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3,29

sur 115 notes
Saratoga, une des plus belles maisons géorgiennes, « la plus vaste d'Amérique » est un champ de ruine. L'incendie qui l'a dévastée en 1941 reste encore un mystère. Sa propriétaire a disparue lors de ce drame.
C'est sur les traces de celle-ci que nous emmène l'auteur : « la légendaire Diana Cooke Copperton Cooke », ancienne gloire américaine du début du siècle, héritière d'une demeure trop grande pour elle et d'une fortune évanouie.

Sa richesse s'est faite sur le dos de centaines d'esclaves. Sa perte en est-elle sa malédiction ? Voilà de quoi donner un peu plus d'ampleur à cette histoire. Malheureusement, tout au long du roman, c'est le côté mièvre qui l'emporte : un scénario de papier glacé servi par une écriture froide et ampoulée.

Bien sûr, c'est aussi le portrait d'une femme forte qui se bat pour son indépendance... mais toujours pour elle-même.
Cette pauvre petite fille riche – Marie-Antoinette des temps modernes, se rêvant plus fermière qu'aristocrate – ne m'a pas conquis. Peut-être faut-il aimer les histoires de princesses se débattant dans les griffes de l'amour, entre splendeur et décadence, sous le poids d'un héritage insoutenable, pour en apprécier sa juste valeur.

Je remercie chaleureusement Babelio pour ce livre obtenu lors de la Masse Critique Littératures du 17 janvier, ainsi bien sûr que les éditions 10/18 !
Je souhaitais lire un jour un livre de Robert Goolrick. Voilà qui est fait. Et, qui sait, ce ne sera peut-être pas le dernier...
En effet, j'ai beaucoup plus apprécié le récit autobiographique qui fait suite à ce roman, "Trois lamentations", au style plus direct et franc, et pour ces trois amitiés féminines plus sincères et vraies.

Lu en février 2018.
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Elle est jeune, belle, a de la classe à revendre et pas d'argent. Elle doit ferrer des prétendants riches pour sauver de la ruine Saratoga, l'immense propriété des Cooke en Virginie. Elle, c'est Diana, descendante en ligne directe des Pères Fondateurs, l'unique héritière des lieux.

Pour son malheur, Diana Cooke épouse le richissime capitaine Copperton, un arriviste qu'elle est persuadée d'aimer. Elle se trompe. Elle a d'autres priorités, lui le sait. Entre les deux amants, après des débuts idylliques, il n'y aura plus que fantasmes, violence, et rancœurs.

Digne d'une tragédie antique, l'histoire de Diana illustre le poids du passé quand il pousse à ne pas rompre avec les traditions ancestrales, et impose de perpétuer coûte que coûte ce qui échoit en héritage. Un drame personnel, familial, et le drame des esclaves noirs qui ont servi à créer et maintenir dans les états confédérés, des propriétés comme Saratoga.

