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EAN : 9782265098497
432 pages
Fleuve Editions (15/05/2014)
3.62/5   101 notes
Résumé :
Le docteur Eric Searl du Good Samaritan Hospital ne vit que pour les "endormis". Ceux qu'un accident ou qu'une maladie a plongé dans un coma profond et qu'il faut accompagner vers le réveil... ou la mort. Il a développé des techniques ultramodernes et utilise les stimuli olfactifs et auditifs qui ont marqué la vie de ses patients, afin de ressusciter leur souvenirs et par conséquent leur conscience. Searl serait un pur héros s'il s'occupait aussi bien des "éveillés"... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 101 notes
Je suis contrariée !
P. Graham est, comme son nom ne l'indique pas, un français habitant la France mais qui a passé une partie de sa vie aux États-Unis. Dans ce polar il nous fait visiter, de façon fort agréablement et instructive, ce pays du sud au nord, de l'ouest à l'est ... à baskets, dans les bagnoles (des Machin Bidules avec X cylindres), camions, avions, hélicoptère... On se tape beaucoup de bitume dans ce livre qui ne tient pas vraiment la route.

Le "héros" principal de ce thriller est un neuro-psy de la quarantaine, spécialiste de comas profonds, dont la famille est abîmée par un tueur qui, en tant que serial killer qui se respecte, compte déjà quelques zigouillages à son actif, et qui kidnappe la petite cadette du remueur-de-cerveaux...

On est, je suppose, sensé ressentir de l'empathie pour ce pauvre Doc' ...et c'est le cas... au début du livre. Or, il m'a rapidement agacé ce grand-blond-mince aux yeux lavandes qui sait tout faire sans se fatiguer : il manipule les armes comme un pro, saute illico dans l'hélico...et tutti quanti (que je ne peux pas dévoiler ici). Il farfouille, ni un ni deux, dans la tête des gens (normal ! C'est un psy) et arrive, à l'aide de fioles, piqures et ordi à s'inviter en tant que protagoniste présent et agissant dans les souvenirs des comateux.
J'avoue avoir eu du mal à avaler un si étonnant savoir-faire de (é)branlement de mémoire...

De plus, si, arrivée à la moitié du bouquin, j'ai flairé le "qui-est-qui", passé le deux-tiers, j'en étais sûre. le "pourquoi" me faisant néanmoins défaut, j'ai continué avec une saine et avide curiosité à lire ce polar, écrit dans un langage coulant, naturel et dans lequel rythme, actions et rebondissements ne manquent certainement pas !

Et voilà que chute et conclusion se profilent (avec quelques questions restées sans réponses) pour me rendre compte que la finale n'est pas la fin ! Alors j'ai juré : "*odverdomme en verdorie", parce que "Ces lieux sont____________
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Bon, j'ai pas lu tout Patrick Graham (Freud non plus, d'ailleurs) mais le peu déjà englouti ne m'a jamais déçu.
Et puis là, le p'tit coup de mou chagrinant qui me fait passer du stade habituel de l'enthousiasme forcené à celui du déceptif relatif, mais déceptif tout d'même.

Tout d'abord, haro sur une quatrième de couv' qui balance allègrement le quart du roman.
J'aime pas dire du mal mais faut pas déconner non plus.

Puis survient le récit et ses deux ambiances métal - techno/musette.
La première, énergique, électrisante, angoissante, parfaitement déroulée, idéalement narrée, ça claque.
La seconde, à base de canules odorisantes et de stimulations olfactives, (bon, là, dis comme ça, je me rends bien compte que c'est pas vendeur) qui m'ont, par moment, largement perdu alors que ces procédés sont paradoxalement censés aider les personnes souffrant de chocs traumatiques à se réapproprier leurs souvenirs.

Patrick Graham aura su me tenir en haleine tout du long.
N'étaient ces considérations médicales certainement très intéressantes mais par trop répétitives, je me serais bien vu lui accorder, une nouvelle fois, une confiance inébranlable qui ne demande qu'à lui être restituée dans les plus brefs délais.
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Premières dizaines de pages, les ingrédients du thriller pur et dur sont bien présents, on est parti pour une lecture aiguillée, calé sur des rails bien connus et…

STOP !! Je rembobine ma chronique !

On recommence ! Je me suis bien fourvoyé avec ce début de roman "attendu". Patrick Graham (que je découvre avec ce roman) est bien plus rusé que ça, oh oui, bien plus…

L'intrigue prend très vite des virages totalement inattendus, oui je dis bien DES virages. Pour rester dans la métaphore, c'est plutôt un voyage dans le train de la mine qu'il nous propose, secoués dans tous les sens, avec l'impossibilité d'anticiper le prochain virage.

