6e album d'Astérix, c'est dire que nous sommes en plein age d'or.
Et aussi la meilleure adaptation de la série au cinéma (si ce n'était, à mon sens, les pitreries et le jeu délavé d'
Alain Chabat, qui aurait dû rester derrière la caméra – où il fait un sans faute –… ce qui n'engage que moi). Mais Édouard Baer et surtout Jamel debbouze portent tellement haut la justesse de leur interprétation, comme Monica Bellucci l'incarnation de Cléopâtre et Isabelle Nanty le syndicalisme d'ailleurs (parmi les autres bien à leur place, en dehors d'Astérix et d'Obélix qui peinent – un comble), que nous pardonnerons ces passages de « César» qui s'obstine à jouer dans sa cuisine (personnellement je cherchais la machine café), à des années lumière des autres interprètes, du merveilleux décor, de la beauté magique des costumes et de la situation. Pourtant le même homme maîtrise sa mise en scène à la perfection et nous régale d'une petite merveille. Donc ?
Mais nous sommes ici devant la bande dessinée, et là, que du bonheur. Tout y est peaufiné, prêt à être filmé. du grand art.