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3,88

sur 3522 notes
On pourrait intituler ce "roman" : "Petit traité de psychologie". Oui, c'est de cela qu'il s'agit...
Le "roman", n'en parlons pas, il s'agit juste d'un prétexte à nous montrer comment être heureux, comment se sentir mieux dans sa peau, comment accepter d'être ce qu'on est , comment se comporter vis-à-vis des autres, sans perdre son identité, mais en les respectant.
Bref, tout ça, on connait...mais ça fait tellement de bien à le lire une fois de plus !
Voilà, je n'en dis pas plus. C'est un livre qui fait du bien, qui aide à vivre.
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Un vrai petit bijou ! C'est mon cousin (enfin excusez-moi le Papa Noël) qui a eu l'excellente idée de m'offrir cet ouvrage pour Noël et je dois dire que je l'en remercie car j'ai littéralement été absorbée par celui-ci du début à la fin.

Alan Grenmor est un jeune américain de 24 ans qui n'a jamais eu de chance dans la vie. Il n'a jamais connu son père qui s'est enfui dès qu'il a appris que sa mère était enceinte, celle-ci l'a poussé à s'inscrire dans une équipe sportive de haut niveau (bien qu'il ait horreur de cela) afin qu'il puisse faire de brillantes études universitaires et enfin, il vient de se faire plaquer par sa petite amie Audrey. Aussi, ce n'est pas par hasard qu'il ait eu l'idée d'en finir avec la vie et qu'il se retrouve en haut du deuxième étage de la Tour Eiffel, près à sauter...Mais voilà que Yves Dubreuil fait irruption dans sa vie ! Cet homme qu'il ne connaît pas va lui proposer un pacte : rester vivant mais, en contrepartie, faire tout ce qu'il lui demandera ! N'est-ce pas en quelque sorte signer un pacte avec le diable ? Mais Yves Dubreuil est loin d'être le diable puisque tout ce qu'il va faire sera dans l'intérêt d'Alan. Mais, dans ce cas, pourquoi fait-il cela ? Est-il réellement désintéressé ?

Un livre aux multiples retournements et surtout, bien plus qu'un roman à mon goût. Un livre sur la quête de soi, sur la façon dont nous devons prendre notre vie en main et surtout pas la laisser diriger par quelqu'un d'autre et sur plein d'autres choses encore. A découvrir et à méditer !
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Ce livre ne m'a pas complétement transporté mais il est vraiment intéressant puisqu'il décrypte les comportements humain et nous fait beaucoup réfléchir sur notre façon d'agir et de nous comporter au quotidien . Il faut dire que l'auteur est un spécialiste des sciences humaines et connait donc bien son sujet . L'histoire est plaisante à suivre même si je ne me suis pas attachée à Alan ,le héros de cette histoire. Il manque un petit quelque chose qui aurait pu rendre son histoire vraiment belle.
Ce livre est une belle découverte et j'ai appris des choses étonnantes en le lisant ,un bon roman où la philosophie à la part belle.
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Un roman bien décevant. Laurent Gounelle auteur de « l'homme qui voulait être heureux » m'avait laissé espérer quelque chose d'autrement plus constructif.
Alléché par le titre qui, suivant les éditions va de « Dieu voyage toujours incognito » à « Les dieux voyagent toujours incognito », je m'attendais à une suite ou au moins à « quelque chose » dans la lignée de son si beau premier roman, mais je me trouvais rapidement devant un traité de « coaching personnel » habillé d'une histoire certes légèrement originale mais beaucoup trop longue.
Je dis volontairement de « coaching », pseudo langage de management, car il ne s'agit nullement d'affirmation du soi véritable et honnête mais d'un recueil de recettes visant à s'insérer correctement dans le monde du travail aux fondements fallacieux, et toujours au détriment d'autrui par des jeux de manipulations privant nos ennemis de liberté pour affirmer la sienne.
Jusqu'au titre qui nous manipule, car de dieux je n'ai pas vu l'ombre.
La seule idée vraiment intéressante et profonde est que « le hasard c'est Dieu ou les dieux qui voyagent incognito » Idée d'ailleurs empruntée à Einstein.
Mais pourquoi avoir choisi un habillage si diamétralement opposé aux idées nobles et vraies de « l'homme qui voulait être heureux » ?
Certes, notre héros a un sursaut vital à la fin du roman, une sorte de révolte salvatrice contre ces idées néfastes et il renoue avec des idées d'amour et de compassion.
Mais l'auteur aurai dû assurément nous faire grâce d'au moins 200 pages d'une écriture, sommes toutes, bien fade et de redondances multiples.
Il est certain que je prendrais plus de précautions avant de m'investir dans un nouvel opus de l'auteur.

