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3,64

sur 102 notes
Quand on connait Patrick Graham, on est exigeant.
Forcément, son "L'évangile selon Satan" frôle le génie, ainsi que son "Des fauves et des hommes". "Retour à Rédemption" est plutôt pas mal aussi.

On est assez loin du compte ici. Mon avis est très proche de celui de Verdorie. Outre que le Dr Searl est parfait et sait tout faire, j'appelle ça un Dirk Pitt (l'autre héros qui m'énerve parce que justement il se prend jamais les pieds dans le tapis), j'ai vu venir le truc à des kilomètres à partir du moment où on est avec Kirsten dans l'antre de "Liam". C'était beaucoup trop évident.
Je sais bien que de nombreux lecteurs adorent deviner ce qu'il se passe dans les thrillers, Moi, ça me gonfle.
Je préfère pas avoir autant d'indices et être surprise à la fin qu'en avoir trop comme ça qui dévoilent tout avant l'heure.
Je ne trouve pas ça amusant, je préfère me perdre en conjectures plutôt que de tout deviner à la moitié du livre, qui perd ainsi beaucoup de saveur.

Bref, c'est pas mal, mais que dalle par rapport à son premier livre, que, si vous ne le connaissez pas, il vous faut découvrir urgemment ! C'est méritoire de changer de héros, de sujet et d'ambiance à chaque bouquin, j'admire cela chez les auteurs, mais là, je suis un poil déçue...
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Un psychiatre spécialiste dans les soins donnés aux personnes dans le coma, l'histoire commence plutôt bien.
Mais ça ne dure pas... A partir du moment où il peut interagir dans les pensées des endormis, ça ne passe plus... Déjà l'idée de recréer des souvenir par des sons et odeurs entièrement recréés artificiellement parait tirée par les cheveux. Mais pouvoir "lire" les pensées des personnes dans le coma par ce biais, ça devient n'importe quoi.

J'ai trouvé ce roman plein d'incohérences et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Grosse déception car j'avais beaucoup aimé "des fauves et des hommes"
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Le Titre n'augure rien de très réjouissant il est expliqué au cours de la narration, je ne connaissais pas cette particularité… de quoi parle t-elle ? A vous de découvrir !

Le premier chapitre nous laisse entrevoir des choses très obscures… Puis ensuite on part sur une autre piste… On a l'impression d'un miroir brisé où chaque morceau reflète une image.

Nous avons d'une part un neurologue/psy qui se débat avec ses démons intérieurs. Un deuil qu'il n'arrive pas à faire, une partie de sa mémoire enfouie, refoulée…

D'autre part sa compagne une psy aussi confrontée à l'absence de son conjoint qui a démissionné de son rôle de père. Elle doit se débattre avec des ados qui la méprisent.

Entre ses deux êtres vont apparaître un tueur en série et une de ses victimes rescapée.

Mais il reste des questions : quel est ce centre de détention de jeunes délinquants ? Quel rôle les deux psy jouent dans cette affaire ?

L'absence de mémoire et de passé de Eric Searl ainsi que les liens de Rebecca qui ne me semblent pas très sains m'ont intriguée.

Le personnage du shérif et son rôle m'ont plu.

Le choix des liens avec une tribu indienne n'est pas anodin, mais il y a quelque chose qui m'a échappé …

L'Amérique est le pays qui se prête le mieux aux dérives médicales et spirituelles, sectaires.

Ce que j'ai aimé dans cette aventure ce sont les décors autour d'une autre Amérique, le côté road movie.

Le thème de la mémoire avec la place de la médecine qui évolue vers des expérimentations de plus en plus poussées, ainsi que le coma sont des sujets qui intéressent beaucoup d'écrivains. Cet état mental laisse libre court à de nombreuses interprétations. Entre veille et mort, puis une part obscure.