Avec ce roman poétique et inspiré, Robert Goolrick raconte la fin d'un monde, celui du Sud des Etats-Unis où il a vu le jour. Il raconte aussi, toujours et encore - avec quel talent ! - ses blessures d'enfance. Celles infligées par une mère, qui a trahi son fils, et par toute une région, qui a vécu de l'exploitation et de la servitude des Noirs.
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Je ne saurai dire à quel point cette magnifique tragédie sudiste m'a subjuguée.
Le chapitre introductif dans lequel Robert Goolrick prend le lecteur par la main pour lui faire pénétrer le mystère de Saratoga et de sa non moins mystérieuse propriétaire agit comme un sortilège : Sous le charme de cette ensorcelante demeure je suis.
La plume sensible et ample de Robert Goolrick, au sommet de son art dans ce roman, y est pour beaucoup, et sert à merveille les deux principaux personnages ensorceleurs de cette histoire à la fois sombre et lumineuse :
Saratoga : la plus somptueuse, la plus grande demeure de Virginie, voire du pays ! Ancienne plantation dont les milliers d'hectares firent la fortune grâce à des mains esclaves, elle continue de fasciner malgré le dévastateur incendie qui l'a presque entièrement détruite.
Diana Cooke, héritière d'une aristocratie au bord de la ruine, altière, provocante, egocentrée, fascinante, « vendue » par ses parents à un roturier richissime mais grossier ; Diane si glamour sur les photos de magazines, si recluse et invisible depuis de très longues années…
C'est son histoire et l'envers du décor de sa vie que le livre nous révèle, un destin intimement lié à Saratoga où se déroule toute l'action ainsi qu'au poids de l'histoire de cette famille et de ce lieu. Une histoire fascinante et hors du temps qui laisse en empreinte l'image de cette femme majestueuse descendant le grand escalier de Saratoga. Coup de foudre inoubliable !
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Premier Robert Goolrick que je lis, certainement pas le dernier ! Dans ce livre, il y a d'abord le roman Après l'incendie, mais il y a aussi la nouvelle autobiographique Les Lamentations. Les deux méritent cinq étoiles. Je vous le dis d'emblée : je vais être un peu longue.

Que s'est-il passé après l'incendie de Saratoga, la plus belle et grande demeure aristocratique de Virginie ? Pourquoi cet incendie et que sont devenus ses habitants ? Voici tout l'enjeu du roman. du moins en apparence. Car finalement, ce qui intéresse le lecteur (et l'écrivain), c'est moins la demeure que la châtelaine qui l'occupe.

Pour moi, Après l'incendie est avant tout le récit de l'émancipation d'une femme, une aristocrate qui a d'abord été cette petite fille un peu sauvage, audacieuse et assoiffée de liberté. Sur Diana Cook, descendante en ligne directe des Pères Fondateurs de l'Amérique, pèse le poids de la gloire familiale. Elle doit mettre de côté ce qu'elle est, ce qu'elle ressent, pour se marier à un homme assez riche pour remettre à flot Saratoga, la demeure familiale bâtie sur le sang et les larmes des esclaves qui l'ont construite et des propriétaires qui lui ont tout sacrifié.

C'est un récit sur la condition féminine : place de la femme au sein de sa famille, au sein du couple, de la société mais aussi en tant que mère et amante. J'ai été touchée par l'ensemble du récit mais je dois dire que l'amour qui lie Diana et son jeune amant Gibby m'a particulièrement émue. Quelle beauté que cet amour inconditionnel, à la fois pur et charnel. Que de sensualité dans cette frénésie des corps qui se donnent autant que les coeurs ! Quelle tragédie !

Robert Goolrick n'a pas son pareil pour donner vie à ses personnages. Les portraits sont saisissants, l'empathie immédiate (je pense à Lucius Walter ou Rose de Lisle).

Contrairement à ce que j'ai pu lire, le thème de l'esclavage est tout à fait secondaire. Il n'est pas du tout l'objet du récit même s'il en est question par moment.

Après ce roman qui agit sur le lecteur comme une déflagration, reste encore à lire Les Lamentations. Après cela, vous resterez définitivement sur le carreau.

Dans cette nouvelle autobiographique, Robert Goolrick brosse en quelques pages seulement le portait de l'Amérique à travers les portraits de trois femmes : la douce et misérable Wanda, l'épatante mais grosse Claudie et enfin l'intelligente mais noire Curtissa.
Quelle vie attend ces femmes, pour le moment jeunes filles sacrifiées par la société pour leurs différences, sociale et/ou physique ? Quel avenir pour l'Amérique qui foule aux pieds une partie de ses citoyens ?

Robert Goolrick est doté d'une belle plume qu'il met à profit pour brosser le portait de personnages exceptionnels, dans un paysage à couper le souffle, au pied de la célèbre Rappahannock. C'est doux, amer, éclatant, passionné.
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Elle brûla jusqu'à la dernière petite cuillère en argent monogrammé, la magnifique et vénérable maison de planteurs du Vieux Sud des États Unis, personnage principal de ce drame crépusculaire. le romantisme du contexte s'arrête là, aussi radicalement que le champ de ruines et de cendres où semble avoir disparu la propriétaire Diana Cooke.