Sans connaître la nationalité de l'auteur, il est impossible d'imaginer que ce roman n'est pas américain. Par bien des aspects, il m'a fait penser à certains bons romans de Dean Koontz (ce qui est un sacré hommage de ma part). L'immersion dans l'environnement états-unien est totale.

D'immersion il est également question par le sujet même du livre. Un sujet extrêmement fort, le coma, et cette plongée dans les dédales de cet état de "sommeil" si peu connu. Car, Ces lieux sont morts n'est pas qu'un banal thriller d'action (pourtant il n'en manque pas). C'est également une réflexion, toute en sensations, sur les méandres de l'esprit.

Il serait criminel d'en dire davantage concernant l'intrigue. Sachez que le rythme y est étouffant, accentué par une écriture au présent, sèche et particulièrement vive.

Une histoire violente, éprouvante pour le lecteur comme pour les personnages (que l'auteur malmène assidûment), mais qui sait également ménager de vraies plages d'émotions. Certains passages sont, à ce titre, franchement marquants.

D'autres auteurs auraient sans doute délayé cette intrigue. Patrick Graham à, au contraire, privilégié la nervosité du récit, avec 425 pages qui défilent à vitesse grand V. Je regretterais presque que le roman n'en fasse pas 150 de plus, tant la richesse du thème et de l'intrigue le permettait.

Au final, que l'on soit déjà un lecteur de Graham ou qu'on le découvre par ce roman, ce thriller asphyxiant et prenant ne vous laissera certainement pas de marbre.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Aller gratter au fin fond du cerveau réserve parfois des surprises! Patrick Graham nous le démontre avec ce thriller totalement déstabilisant. le genre de roman, - je pense que vous connaissez ce genre d'impression -, qui, une fois terminé, vous tracasse encore et encore durant de longues minutes, voir le lendemain (c'est mon cas à présent). J'ai souvent connu ce genre de sentiments après avoir lu du Thilliez par-exemple.

Le genre de roman qui vous pousse à relire quelques pages afin de vérifier certaines informations qui vous ont échappées; c'est mon cas également... Finalement, le genre de roman qui, durant la lecture, vous laisse sceptiques sur quelques détails qui vous semblent erronés, pas vraiment logiques, à la limite de se demander si l'auteur nous prendrait pas parfois pour des idiots, et finalement lorsque vous arrivez au dénouement vous vous dites qu'idiots, vous l'êtes, car vous n'avez rien vu venir!

Je vous parle d'abord un peu de l'histoire qui compose ce roman puis je vous livrerai mes quelques ressentis.

Warren, chasseur de primes, ramène un gamin de 20 ans qui s'est fait la malle d'un centre de détention expérimental situé dans le Dakota. le jeune homme va tout tenter pour s'arracher des griffes de son rabatteur professionnel, afin d'éviter à tout prix de retourner dans ce centre qui traite les tueurs en série.

Quant au Dr Eric Searl, il oeuvre au Good Samaritan Hospital, service des endormis, respectivement dans un secteur Hi-Tech qui accueille des personnes accidentées plongées dans le coma à divers stades. Ce praticien, grand spécialiste en la matière, accompagne ces comateux vers un réveil probable, ou malheureusement vers la mort aussi. Ce médecin a mis au point une nouvelle technique, - voir même une nouvelle technologie -, se basant sur les sens du patient, à savoir l'odorat et l'ouïe principalement, permettant ainsi d'accompagner les victimes jusqu'au réveil, en essayant de faire émerger également les souvenirs qui nous quittent parfois pour aller errer on ne sait trop où, mais pour toujours.

Tout un programme!

A tel point que ce psychiatre, tellement ancré dans son job, oublierait presque le monde des vivants, à savoir ses trois enfants et sa nouvelle amie Rebecca qu'il devait rejoindre pour passer Noël en montagne, dans les Rocheuses, dans sa maison de vacances. Rendez-vous manqué.

Rebecca et les enfants du docteur prennent alors possession de leur maison de vacances située en pleine montagne, un habitat relativement isolée. Nous sommes en pleine tempête, franchement ça caille! Lorsque le Dr Searl prendra contact avec son amie par téléphone pour annoncer qu'il arrivera dans les plus brefs délais, c'est une voix inconnue et bégayante qu'il entendra, émergeant parmi un brouhaha terrible:

"Aàààà votre plaace, je deviendrai complètement fffou, doc."

Parallèlement, nous apprenons qu'un tueur en série - grosse série! - rôde dans la région; "un malade" qui se serait échappé d'un établissement de haute sécurité. La famille Searl est sérieusement en danger. Dès son arrivée dans la maison de vacances, le psychiatre devra se contenter des restes, ceci dans tous les sens du terme. de plus, sa petite fille n'est plus présente.