Alors que le côté olfactif est mis en avant, c'est le côté visuel qui prend le dessus. Lors de ma lecture j'ai eu l'impression de références cinématographiques.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Il était une fois, une famille reconstituée tant bien que mal : un docteur spécialisé dans le coma, une psychanalyste et les 3 enfants du mariage précédent du docteur coma. Parce qu'il travaille trop, qu'il tente d'oublier le décès de sa première compagne, le docteur laisse partir seule la petite famille vers le chalet familial. Il ne les reverra que morts dans d'atroces conditions, sauf sa plus jeune fille, enlevée par l'auto-stoppeur, fan de Mozart, responsable des meurtres. Aidé d'un policier en fin de vie, le docteur va se lancer dans la recherche de sa petite fille et essayer de comprendre le tueur pour mieux l'appréhender.
J'avais lu Rédemption de Patrick Graham et j'avoue que ce dernier roman ne m'a pas déçu : haletant (vivement la suite), inquiétant, tordu avec des personnages très ambigus, c'est un plaisir de lecture. le titre d'ailleurs me fait penser à une référence récurrente chez S. KING : la "dead zone" ou les "zones mortes" qui désigne pour la première une partie du cerveau d'un homme sortant du coma et pour l'autre, un lieu où affronter les monstres : tout un programme ...
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Bon, j'ai pas lu tout Patrick Graham (Freud non plus, d'ailleurs) mais le peu déjà englouti ne m'a jamais déçu.
Et puis là, le p'tit coup de mou chagrinant qui me fait passer du stade habituel de l'enthousiasme forcené à celui du déceptif relatif, mais déceptif tout d'même.

Tout d'abord, haro sur une quatrième de couv' qui balance allègrement le quart du roman.
J'aime pas dire du mal mais faut pas déconner non plus.

Puis survient le récit et ses deux ambiances métal - techno/musette.
La première, énergique, électrisante, angoissante, parfaitement déroulée, idéalement narrée, ça claque.
La seconde, à base de canules odorisantes et de stimulations olfactives, (bon, là, dis comme ça, je me rends bien compte que c'est pas vendeur) qui m'ont, par moment, largement perdu alors que ces procédés sont paradoxalement censés aider les personnes souffrant de chocs traumatiques à se réapproprier leurs souvenirs.