Voilà pour ma critique générale. J'oserais à présent quelques mots pour faire part de ce qui m'a heurté dans ce texte :


Pourquoi faut-il que pour acquérir sa liberté, c'est-à-dire au sens de Gounelle, s'affirmer socialement, écraser quelqu'un ?
Ca commence avec les boulangers contraints à perdre leur temps, subir un stress
Puis c'est au tour d'une vendeuse de montre de chez Cartier, qui doit alors qu'elle ne peut être libre d'agir à sa guise subir les caprices d'un homme en quête d'une illusion de liberté.
Puis c'est au tour d'un chauffeur de taxi, certes vieux et borné, de faire les frais d'une moquerie qui le fera souffrir et le mettra hors de lui.
Ensuite ce seront ses collègues de travail qui subiront diverses manipulations verbales ou comportementales les privant, eux de leur liberté.

Pourquoi s'affirmer par l'écrasement de quelqu'un d'autre ; il existe tellement de moyen de « s'affirmer » par sa compétence, son savoir, sa sagesse, son charisme pour obtenir le plus naturellement du monde et sans blessure sa présence.
Et si présence il n'y a pas, à quoi sert de manipuler autrui par différentes techniques si ce n'est pour abuser d'un pouvoir artificiel ?
Pourquoi, par exemple, ressortir d'une boulangerie avec un pain plus cuit qu'on ne le désirerait, parce que l'on n'a pas souhaité ennuyer la boulangère, serait-il la preuve d'un manque de liberté ?

Prenons ce passage : « Les gens comme lui sont pourtant des inconnus que tu ne reverras jamais. Ta vie, ton avenir ne dépendent pas d'eux. Et pourtant, tu éprouves le besoin de plus ou moins te conformer à… ce qui fera qu'ils t'apprécient. Tu crains de décevoir et d'être rejeté. »
Pourquoi ne pas envisager plutôt le désir de ne pas blesser ? Ce n'est pas une contrainte, c'est une joie.


Nous sommes devant un cours de techniques visant à assurer des abus de pouvoir

Nouvelle idée abordée par Gounelle dans son plan de réalisation de son héros : Ne pas stagner, aller toujours de l'avant et de sortir cette citation de Gandhi, sortie de son contexte :
« Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde. »
De la même façon j'opposerais volontiers cette citation de Jacques de Bourbon Busset (également sortie de son contexte, mais c'est de bonne guerre, non ?) :

De la constance d'un attachement naît la liberté de l'esprit, le plus précieux de tous les biens. L'esprit a besoin d'un point fixe. Quand ce point fixe est assuré par la fidélité à un engagement, il se sent libre de ses mouvements et capable de tout. Âme engagée, esprit libre.

Bref, vous voyez que j'ai eu du mal à adhérer à ces idées qui ne correspondent pas à ma façon de voir la vie, de voir le lien qui doit unir chacun d'entre nous. mais c'est une question de parcours personnel.