Travelling arrière début 20ème.
Ici se jouent les savoir-vivre et savoir-être faisandés des familles ruinées des États autrefois Confédérés, où des jeunes filles sont sur le marché matrimonial, au plus offrant pour tenter de restaurer le lustre d'antan. Et il ne manque pas de prétendants "nouveaux riches" pour refaire à neuf les tapisseries Zuber, au risque de convoler en mariage calamiteux.

Je ressors partagée de ce dernier roman de Goolrick. Je l'ai trouvé parfois redondant et outrancier. La thématique du roman sentimental n'est jamais loin même si l'auteur affectionne toujours les situations les plus sombres pour raconter une histoire, ce qu'il fait avec un beau talent de plume et de descriptions. Il est certain qu'on est bien loin d'Autant en emporte le vent...

Robert Goolrick brosse un portrait de femme, sacrifiée, mal mariée, mal aimée, maltraitée par le destin. Une femme subissant les devoirs de sa naissance, les principes de son éducation et la fatalité de son milieu, milieu appelé à disparaître dans un monde en pleine mutation. On parle ici de toutes sortes d'amours et de devoirs: à ses racines (poids insurmontable de l'héritage), à son mariage (fut-il détestable), à son enfant (culpabilité et ambiguïté), à son amant scandaleux.

Toute cette histoire de secrets, de mensonges et de peurs sent bien sûr la tragédie à plein nez, portée par la sensibilité et le talent narratif de l'auteur.
Complétée d'une nouvelle autobiographie sur la notion du racisme, elle stigmatise les clivages sociaux, les mentalités dues au lourd passé esclavagiste des États du Sud et la disparition d'une société aisée, luxueuse, attachée à ses valeurs et à son argent.

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Le précédent roman de l'auteur, "Arrive un vagabond", m'avait transporté, m'offrant un coup de coeur livresque énorme. « Après l'incendie » me laisse un goût de cendres dans la bouche et n'aura pas tout dévasté en moi…

Premièrement, l'introduction est trop longue et bien trop bavarde ! À peine commencé que j'avais déjà envie d'arrêter là. Puisque j'étais en LC, j'ai poursuivi ma route, pensant que plus loin, le roman allait enfin me plaire.

Que nenni ! Même si j'ai apprécié certains passages et que je ne m'y suis pas ennuyée, tout le reste fut lu en diagonale, tant je trouvais les personnages insipides, inintéressants, mièvres et la trame scénaristique lourde comme une tapisserie du moyen-âge.

Le scénario est éculé : une jolie fille dont la famille était riche autrefois, qui participe aux bals des débutantes, afin de trouver un homme riche afin de sauver leur maison magnifique, Saratoga, anciennement possession de ses ancêtres esclavagistes.

Il y a toujours moyen de faire du neuf avec de l'ancien, de magnifier des scénarios vieux comme le Monde, de cuisiner une autre soupe avec les mêmes ingrédients, ou en les changeant.

Ce ne fut pas le cas ici. La soupe était insipide et j'ai eu l'impression de me forcer pour la boire en entier. Les personnages semblent stéréotypés, comme si on avait essayé de réunir un maximum de personnages différents dans un seul roman (le mari brutal, le fils à la limite du complexe d'Oedipe, le bel amant jeune, le bibliothécaire homo, la décoratrice moche, mais talentueuse, le personnel dévoué à sa patronne). Aucun ne ressort vraiment, aucun ne marque les esprits.

De plus, le comportement du fils, dans le final, est totalement aberrant et la réaction de sa mère encore plus. Là, je n'ai pas tout compris, mais bon, je ne suis pas psychiatre non plus.