Patrick Graham aura su me tenir en haleine tout du long.
N'étaient ces considérations médicales certainement très intéressantes mais par trop répétitives, je me serais bien vu lui accorder, une nouvelle fois, une confiance inébranlable qui ne demande qu'à lui être restituée dans les plus brefs délais.
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Ces lieux sont morts de Patrick Graham, fleuve noir.
……
Avis : 5/5
….
Résumé : Lorsqu'on va chercher au fin fond du cerveau cela nous réserve parfois des surprises. Warren, chasseur de primes, ramène un gamin de 20 ans qui s'est fait la malle d'un centre de détention expérimental situé dans le Dakota. le jeune homme va tout tenter pour s'arracher des griffes de son rabatteur professionnel, afin d'éviter à tout prix de retourner dans ce centre qui traite les tueurs en série. Quant au Dr Eric Searl, il ouvre au Good Samaritan Hospital, service des endormis, respectivement dans un secteur Hi-Tech qui accueille des personnes accidentées plongées dans le coma à divers stades. Ce praticien, grand spécialiste en la matière, accompagne ces comateux vers un réveil probable, ou malheureusement vers la mort aussi. Ce médecin a mis au point une nouvelle technique, - voir même une nouvelle technologie -, se basant sur les sens du patient, à savoir l'odorat et l'ouïe principalement, permettant ainsi d'accompagner les victimes jusqu'au réveil, en essayant de faire émerger également les souvenirs qui nous quittent parfois pour aller errer on ne sait trop où, mais pour toujours. A tel point que ce psychiatre, tellement ancré dans son job, oublierait presque le monde des vivants, à savoir ses trois enfants et sa nouvelle amie Rebecca qu'il devait rejoindre pour passer Noël en montagne, dans les Rocheuses, dans sa maison de vacances. Rendez-vous manqué. Rebecca et les enfants du docteur prennent alors possession de leur maison de vacances située en pleine montagne, un habitat relativement isolée. Nous sommes en pleine tempête, lorsque le Dr Searl prendra contact avec son amie par téléphone pour annoncer qu'il arrivera dans les plus brefs délais, c'est une voix inconnue et bégayante qu'il entendra, émergeant parmi un brouhaha terrible: "Aàààà votre plaace, je deviendrai complètement fffou, doc."
Parallèlement, nous apprenons qu'un tueur en série rôde dans la région; "un malade" qui se serait échappé d'un établissement de haute sécurité. La famille Searl est sérieusement en danger. Dès son arrivée dans la maison de vacances, le psychiatre devra se contenter des restes, ceci dans tous les sens du terme. de plus, sa petite fille n'est plus présente. Une surprenante et étonnante course contre la montre débute alors dans ce paysage givré et glacial d'abord, mais dans les synapses du cerveau ensuite. le Dr Searl va utiliser son art pour tenter de retrouver sa petite fille, soit d'entrer dans le cerveau de celle qui sera susceptible de lui donner des informations lui permettant de localiser la fillette. Cette personne se prénomme Mila, elle se trouvait dans le coma suite à un accident. Elle est à présent en phase de réveil, totalement amnésique et extrêmement fragile. Elle demeurera paradoxalement le seul guide pour le Dr Searl. Un immense et pénible voyage dans le monde complexe de la mémoire débute alors pour nous comme pour eux. Pour lui montrer le chemin, le psychiatre devra la stimuler en utilisant toutes les ressources dont il est capable de fournir, tout en sachant qu'aucun droit à l'erreur n'est envisageable. Ce qui va être totalement déstabilisant à ce stade du roman, c'est que la patiente va découvrir en même temps que le praticien sa vie d'avant le coma, par bribes toutes aussi sombres les unes que les autres. Une bataille entre le FBI et le Dr Searl va également débuter, conflit d'intérêts; retrouver la fille, ou retrouver le tueur qui sévi depuis quelques temps déjà.
…...
Avis : Patrick Graham nous montre avec ce thriller totalement déstabilisant. Que c'est un roman, qui, une fois terminé, vous tracasse encore et encore durant de longues minutes, voir les jours qui suivent. C'est le genre de roman qui, durant la lecture, nous laisse sceptiques sur plusieurs détails qui vous semblent erronés, pas vraiment logiques, à la limite de se demander si l'auteur nous prendrait pas parfois pour des idiots, et finalement lorsque vous arrivez au dénouement vous vous dites que vous êtes idiots, car vous n'avez rien vu venir! L'auteur nous envoie dans la face maints rebondissements à caractère psychologique qui nous repoussent à chaque fois en arrière pour nous faire prendre une direction différente. La tension qui nous traverse le corps et l'esprit est d'une grande régularité et d'une excellente intensité.,La "puissance" des personnages en est le vecteur principal. Patrick Graham, dès les premières pages, nous emmène dans l'âme humaine, dans les recoins les plus difficiles à atteindre de cerveaux bousillés et mal en point. Nous déambulons comme des touristes trop curieux dans le souvenir de personnes dont le cerveau se déchire en mille morceaux de vie, dans leur univers situé entre deux mondes dont la frontière n'est pas trop distincte.
L'auteur crée cette ambiance étouffante d'une manière très visuelle, très claire tout de même et quelque peu perturbante. Dès cet instant, franchement, j'ai accroché immédiatement car je découvrais un style et une trame qui m'étaient jusque-là inconnus. L'exploration du cerveau nous a déjà été servie à maintes reprises, c'est vrai, mais mélangée au style de Graham, cela donne, pour moi, une nouvelle façon de voir les choses. L'auteur nous capte rapidement en nous emmenant dans ce monde fascinant englobant des dégradations de l'âme tels que le coma, l'amnésie et la recherche de son identité. Mais Graham va encore un peu plus loin que cela.
L'écriture de Graham est découpée au scalpel, froide et d'une redoutable efficacité. En ce qui concerne les personnages, l'auteur nous dessine des personnes aux contours très marqués, dotés d'un caractère fort qui nous accapare et nous absorbe bien comme il faut.
Les protagonistes du roman sont d'une belle épaisseur, c'est le moins que je puisse dire. Nous sommes face à des personnes relativement inquiétantes pour certaines, absolument insupportables pour d'autres, ou encore quelques-unes qui arriveraient presque à nous toucher dans le mille, si ce n'est pas carrément le cas, à l'image du shérif Crawley. Très enrichissant aussi de découvrir le train de vie de personnes vivant dans cette Amérique montagnarde, avec ses rustres au franc-parler qui n'ont peur de rien!