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Ah, la curiosité me perdra ! Laurent Gounelle, non ! je n'ai pas aimé. J'ai lu ce livre par hasard, entendant dire en bibliothèque, d'une oreille à l'autre : tiens ! tu devrais le lire, il fait du bien !!! Moi je dis non ! Je ne suis pas entrée dans cette histoire que j'ai lue jusqu'à la fin et dont je puis retenir une vision critique éclairée.
Image 1 : le type qui se rend en haut de la tour Eiffel avec des idées suicidaires… Non ! ça ne passe pas. La cause complètement irréelle d'une rupture sentimentale n'engendre pas forcément et heureusement un tel effet !!! Franchement, rire… je préfère l'image du type, Franz Reichelt qui se prend pour un oiseau et qui toutes ailes déployées, saute au nom de la science.
Image 2 : je ne vois pas comment, ni pourquoi, si l'on manque de confiance en soi, on n'en construirait davantage en se rendant dans une boulangerie pour persécuter une vendeuse ; en lui demandant tout et n'importe quoi, pour enfin sortir du magasin en laissant sur le comptoir ce qu'on a commandé en décrétant finalement, qu'on ne prendra rien !!! Non ! je suis parfois plutôt de mauvaise humeur mais quand il m'arrive de la répercuter sur autrui, je passe de façon systématique une très mauvaise journée ; alors que, avec quelques efforts peu contraignants, j'arrive la plupart du temps à me montrer aimable, voire à recueillir une bonne humeur communicative pourtant bien loin de mon état d'esprit initial ; et là oui, je suis assez contente de moi.
Ce livre dont l'écriture technique et froide requière le nombre démesuré de plus de 5000 lecteurs me conforte dans l'idée de ne jamais me précipiter sur l'événement, mais, la curiosité vous dis-je !!!
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Critique modifiée.
Alan croit qu'il a raté sa vie et va se suicider. Dubreuil, un ange-gardien, lui donne une seconde chance.
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Le style et le scénario sont très moyens. le "coaching" pour "secouer" Alan, est excessif.
Pourquoi 5 étoiles, alors ? Parce qu'en 2012, quand je lis ce livre, c'est l'époque où je découvre "les esprits", les anges-gardiens.
C'est une phase essentielle de ma vie.
« Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito", écrivait Einstein. En effet, «  Les  anges terrestres » et les « esprits », c'est tout-à-fait leur style d'être " incognito », et il faut apprendre à « écouter leurs messages », leurs façons mystérieuses, énigmatiques, à demi-mot, de distiller leurs avis et conseils, éducation et vérités, bref, leur philosophie de vie, comme le fait Dubreuil.
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Et il y a aussi l'empathie. L'empathie est une chose essentielle dans la vie.
"Le seul voyage n'est pas d'aller vers de nouveaux pays, mais de voir avec les yeux d'un autre." : Gounelle donne la définition de l'empathie : ) 
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Et surtout, Dubreuil me fait penser à mon père, parti en 2009 : dur, mais de bon conseil, comme a dû l'être celui de l'auteur, d'après sa bio.
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Soyons honnête... J'ai terminé le livre. Et pourtant je n'ai pas accroché du tout à cette histoire. Pas un iota...
Pourquoi ? Je ne saurai l'expliquer clairement. Je n'ai pas accroché avec les personnages, avec l'intrigue de l'histoire. J'ai trouvé l'écriture laborieuse, les paragraphes longs et sans intérêt.
Il y a des livres comme ça, ça ne passe pas.
Mais cela reste mon ressenti personnel !
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Que dire ....que j'avais tant de joie à la perspective de lire ce livre en duo, alors voulant tenir promesse, fleur a fait le périple....mais incognito....
Je n'ai pas été transportée pourtant je suis allée jusqu'au bout du voyage...enfin de la lecture !

Pas au bord du précipice comme Allan, mais j'ai failli larguer les armares et abandonner...alors dans cette quête qu'un ange passe ou que cette histoire se révèle à moi....j'ai persévéré....
Que se passe-t-il pour Allan ? il est pret à mourir en sautant du haut de la Tour Eiffel, mais une voix, un homme surgit de nulle part : Yves Dubreuil. Il lui propose un mystérieux pacte en échange, il "garde" sa vie... : il veille, mais pourquoi ?

