L'Epée de vérité, tome 3 : Le sang de la déchirure

Une suite épique qui laisse présager un très bon cycle de Fantasy. Toutefois, on est en dessous du deuxième tome et la nouvelle menace introduite fait un peu cliché...
La lecture reste cependant très agréable et laisse un bon souvenir.
Mention spéciale pour la couverture de cette édition qui est vraiment très esthétique.

Troisième tome de cette série, le sang de la déchirure commence exactement ou s'était arrêter La pierre des larmes. La destruction de Darken Rahl et de l'ancien monde ont fait émergés des créatures terrifiantes qui obligeront une fois encore Richard, Kahlan et Zedd a protéger les gens qui les entourent.
Quand j'ai terminée le deuxième tome je n'était pas éblouie mais quand même assez contente pour me procurer le sang de la déchirure. Pourtant, à peine 100 pages après le début de ma lecture, j'ai su que ce serait le dernier tome que je lirais de cette série. Les aventures du valeureux trio ont basculés dans un univers franchement trop science-fiction pour que je continue à lire cette série dont je n'étais déjà pas convaincue. Je n'ai pas grand chose de mal a en dire, l'histoire est prenante, il n'y a pas de temps mort, il y a un tas de personnages (qui ont intérêt à mourir sinon ont en viendra rapidement à ne plus savoir qui est qui) mais voilà, a la fin de ce troisième tome, j'en ai eu marre de l'Épée de vérité!

Lecture de confinement, ce troisième tome a été celui de la réconciliation avec le Sourcier et sa bande. Je ne suis toujours pas un grand fan mais ma lecture s'est bien mieux déroulée qu'avec le précédent tome. Elle fait suite au visionnage de la série, adaptation cheap des premiers romans.

Pourquoi ce nouveau revirement dans mon appréciation de cette saga ? Aucune idée ! J'ai toujours du mal avec le sadisme et les viols qui persistent à chaque nouveau tome mais je me suis plus facilement laissé emporter dans l'univers du Créateur.

La série télé n'a pas été de trop pour raccrocher certains wagons d'autant que j'avais oublié certains détails comme… Gratch. Il m'aura tout de même fallu 4 ans pour attaquer la troisième marche de cet imposant édifice de fantasy. A ce rythme-là, je n'en verrais jamais la fin !

Ca bouge enfin, même si on regrette le peu de nouveaux lieux visité. Une première bataille bien épique, des personnages toujours aussi bien traités. Juste une retenue sur les détails politiques, parfois un peu gonflants.
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C'est un troisième volet nettement plus rythmé que le précédent. Ce qui fait plaisir.

Mais il existe toute de même des défauts : je trouve un peu artificiel qu'à chaque épisode Goodkind sorte une nouvelle faction de bad guys. Ça me donne l'impression qu'il construit sa géopolitique au fur et à mesure de l'avancée de chaque tome. J'aurais préféré que dès le début il y ait une grande explication.

Aux descriptions sanguinolentes des combats et autres massacres de civils, on peut ajouter une atmosphère un peu plus "coquine" : Richard avec ses trois Mord-Siths (sa garde très rapprochée), trois bombasses qui le chambrent avec des remarques connotées sexuellement.

Après ce volume ça m'aurait plus de continuer avec le suivant, mais malheureusement il était emprunté à la bibliothèque. Il va falloir attendre pour connaitre la suite.
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Lui, il est terrible. Pas de temps mort, des péripéties à ne plus en finir, la destruction du palais des prophètes... de quoi vous tenir en haleine durant votre lecture.

Mais... encore une ch'tite séparation du couple ! Décidément, quelqu'un ne veut pas qu'ils concluent ensemble, ou quoi ??

Les récits de combats m'ont fait plaisir, j'ai passé de bons moments frénétique de lecture. A défaut de sexe, Richard peut s'amuser avec son épée (objet phallique s'il en est) et trucider un tas de bestioles avec des noms à coucher dehors.

Quand aux soeurs de la lumière et Nathan Rahl, ils mettent de la couleur dans la saga. J'ai adoré Nathan.
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Dans l'Epée de Vérité, je crois que pour une action positive, une nouvelle menace ou une difficulté apparait... Ici, suite au retour de Richard, l'empereur Jagang, nouveau grand méchant à affronter, a désormais un boulevard pour envahir le monde et faire disparaitre la magie... vaste programme. Nos héros doivent donc affronter de redoutables créatures et des magiciennes puissantes qui tentent d'asservir le monde pour leur maitre.

Dans le même temps, les personnages secondaires découverts dans les tomes précédents s'étoffent et ont leurs propres aventures. Certains d'entre eux deviennent attachants et on sent qu'ils prendront une place plus importante dans la suite des ouvrages.

Au delà de ces aspects plutôt positifs, je regrette une nouvelle fois le style de l'auteur lourd et malhabile, ainsi que le manque d'originalité de certains passages.

Ce troisième opus du Cycle de Vérité de Terry Goodkind est à mes yeux le meilleur depuis le début de la série. Lu en 48h, je suis resté parfaitement dans l'action du début à la fin.
Ce n'est pas de la grande littérature, c'est parfois un niais (moins que dans les précédents volumes cependant), mais c'est parfaitement divertissant.
L'humour est très présent et agréable, les personnages bien définis et ce sont des points appréciables. Je regrette seulement le peu de développement de l'univers de Goodkind et les clichés de la Fantasy qu'on y trouve.
Mais le principal objectif de ce livre est atteint: On s'y amuse, on s'y laisse prendre et on passe un très bon moment.

J'ai écouté les trois premiers tomes à la suite l'un de l'autre... A ce troisième tome, je me suis un peu lassée... J'ai l'impression que la trame de l'histoire est la même que le tome 2: les héros sont séparés au début, vivent des aventures chacun de leur coté et on attend de savoir s'ils vont se retrouver ou pas...
J'ai peur que le tome 4 soit pareil... Je vais donc faire une pause... Je n'ai pas trouvé les rebondissements de l'histoire de ce tome à la hauteur des autres... L'histoire s essoufflerait elle?

Ce tome comporte moins d'action et plus de politique. Une fois terminé, j'étais mi figue mi raisin. Mais j'ai pris du plaisir à le lire. J'ai bien aimé le personnage de Lunetta.