Citations : « L'histoire fourmille de meurtres si atroce que la conscience populaire à tenté d'y apporter des explications surnaturelles afin de ne pas avoir à en affronter la réalité humaine. Combien d'ogres, de vampires, de loups-garous ou de bêtes de Gévaudan avons-nous rendus responsables [...] ? »
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Très bon, rythme soutenu, je suis par contre resté sur mon appétit à la fin du roman! Excellente intrigue!
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Le docteur Eric Searl est responsable du service des "endormis" au Good Samaritan Hospital de Los Angeles.
Les "endormis" sont des personnes dans le coma suite à un accident, une maladie... Des gens qui, malgré tout, sont encore là et qu'il faut accompagner vers le réveil.
Searl excelle dans cette branche, bien plus, que dans sa vie personnelle, veuf depuis deux ans, il n'accorde que peu de temps à ses trois enfants qu'il laisse volontiers à Rebecca, sa nouvelle compagne, psychiatre de surcroît.
Elle se retrouve seule avec eux pour les emmener passer Noël dans le chalet familial perdu au milieu des montagnes et du blizzard, elle doit gérer les gosses dont Marty, adorable ado de quinze ans, et son angoisse face à un conducteur de pied lourd qui les prend en chasse.
La petite famille arrive à bon port, en ayant pris soin de ramasser un jeune auto-stoppeur sur le bord de la route, jeune homme pas si innocent qu'il en a l'air, comme peut le constater Searl quand il appelle....

Troisième roman de Patrick Graham que je lis et deuxième déception.
J'avais dévoré et adoré "L'Evangile selon Satan", limite détesté la suite "L'Apocalypse selon Marie", du coup, cet auteur ne faisait pas partie de mes priorités, mais comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, lorsque ce roman a été proposé en livre voyageur, je me suis laissée tenter.
Et je fais partie intégrante des imbéciles, car je me suis ennuyée à mourir, et ce, dès les premières pages !
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages, même la triste fin de Mme Searl ne m'a pas mis la larme (que j'ai plutôt facile) aux yeux.
Le seul personnage qui m'a plu et touché est sans conteste le shérif Ed Crawley, heureusement, il a sauvé min intérêt pour le roman.
Je reconnais cependant le travail fourni par l'auteur pour tout ce qui touche au domaine neurologique et sa connaissance du coma, chapeau bas, même si parfois j'ai eu plus l'impression de lire un traité médical qu'un roman.
J'avoue aussi avoir tilté sur certains faits bien avant leur résolution, (moi qui aime les WTF, tant pis pour moi) et d'autres que je n'ai pas bien intégré même après explications...
Enfin voilà, j'ai, selon moi, le mérite d'avoir voulu laisser une chance à cet auteur, qui, heureusement pour lui, a son public, je préfère rester sur le bon souvenir que m'avait procuré son "Évangile... ", parfois un livre suffit à faire la différence, celui-ci était pour moi, pas les autres.
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