Il ne comprend pas, comment peut-il devenir libre en se soumettant à la vie d'un autre ?

Pourtant, Allan sous la commande de ce curieux "mentor" va faire un voyage initiatique et accepter d'aller toujours plus loin au travers de missions les plus rocambolesques.

Il va se dépasser, atteindre des sommets, il va reprendre confiance en lui....contre toute attente, il ira jusqu'au bout de l'aventure...à la rencontre de lui-même.

Gounelle nous délivre au delà de cette histoire un peu farfelue, un autre message : c'est seulement en modifiant notre comportement que nous impactons celui de l'autre...le contexte proposé dans le livre est le monde de l'entreprise.
J'adhère en partie au concept, il y a de très bons passages, de belles réflexions sur notre relations aux autres, mais dans la vraie vie....tout est si facilement transposable pour changer la donne ?... pourtant on multiplie les réunions, on arrête pas de s' organiser....on prône la qualité, l'efficience, le zéro mépris....on s' en est tellement éloigné qu'on ne s' en rend même plus compte !

Ah c'est sûr....on ne révolutionne pas comme Allan, qui a fait un véritable coup d'Etat dans sa société, ça c'est l'auteur....

Nous, on évolue, on "contribue au bon fonctionnement du service....", on apprend, à garder la bonne distance contre vents et marées dans le monde du travail...mais trop souvent encore dans des ressources si in....humaines, si impersonnelles....

Gounelle, il m'a déçue du....voyage....



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Gounelle a réussi le pari d'écrire avec bonheur une véritable intrigue parsemée de réflexions sur le développement personnel.
Le mariage n'était pas réussi d'avance, mais le livre tient merveilleusement la route. L'histoire est belle, les personnages attachants, et l'auteur distille son savoir sur la pensée humaine et la psychologie, sans le coté "donneur de leçon" souvent associé à ce genre d'écrit.
On se sent proche de ce personnage plein de fragilité, mais tellement humain.
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Dieu voyage toujours incognito est un chef d'oeuvre de Laurent Gounelle qui nous transporte comme toutes ces histoires dans une aventure hors du commun et à travers un développement personnel d'où l'on ne peut que s'y reconnaître.

Allan se retrouve au plus bas dans sa vie et se rend sur la Tour Eiffel pour mettre fin à ses jours. Il fait la rencontre d'un homme qui lui propose un pacte : lui sauver la vie en échange de son engagement à faire tout ce qu'il lui dira. Allan accepte et se retrouve emporté dans une vie qu'il ne maîtrise plus mais qui malgré tout l'aide à avancer et à évoluer.
Mais qui est donc cet homme et quel est son intérêt à tout cela... ?

Fan inconditionnée de cet auteur, j'ai adoré son livre et son évolution. On se laisse captiver par ce qui arrive à Allan et on ne peut être que touché et sensibilisé à son sort. Yves Dubreuil lui faisant vivre des choses extrêmes auxquelles il n'aurait jamais pu imaginé. Il voit sa vie évoluer de façon positive même si ce n'est pas de tout repos et que la difficulté est bien réelle. Piégé par son engagement, il subit chaque épreuve les relevant toutes jusqu'à la plus dure qui lui permettra de découvrir le vrai visage de son "sauveur"
Ce livre nous permet de nous remettre en question, sur nos choix, notre vie et notre vision des choses. Il nous apporte des réponses sur certains problèmes de tout les jours.
J'ai apprécié la façon dont un employé était mis en valeur dans ce monde de requin et son ascension en haut de la pyramide de par sa volonté.

Tous les passionnés de développement personnel ne pourront qu'adorer ce roman et prendre tout le positif qu'il dégage.

Pour la petite citation : ..."Mais le hasard, disait Einstein, c'est Dieu qui se promène incognito."
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