Enfance permet une plongée dans la vie des gens du peuple russe. C'est un peuple qui est miséreux, qui ne pense qu'à l'argent. Il se raccroche à la religion mais n'applique pas les préceptes religieux, en sont la preuve les corrections violentes des enfants et les violences conjugales des maris.
Ca a été une lecture éprouvante, toute cette accumulation de négatif. On suit une histoire qui n'est pas forcément celle du narrateur, c'est plutôt celle du grand père avec toutes ses misères ou ses élucubrations religieuses.
J'ai fini le livre avec un soulagement, j'avais presque l'envie de regarder un Benny Hill pour détendre l'atmosphère (c'est dire).