Une surprenante et étonnante course contre la montre débute alors dans ce paysage givré et glacial d'abord, mais dans les synapses du cerveau ensuite. le Dr Searl va utiliser son art pour tenter de retrouver sa petite fille, soit d'entrer dans le cerveau de celle qui sera susceptible de lui donner des informations lui permettant de localiser la fillette. Cette personne se prénomme Mila, elle se trouvait dans le coma suite à un accident. Elle est à présent en phase de réveil, totalement amnésique et extrêmement fragile. Elle demeurera paradoxalement le seul guide pour le Dr Searl. Je ne vous donne pas plus de détails, évidemment. Car vous vous demandez certainement ce que cette fille vient faire dans cette histoire!

Un immense et pénible voyage dans le monde complexe de la mémoire débute alors pour nous comme pour eux. Pour lui montrer le chemin, le psychiatre devra la stimuler en utilisant toutes les ressources dont il est capable de fournir, tout en sachant qu'aucun droit à l'erreur n'est envisageable.

Ce qui va être totalement déstabilisant à ce stade du roman, c'est que la patiente va découvrir en même temps que le praticien sa vie d'avant le coma, par bribes toutes aussi sombres les unes que les autres. A mon sens, le grand coup de maître se situe là! Je ne vous en dis pas plus.

Une bataille entre le FBI et le Dr Searl va également débuter, conflit d'intérêts; retrouver la fille, ou retrouver le tueur qui sévi depuis quelques temps déjà.

L'auteur nous envoie dans la face maints rebondissements à caractère psychologique qui nous repoussent à chaque fois en arrière pour nous faire prendre une direction différente. La tension qui nous traverse le corps et l'esprit est d'une grande régularité et d'une excellente intensité. La "puissance" des personnages en est le vecteur principal.

Patrick Graham, dès les premières pages, nous emmène dans l'âme humaine, dans les recoins les plus difficiles à atteindre de cerveaux bousillés et mal en point. Nous déambulons comme des touristes trop curieux dans le souvenir de personnes dont le cerveau se déchire en mille morceaux de vie, dans leur univers situé entre deux mondes dont la frontière n'est pas trop distincte.

L'auteur crée cette ambiance étouffante d'une manière très visuelle, très claire tout de même et quelque peu perturbante. Dès cet instant, franchement, j'ai accroché immédiatement car je découvrais un style et une trame qui m'étaient jusque-là inconnus.

L'exploration du cerveau nous a déjà été servie à maintes reprises, c'est vrai, mais mélangée au style de Graham, cela donne, pour moi, une nouvelle façon de voir les choses.

L'auteur nous capte rapidement en nous emmenant dans ce monde fascinant englobant des dégradations de l'âme tels que le coma, l'amnésie et la recherche de son identité. Mais Graham va encore un peu plus loin que cela.

Par ailleurs, j'ai totalement adhéré à l'univers de ce roman en ce qui concerne le décor. Patrick Graham nous peint une toile très forte; la région est aussi fascinante qu'hostile, l'atmosphère est lourde, étouffante, mais en même temps nous prenons un énorme bol d'air pur! A l'image de ce Chevrolet Avalanche qui grimpe les cols verglacés de la région des Rocheuses, avec à son bord Rebecca et les enfants du Dr Searl, vers une destination dont ils ne sont pas vraiment sûrs de pouvoir atteindre, ceci pour diverses raisons.

Les personnages évoluent dans un univers très cinématographique, qui dégage du froid, de la glace et qui nous prends à la gorge. Ce contexte glacial me fait vraiment penser à l'ambiance d'un des romans de Bernard Minier, dans lequel le paysage prend le rôle non négligeable d'un personnage à part entière. La chaleur sera aussi présente, dans un autre décor tout aussi prenant et, évidemment, tout aussi inquiétant!

L'écriture de Graham est découpée au scalpel, froide et d'une redoutable efficacité.

En ce qui concerne les personnages, l'auteur nous dessine des personnes aux contours très marqués, dotés d'un caractère fort qui nous accapare et nous absorbe bien comme il faut. Les protagonistes du roman sont d'une belle épaisseur, c'est le moins que je puisse dire. Nous sommes face à des personnes relativement inquiétantes pour certaines, absolument insupportables pour d'autres, ou encore quelques-unes qui arriveraient presque à nous toucher dans le mille, si ce n'est pas carrément le cas, à l'image du shérif Crawley. Très enrichissant aussi de découvrir le train de vie de personnes vivant dans cette Amérique montagnarde, avec ses rustres au franc-parler qui n'ont peur de rien!

Le personnage du Dr Searl est assez paradoxal; d'un cynisme et d'une froideur sans précédent et en même temps doté d'une âme très à l'écoute des autres, à l'image de ses patients, à moitié morts il est vrai.