Anybref, tout ça pour vous dire que ce roman de Goolrick ne m'a pas emporté du tout, qu'il m'a fait bailler, que j'ai sauté des lignes, des pages, avant de le terminer et de le refourrer sur ma caisse de livres à porter dans une boîte à livres.

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Pour sauver la prestigieuse maison Saratoga de la ruine il ne reste aux époux Cooke qu'à sortir leur va-tout, leur dernier joker et c'est Diana, leur fille unique, qui l'incarne. Grâce à son mariage avec le richissime Capitaine Copperton, Saratoga va pouvoir conserver son train de vie fastueux en mettant un frein à la déchéance qui la guette. Diana Cooke apporte en dot une lignée, un arbre généalogique, l'appartenance à une famille ancestrale tout ce qui manque au Capitaine Copperton, le milliardaire dépourvu d'ascendance.
J'ai suivi le parcours existentiel de Diana avec enthousiasme m'attachant tour à tour à la gamine fougueuse et bravache, à la jeune femme séductrice, beauté incomparable, à la mère blâmable qui déçoit son fils, à l'amante passionnée et incandescente… Ce portrait révèle la chance mais aussi et surtout le fardeau qu'est cette propriété pour l'héritière. Goolrick sonde le carcan, le joug que constitue ce patrimoine imposant.
Mais tant de richesses, de robes à volants, de couverts en argent et de gaspillages ont fini par m'agacer et j'ai laissé l'héroïne continuer seule son chemin.
Je me suis aussitôt remise en selle pour dévorer la courte nouvelle autobibliographique qui suit le roman. Elle révèle avec tellement de justesse et d'empathie la stigmatisation, la rudesse de la vie pour les personnes qui « portent » un poids (trop ‘pesant'), une couleur (trop dissonante), un dénuement (trop banal).
Les romans de Goolrick disent beaucoup de l'Amérique dans « tous ses états » et sa voix est essentielle pour qui veut comprendre les codes et les clivages actuels éclairés par l'histoire du pays.
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Je n'ai pas retrouvé ce que j'avais aimé dans Féroces, La Chute des Princes ou une Femme simple et honnête, ni dans le style ni dans la forme. Autant j'avais été captivée par la psychologie des personnages des trois livres précités et apprécié le style de l'auteur, fort mais sans emphase, autant le destin de Diana, héroïne d'Après l'incendie, m'a peu emportée ; l'esprit fier et tortueux de ce personnage, extrémiste au point d'en être irréaliste est vraiment peu sympathique et les personnages secondaires n'échappent pas à la caricature. L'intérêt de ce roman est de dépeindre la fin de règne des riches sudistes, tels les aristocrates français du 18eme, perdus dans un monde devenu étranger à leurs convictions mais Goolrick en a trop fait, trop de larmes, trop de malheurs, trop de tout.
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Autant en emporte le vent ??? le vent a dû soufflé très fort... Je m'attendais à beaucoup et j'ai été très déçue. Les personnages ne sont pas attachants presque risibles dans leurs réactions, leurs choix. L'histoire pourrait être tellement touchante : être une femme qui a des devoirs envers sa famille, qui doit se marier avec un homme qu'elle n'aime pas, le regard des autres, l'amour d'une mère pour son fils, le poids de l'esclavage... Au lieu de cela, l'auteur s'est enlisé dans des répétitions, dans des scènes pseudo érotiques, dans l'écriture de personnages secondaires complètement ridicules voire inintéressants, et cette fin tellement expédiée, tellement décevante. Bref, vous l'aurez compris je n'ai pas aimé et j'aurais encore beaucoup de choses à dire...
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En 1999, un journaliste part à Saratoga, pour tenter de comprendre qui était Diana Cooke, la propriétaire du domaine, et comment elle a pu mystérieusement disparaître sans laisser de traces, après l'incendie de sa maison.
Saratoga était une des plus belles maisons de Virginie, voire la plus belle. Elle avait connu des jours fastes, du temps de l'esclavage, quand des femmes et des hommes, privés de leur liberté y travaillaient dans les champs de céréales et de coton, les ancêtres de Diana, à sa grande honte, ayant bâti leur empire sur la souffrance de centaines de noirs.
Il en restait encore quelques-uns qui s'occupaient de la cuisine, du jardin et du domaine, avant l'incendie, comme la fidèle Priscilla et son mari mais traités différemment à présent...

