu 'ils avaient bu jusqu 'à leur défroque .
La chambre était meublée dans le goût de ce temps ,dont le souvenir n 'est conservé que par les douma et les chansons populaires ,que récitaient autrefois ,
dans l 'Ukraine ,les vieillards à longue barbe,en s 'accompagnant de la bandoura ,
au milieu d 'une foule qui faisait cercle autour d 'eux ;dans le goût de ce temps rude
et guerrier ,qui vit les premières luttes soutenues par l 'Ukraine contre l 'union .
Donne-nous un mouton entier ou toute une chèvre ;apporte-nous de l 'hydromel de
quarante ans ;et donne-nous de l 'eau-de-vie , beaucoup d 'eau-de-vie ;pas de cette
pas de cette eau-de-vie avec toutes sortes d 'ingrédients, des raisins secs et autres
vilénies ; mais de l 'eau-de-vie toute pure , qui pétille et mousse comme une enragée
La voix du peuple est la voix de dieu.il est impossible d imaginer rien de plus sense que ce qu a imaginer le peuple. ..GOGOL..
Reste là, et ne bouge plus ! C'est moi qui t'ai donné la vie, c'est moi qui te l'ôterai.
Comment dit-on vodka, en latin? Il n'y a pas de mot latin? Tu vois bien, mon fiston, que les Latins étaient des imbéciles, puisqu'ils ne savaient pas que la vodka existe!
Taras était un colonel de la vieille roche. Il était bâti pour le branle-bas de combat et se distinguait par la rude franchise de son naturel. C’était l’époque où les influences polonaises commençaient déjà à agir sur la noblesse russe. On imitait les usages polonais, on s’habituait à un train de vie luxueux, on entretenait une somptueuse domesticité, des faucons, des veneurs, on offrait des banquets, on s’entourait d’une cour. Taras, lui, voyait cela d’un mauvais œil. Il aimait la simplicité de la vie cosaque, et s’était brouillé avec à peu à peu avec tous ceux de ses compagnons qui penchaient du côté de Varsovie et qu’il traitait de valets des seigneurs polonais. Toujours sur la brèche, il se considérait comme le défenseur attitré de l’orthodoxie.
Comme une enfant obéissante, elle replaça le pain sur le plat et regarda André dans les yeux... Aucun poète, aucun sculpteur, aucun peintre ne sauraient rendre avec la parole le ciseau ou le pinceau ce qui se lit parfois dans le regard d'une vierge et dans les yeux de celui qui la contemple avec ravissement.
Parfois l'horizon se colorait d'une lueur rouge qui faisait penser à un incendie ; c'étaient des joncs qu'on brûlait dans le lointain sue quelque berge isole, et lorsque des cygnes se dirigeait vers le septentrion passaient au-dessus de ce foyer, ils se teintaient de rouge, semblables à des mouchoirs sanglants qu'on aurait agités dans l'espace obscur.