Le second coup de maître se situe vers le dénouement, pas tout à fait, un petit peu avant, où Patrick Graham nous fait gentiment comprendre qu'il nous a manipulés depuis le début et sans vergogne. On en ramasse plein la gueule, mais avec le sourire, bien entendu. Quoi que...

L'auteur nous déstabilise encore davantage, surtout lorsque nous tournons la dernière page... Une affaire à suivre? ;-)

Laissez-vous surprendre! Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Quand on connait Patrick Graham, on est exigeant.
Forcément, son "L'évangile selon Satan" frôle le génie, ainsi que son "Des fauves et des hommes". "Retour à Rédemption" est plutôt pas mal aussi.

On est assez loin du compte ici. Mon avis est très proche de celui de Verdorie. Outre que le Dr Searl est parfait et sait tout faire, j'appelle ça un Dirk Pitt (l'autre héros qui m'énerve parce que justement il se prend jamais les pieds dans le tapis), j'ai vu venir le truc à des kilomètres à partir du moment où on est avec Kirsten dans l'antre de "Liam". C'était beaucoup trop évident.
Je sais bien que de nombreux lecteurs adorent deviner ce qu'il se passe dans les thrillers, Moi, ça me gonfle.
Je préfère pas avoir autant d'indices et être surprise à la fin qu'en avoir trop comme ça qui dévoilent tout avant l'heure.
Je ne trouve pas ça amusant, je préfère me perdre en conjectures plutôt que de tout deviner à la moitié du livre, qui perd ainsi beaucoup de saveur.

Bref, c'est pas mal, mais que dalle par rapport à son premier livre, que, si vous ne le connaissez pas, il vous faut découvrir urgemment ! C'est méritoire de changer de héros, de sujet et d'ambiance à chaque bouquin, j'admire cela chez les auteurs, mais là, je suis un poil déçue...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'histoire fourmille de meurtres si atroce que la conscience populaire à tenté d'y apporter des explications surnaturelles afin de ne pas avoir à en affronter la réalité humaine. Combien d'ogres, de vampires, de loups-garous ou de bêtes de Gévaudan avons-nous rendus responsables [...] ?
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- Vous n'imaginez pas ce qui se passe dehors pendant que vous dormez. Ce qui se passe de l'autre côté de vos portes et de vos volets fermés à double tour, dans les profondeurs obscures des villes.
- Vous parlez des tueurs en série ? J'ai lu des livres là-dessus.
- Ça ne suffit pas pour comprendre l'étendue du problème.
- Quel genre de problème ?
- Les États-Unis, doc. 318 millions d'habitants. 300 millions d'armes à feu. Nous sommes à ce point armés parce que nous avons d'excellentes raisons de l'être. Parce que, partout dans ce merveilleux pays dont le reste du monde ne connaît vaguement que les villes principales, les gratte-ciel de Manhattan et la Bourse, il existe des contrées sauvages et reculées, des villages perdus, des forêts maudites et des enclaves sans autre loi que celle de la nature. Les nuits dans ces lieux sont noires et pleines de terreur. C'est là que naissent les monstres que nous traquons. Des prédateurs parfaits, sans conscience ni regrets. Des fauves qui surgissent de la jungle un soir d'orage, égorgent quelques agneaux dans la lueur des éclairs, puis disparaissent à nouveau. Dans la hiérarchie des créatures légendaires, eux sont les vampires.
- Je ne comprends pas.
- L'humanité n'a pas inventé que Dieu, les démons ou les anges pour justifier ses propres crimes. Au fil du temps, il nous a fallu imaginer d'autres monstres afin de tenter d'apaiser les populations confrontées à des évènements terrifiants. L'histoire fourmille de meurtres si atroces que la conscience populaire a tenté d'y apporter des explications surnaturelles afin de ne pas avoir à en affronter la réalité humaine. Combien d'ogres, de vampires, de loups-garous ou de bêtes du Gévaudan avons-nous rendus responsables au Moyen Âge du massacre de familles entières, de femmes, d'enfants, de bergères ou de voyageurs isolés ? Mais ces créatures n'ont jamais existé ailleurs que dans notre imagination. Ce sont les tueurs en série qui étaient déjà à l'oeuvre à travers les âges. Et ils sont toujours plus nombreux.
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- Abby ? Je vais couper les appareils à présent. Je vais couper aussi le respirateur. Josh est là. Il vous tient la main. Je vous souhaite un bon voyage et un bon repos de l'autre côté.
La main d'Abby se crispe imperceptiblement avant de se relâcher dans la paume de Searl. Les tracés s'applatissent. Bientôt, la plainte continue de l'électrocardiogramme. Abby a les yeux ouverts. Elle regarde le plafond. Searl lui ferme les yeux, puis, sans un regard pour les vivants, il quitte le bloc.
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Ces lieux sont en train de mourir. Tu ne peux pas rester ici.
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