Le jour où j'ai appris à vivre

C'est l'histoire d'un homme qui, suite à la révélation d'une mort prochaine énoncé par une voyante au détour d'une rue, va faire le choix de tout foutre en l'air dans sa vie pour tenter de se retrouver auprès d'une de ses tantes adorées.
Avec un arrière plan de magouilles crapuleuses sur son lieu de travail et de voyeurisme inquiétant de la part d'un de ses voisins, le livre tente de nous insuffler quelques principes de vie trop communs et un peu trop simpliste pour pouvoir vous les retranscrire ici.

Voilà ce qui m'a gênée dans ce livre, il semblerait que ce soit le genre de livre qui éclaire votre vie de manière différente une fois que vous l'avez refermé mais en fait pas vraiment (ou alors j'ai déjà bien ancré en moi les différentes choses énoncées...). Alors oui bien sûr, il faut vivre sa vie intensément, en veillant à garder le contact avec les vraies priorités dans cette vie, parcourir de grands espaces naturels quand nous le pouvons et ne cesser de penser que nous sommes reliés à la terre et que nous devons retourner à elle de temps en temps.
C'est vachement joli sur le papier ! Mais franchement irréaliste aussi ...

Je l'ai trouvé un peu facile, presque niais.
Je ne sors pas enchanté de cette lecture ...

Très agréable lecture sur la remise en question de la vie du héros Jonathan pour être heureux après avoir appris qu'il ne lui restait plus que quelques mois a vivre. C est bien écrit fluide et ca se lit facilement. Les conseils sont judicieux avec de belles citations. Une lecture feel good qui fait du bien ou nous fait nous poser les bonnes questions sur notre vie.

Je viens de le dévorer et je suis toute à fait conquise par "Le jour où j'ai appris à vivre".
J'ai apprécié le personnage de Jonathan, et sa réaction quand il apprend ce que lui dit la bohémienne.
La tante de Jonathan est très sympathique. Elle a des réflexions très intéressantes.
Comme souvent avec ce romancier, j'ai aimé sa façon d'écrire, l'histoire, l'ambiance..
Je trouve que c'est un très joli roman, qui m'a charmé et que je vous invite à découvrir vous aussi :)

A plusieurs reprises déjà, j'avais croisé le nom de cet auteur dans des comptes-rendus de lectures et il me paraissait intéressant.
J'ai donc emprunté cet ouvrage en bibliothèque. (Avant le confinement !)

J'ai ressenti de l'ennui, beaucoup d'ennui au point d'envisager d'abandonner ma lecture, chose qui ne m'est guère arrivée dans ma longue vie de lectrice.

Je suis pourtant familière d'ouvrages de développement personnel, ce roman m'a paru tellement tarte à la crème, lourd de poncifs.
Prenez quelques copiés collés issus de sites de développements personnels, de livres, de syllabi de psychologie, enrobez les de l'histoire d'un avocat en mal d'amour, en perte de repères, j'ai presque envie de dire vulgairement dont la vie part en…

Quelques instant de grâce dans les dernières pages ont fait poindre l'émotion, hélas, ceux-ci n'effacent pas totalement le déplaisir et l'agacement souvent suscité par ce bouquin.

A prendre ou à laisser, pour ma part et de manière totalement subjective, je coche la seconde option.

ATTENTION SPOILER !
Lu dans la foulée de L'Homme qui voulait être heureux. L'histoire est ici plus développée que dans le premier ouvrage, on y retrouve les "enseignements" de développement personnel liés au bouddhisme notamment. le sage de Bali a été remplacé par la tante extravagante qui parle comme un livre de psycho-sociologie. L'ensemble est gentil, c'est plein d'espoir: le héros reprend sa vie en mains, le vilain voyeuriste/blogueur se retrouve "puni" à la fin, le méchant collègue se voit offrir la possibilité de changer à son tour, le héros retrouve son épouse une fois le malentendu qui les a séparés élucidé (vilain collègue qui voulait les séparer pour récupérer leurs parts de l'affaire et se faire plein d 'argent). bref, plein de bons sentiments et de morale....
Je ne peux m'empêcher cependant de douter de la faisabilité de tout ce qui est ici proposé, sauf à devenir un agneau au milieu des loups (et risquer sérieusement de se faire bouffer)...
je retiens quand même quelques idées -qui ne sont pas très originales- : faire le bien quand on le peut, ne pas abuser de sa position, savourer le moment présent, dire les choses, préserver notre planète....
Mais pour ce qui est de se lever un matin en se disant "bon je décide qu'à partir de maintenant je vais être chanceuse et heureuse et effectivement ça va marcher" selon un principe particulier que la chance attire la chance etc. : pas crédible ! D'ailleurs, le "piège" organisé par la tante n'est franchement pas crédible non plus ! Enfin, la vision de l'Histoire et le rêve du héros m'ont gênée, en tant que catholique et historienne ...
J'ai emprunté 3 livres de Laurent Gounelle : il m'en reste donc un à lire, mais là je sature un peu ....
Quitte à lire un bon roman plein de belles pensées et bien écrit, j'ai préféré largement Jostein Gaarder par exemple