Le roman retrace la vie de Diana, de son enfance dorée de privilégiée à ses années de jeune épouse et de mère.
Née au début du XXe siècle, Diana Cooke est une jeune femme, charismatique, intelligente et cultivée. Elle vit dans ce vaste domaine avec ses parents, au coeur de l'Etat de Virginie.
Après avoir connu ses heures de gloire, le domaine est désormais anéanti par la crise qui sévit dans le pays. En effet, comment entretenir des milliers d'hectares de terres qui représentent aujourd'hui un gouffre financier.
A 18 ans, en tant qu'unique héritière, il ne reste à Diana qu'une seule solution : épouser un homme riche qui pourra l'entretenir. Elle qui était enfant, un véritable garçon manqué, et qui a été éduquée à Farmington, dans la plus rigide pension de jeune fille de l'époque, va devoir quitter son domaine le temps de se trouver un mari.
Alors que la Première Guerre Mondiale touche à sa fin en Europe, Diana se rend à Baltimore, pour participer aux multiples bals des débutantes...
C'est ainsi qu'elle rencontre le riche capitaine Copperton.
Le capitaine, très amoureux, cache bien son jeu car sous ses airs séduisants, c'est un arriviste. Elle, croit être amoureuse, mais après une lune de miel idyllique, elle va déchanter très vite. Elle va en effet vivre de déception en déception, devenant à la fois pour son époux, objet de son plaisir, et de sa rancoeur. Sa vie, malgré l'argent qui coule à flot, le faste retrouvé, les soirées mondaines et les belles robes, sera faite de violence et d'humiliation...
Heureusement de cette union va naître un fils, Ash. Il fera lui-aussi sa joie et sa peine. Elle ne sait pas l'aimer comme il le faudrait et le petit garçon, malheureux à son tour, va s'attacher davantage à son père qui en fera son unique héritier, laissant à sa mort, sa femme sans le sou...


Sur fond d'histoire des Etats-Unis au XXe siècle, cette fresque romanesque est dépeinte par l'auteur sans détour avec la passion qu'on lui connait.
J'ai retrouvé avec plaisir le talent narratif de l'auteur et sa sensibilité. Il sait s'attacher à ses personnages avec beaucoup d'humanité et nous les faire aimer. Il nous les montre sans fioriture et toujours avec une justesse telle, que tout ce qui leur arrive nous touche.

C'est un roman très fort que j'ai pris et que je n'ai pas lâché tant je désirai connaître le destin de cette jeune femme privilégiée certes, mais si attachée à ses racines.
Tandis que son monde s'écroule et, qu'autour d'elle tout se délite, comme si sa vie devait servir à rembourser toutes les dettes de ses ancêtres, elle va prendre une décision irréversible afin de laisser derrière elle le poids du passé qui l'étouffe et l'empêche d'être heureuse...c'est le prix à payer pour expier leur faute et être enfin, libre.

Le roman est suivi, dans cette édition, par une nouvelle intitulée "Trois lamentations". Largement autobiographique, cette nouvelle retrace des événements vécus par l'auteur durant ses jeunes années de lycéens. Robert Goolrick nous raconte la vie de trois de ses camarades de classe, rejetées par les autres : Claudie est trop grosse, Wanda à l'inverse, un vrai "sac d'os" et Curtissa est noire.
Imprégnée de violence et d'intolérance, cette nouvelle nous rappelle la cruauté de la ségrégation raciale, et les conséquences du déterminisme social qui en découle, et de toute autre forme d'exclusion.
C'est réaliste et triste à pleurer...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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