Le Vent dans les saules

Le texte et les illustrations sont d'une telle finesse que même les adultes peuvent apprécier

Un grand classique de la littérature jeunesse britannique que j'ai pris plaisir à relire. Beaucoup de douceur, de poésie, d'humour dans cette évocation bucolique.

Mon dernier coup de coeur littéraire... Tout est beau et magique dans ce livre... Je ne l'ai pas lu étant enfant, mais c'est peut-être encore mieux, car étant adulte j'y ai découvert des richesses insoupçonnées...
Poésie, fantaisie et humour sont les maîtres mots de ce chef-d'oeuvre, de ce bijou finement ciselé...

Un roman plein de douceur et de sourires.
Le texte a beau être "vieux" (1908), le style est parfait, charmant et poli, tout en étant malin.
Et les illustrations sont absolument parfaites, renforçant le côté confortable des terriers, la camaraderie et l'espièglerie des personnages.
Un classique inaltérable !

moi qui suis en général plutôt pondérée, je vais d'emblée le dire: ce livre est un bijou! Un bijou de fantaisie ( écrit pourtant par un banquier, ça donne de l'espoir!), d'humour et de bonne humeur.
Et alors je ne regrette pas ma lecture, mais alors pas du tout: c'est enfantin, mignon mais pas mièvre. Dans la préface, Grahame est présenté comme seul rival crédible de Lewis Carroll, et bien, quitte à m'attirer les foudre de certains, j'ai largement préféré le Vent, moins connu de notre côté de la Manche, à Alice, que j'ai trouvé assez surfait à la lecture.
A la réflexion, j'aimerais beaucoup revoir la série de marionnette qui en était tirée, j'avais 9 ans à l'époque, et c'est sûr je ne l'ai pas appréciée à sa juste valeur, je pense que je n'aurais pas autant apprécié le livre à cet âge là d'ailleurs.

Non là tout y est, des bestioles anthropomorphes qui caricaturent gentiment les travers humains, tout en gardant leurs caractères animaliers ( on se serre la patte ou on se lisse le pelage, on ne dérange pas un blaireau en hiver pendant qu'il hiberne), de l'amitié, des aventures en forêt ou sur la rivière, le goût du voyage, et le tout au rythme des saisons. Avec en plus un petit vent libertaire qui fait plaisir: car au final, ces petites bêtes ont une philosophie assez hédoniste, et rien ne vaut un pique-nique entre amis au bord de la rivière, avec célébration de la bonne chère en prime et des plaisirs de la glandouille. Tout est prétexte à de joyeux dîners et c'est magnifique

Et la chose totalement inattendue, inespérée et qui fait plaisir aussi: on est dans un monde païen : même si ça n'est pas le centre de l'histoire, il y a un clin d'oeil assez savoureux à l'Odyssée au travers des aventures de Mr Crapaud.
D'autre part, l'autre référence clairement mythologique est celle du "joueur de pipeau aux portes de l'aube" ( titre du chapitre 7, et accessoirement, je suis ravie de savoir d'où est tiré le titre mystérieux et que je trouvais magnifique du premier album de Pink Floyd: the piper at the gates of dawn)
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..

Merci à Babelio et à son opération Masse critique pour m'avoir envoyé ce magnifique ouvrage, juste avant Noël ! le Père Noël était en avance cette année !
Ce récit est un classique de la littérature jeunesse, ici mis en valeur au coeur d'un livre très joliment illustré. La couverture n'est pas en reste, avec un grand format et une cote en tissu avec dorure. Un très beau livre à avoir dans sa bibliothèque.
De mon côté, ma fille étant encore trop jeune pour le lire, nous allons le découvrir en lecture du soir, chapitre par chapitre.

🌊Citation: « D'abord avec les balais et des torchons; puis, grimpé sur des escabeaux, des marches et des chaises, avec une brosse et un seau rempli de blanc de chaux, tant et si bien qu'il avait de la poussière plein les yeux et la gorge, des éclaboussures de neige sur son pelage noir, les bras rompus de fatigue et le dos douloureux. »🧋

Dans ce livre on découvre M.Taupe, qui agacé de faire son ménage dans son terrier sort et marche vers la rivière où il rencontre M.Rat, un rat d'eau, qui vit au bord de la rivière. Les deux ce lient d'amitiés et finissent par vivre ensemble dans la maison de M.Rat.

M.Rat va présenter la rivière et les riverains à son nouvel ami. Mais M.Taupe est curieux, il est intrigué par la forêt sauvage.

Alors, un soir il sort convaincue que ça ne peut pas être aussi affreux que le sous m-entends M.Rat, quelle erreur nous sommes en hiver et de nuit la forêt fait peur. Par un enchevêtrement de choses M.Rat et M.Taupe se retrouvent chez M.Blaireaux un de leur ami qui vit dans la forêt.