Un livre qui apporte de la joie, du vrai sens dans sa vie ou rappelle les priorités. le personnage principal est comme 95% de la population : ni vraiment heureux, ni vraiment malheureux, à faire ce qu'il "pense être bien" sans le ressentir. Il change petit à petit pour du mieux.
J'ai prêté ce livre à plusieurs personnes qui se sont toutes régalées.

Voici ma dernière lecture : le jour ou j'ai appris à vivre de Laurent GOUNELLE. C'est un petit chef d'oeuvre de remise en question et de se rendre compte que c'est tellement simple d'aimer et d'être aimer dans ce monde qui nous semble si individualiste. Alors, oui, je partage et je vous assure que cette lecture vous donnera le sourire et vous permettra certainement d'améliorer votre quotidien juste par quelques phrases. Je précise que c'est un roman, idéal pour les vacances et de voir de façon optimiste. Comme dirait quelqu'un que j'ai rencontré très récemment : VIVE LA VIE !

Comment accueillerait-on la nouvelle de notre mort à venir ? C'est ce qui arrive à Jonathan un jour alors qu'il se balade tranquillement à San Francisco. Alors tout bascule dans sa vie et il se réfugie chez une tante qu'il apprécie beaucoup et réciproquement.
Apprendre à vivre, c'est qu'il va faire en revisitant sa vie, en réfléchissant à ce qui est important pour lui, à ses valeurs, à ses relations avec les autres...
Je ne sais pas s'il en est de même pour vous. En ce qui me concerne, avec les romans de Laurent Gounelle je chemine au rythme de ses personnages et j'en retire toujours quelque chose pour ma vie personnelle. Alors j'en redemande et je compte bien découvrir d'autres titres de lui parce que cela me fait du bien.

Je lis peu de littérature française. Sans doute par ce que j'ai un mauvais souvenir des cours de français et de lectures imposées.
J'ai d'abord été séduite par le titre, puis j'ai lu la quatrième de couverture. Pourquoi pas ? C'est un sujet très actuel. Donner un sens à sa vie, une épine dorsale à son existence boulot - dodo. Exit la société de consommation à outrance. Prendre le temps de se connaître, de ressentir son environnement, d'approfondir sa compréhension de l'autre.
L'écriture est simple ce qui fluidifie le récit.
Pourtant, je n'ai pas été bluffée ni charmée par l'histoire. Jonathan, le héro, est accosté par une sorte de bohémienne qui lui annonce tout de go qu'il va mourir dans l'année. Après cela, il change sa vie, ses priorités. Son entourage est décrit superficiellement sauf tante Margie. J'ai détesté ce personnage qui sait tout, qui a tout vécu et qui donne des leçons.
En conclusion : Je ne regrette pas d'avoir écouté ce conte même si mon adhésion s'arrête là.

"Le jour où j'ai appris à vivre" est à l'image des précédents "romans" de Laurent Gounelle. Pourquoi ai-je mis des guillemets, me demanderez-vous peut-être?
C'est la catégorie qui est inscrite sur la couverture, mais je ne trouve pas que le terme soit approprié. L'idée de départ est de faire passer un message , une philosophie de vie, mais l'histoire qui sert de toile de fond à l'auteur pour développer ses théories, est, excusez le terme, un peu "nunuche". Un arrière-goût à l'américaine.
Certains incidents sont plaqués parce que Laurent Gounelle ne semble pas savoir comment amener le fruit de sa réflexion. C'était déjà le cas de ses ouvrages précédents.
Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi à la fin du livre, alors que tout va bien, il fait tomber sa fille de la balançoire. Je me disais qu'il était trop tard pour relancer l'histoire. En fait, il s'agissait tout bêtement de la faire tomber nez à nez avec un ......... trèfle à quatre feuilles! C'est lourd, pas très fin, le lecteur avait déjà compris le dénouement, ce n'était pas la peine d'y aller avec de gros sabots.
Vous comprenez maintenant pourquoi je dis qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre littéraire,mais comme une parabole plutôt, qui sert de véhicule à sa philosophie du développement personnel. Un mélange d'anecdotes pas toujours très plausibles alors que je partage les quelques grands principes énoncés (voir les citations que j'ai choisies).
En conclusion, lorsque j'ai envie de lire un texte sur le développement personnel, je préfère un ouvrage théorique avec des exemples plutôt qu'un livre romancé.