Ce récit, à la fois court et dense, est l'histoire d'un amour de cinquante huit ans entre
André Gorz (de son vrai nom Gérard Horst) et son épouse, Dorine au travers d'une lettre écrite par le philosophe. « Tu m'as donné toute ta vie et tout de toi; j'aimerais pouvoir te donner tout de moi pendant le temps qu'il nous reste. »
Cette lettre, que Gorz raconte avoir écrit en pleurant, dit toute la passion et la reconnaissance qu'il a pour Dorine.
C' est une déclaration d'amour, une réflexion également d'un homme qui a compris - un peu tard - que l'essentiel lui avait échappé.
Néanmoins, cette lettre est avant tout une lettre sur lui, écrivain, journaliste mais elle, qui est-elle ? A part flatter son ego, demander pardon, ce n'est qu'un « ego trip ».
Ce roman ne m'a guère émue.