Dans l'histoire nous découvrons M.Crapeau, un camarade richissime et pleins de lubies, mais aussi d'orgueil et de fierté. Un bout entrain qui va se retrouver dans de sacrés pétrins.

J'ai beaucoup aimé découvrir ce conte, qui raconte  l'histoire de ces animaux et leurs envies toutes différentes, l'un rêve de voyage, l'autre de voiture… Ils se retrouvent ainsi dans des aventures et des péripéties. J'ai apprécié les illustrations de Thibaut Prugne qui sont magnifiques et pleines de douceur et vont à merveille avec le texte.

J'ai aussi apprécié lire ce conte que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé adorable. Les histoires d'amitiés et d'aventures qui le compose sont vraiment sympathique. Je me suis presque vue rêver à y vivre, j'aurais adoré rencontrer et me liée réellement d'amitiés avec M.Taupe, M.Rat, M.Loutre, M.Blaireaux et M.Crapeaud ! Je pense sincèrement que c'est un conte magnifique ! 🎏

Publié en 1908, le vent dans les saules est un livre qui regroupe plusieurs petites histoires, dont les personnages principaux sont une taupe, un rat, un blaireau, un crapaud et une loutre.
Dans un cadre enchanteur en bordure de la Tamise, sous les ramées des saules, les amis connaissent des aventures rocambolesques, drôles et remuantes qui les auréolent de gloire.
Cette parution grand format reprend le texte intégral de Kenneth Grahame et se pare des superbes dessins de Chris Dunn qui rappellent les illustrations d'origine faites par Ernest Howard Shepard.

Les récits se présentent en douze chapitres…
« La berge » ; C'est le printemps, M. Taupe fait le grand ménage de sa maison, puis décide de laisser les corvées ménagères pour aller voir la nature renaître. Vers les berges de la rivière qu'il découvre, il rencontre M. Rat qui lui propose une balade en barque. Virée en bateau sous la frondaison des arbres, pique-nique dans une clairière ensoleillée et douce somnolence, jusqu'à ce qu'un ami de M. Rat vienne les déranger. C'est M. Loutre…
« La Grande-Route » ; L'air est léger et M. Taupe est triste de laisser ses nouveaux compagnons. Affligé de le voir ainsi, M. Rat décide de l'inviter chez lui pour partager quelques jours de vacances et lui faire découvrir les joies de la rivière. C'est alors que M. Crapaud leur propose un voyage en roulotte ; sa dernière lubie !
« La forêt sauvage » ; M. Taupe souhaiterait rencontrer M. Blaireau qui est quelqu'un de solitaire et qui habite la forêt. Sur un coup de tête, sans écouter les conseils de M. Rat, il part seul, dans le froid glacial de l'hiver et se perd…
« M. Blaireau » ; M. Rat et M. Taupe sont accueillis par M. Blaireau. Dehors, il neige et la maison est un havre bien confortable…
« Foyer, doux foyer » ; M. Taupe a la nostalgie de son logis et invite M. Rat dans son modeste intérieur qu'il faudra dépoussiérer et réchauffer… juste à temps, avant de recevoir la visite d'une chorale de mulots qui chante des cantiques de Noël…
« M. Crapaud », « le joueur de pipeau aux portes de l'aube », « Les aventures de M. Crapaud », « Les voyageurs », « Les nouvelles aventures de M. Crapaud », « Il éclata en sanglots comme éclate un orage d'été » et « le retour d'Ulysse »… Les histoires suivent le fil des saisons et les tableaux bucoliques peints par Chris Dunn font rêver.

La vallée de la Tamise est le cadre d'un univers animalier qui côtoie celui des humains. On découvre une bande d'amis qui ont des caractères différents. M. Taupe n'est pas un aventurier et pourtant il se laisse embarquer par les autres avec beaucoup de complaisance. M. Rat est celui qui va l'introduire dans le cercle amical. Il est sympathique, bavard et chaleureux. M. Crapaud est le propriétaire de la Crapaudière, un beau manoir. Riche, arrogant, obsessionnel, mais aussi brave, il lui arrive toujours des péripéties. le solitaire M. Blaireau est la voix de la sagesse. Quant à Monsieur Loutre, il a une bonne nature et se montre toujours plein d'entrain.
Amitié, complicité, solidarité, aventures, humour, les histoires de ces gentlemen charmeront les enfants et leurs parents.
Un magnifique livre plein de poésie et de douceur à recommander et à offrir…

Un grand classique de la Fantasy Animalière. Un chef d'oeuvre de poésie et d'imagination, qui satisferont assurément les plus petits comme les plus grands. Une réelle réflexion sur la vie, la nature et le monde qui nous entoure à travers des personnages attachants et un monde presque féérique dans lequel on aimerait rester à jamais.

Le livre que j'aurais adoré être narré après le petit chaperon rouge (le best de mes 4,5,6 ans :-).
Des amis pour la vie.
Merci Phébus (éditions).