Le Vent dans les saules

Quelle belle découverte!

Nous rencontrons un univers qui n'est pas sans rappeler Beatrix Potter. de petits animaux vivent à la manière d'humains. C'est donc l'histoire de Taupe et Rat qui deviennent amis. Et de leurs amis Blaireau, Loutre et Crapaud.
Au détour de la rivière nous découvrons les saisons, la beauté des paysages, des sensations, des couleurs...
C'est émaillé de bons sentiments, fidélité, amitié, pardon, intégrité, souci des autres,....
Et puis ce Crapaud vantard vit de folles aventures. Mais ses amis veillent au grain et tentent de l'amender.
Ecrit en 1908, ce roman jeunesse est écrit dans un langage soutenu et poétique ce qui le rend difficile d'accès pour des enfants d'aujourd'hui, mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce mélange d'enfance, de poésie, de fantaisie, de belles qualités... On ne peut être que transporté dans la campagne et aimer Taupe.

Rafraîchissant!

Bienvenue au Bois sauvage, qui recèle bien des mystères. Il n'est pas toujours judicieux de s'y promener seul, à la nuit tombée, à moins que l'on ne souhaiter défier ses peurs, et qui sait ? les surmonter.
Pourtant, il fait bon vivre au bord de l'eau, canoter, retrouver son chez-soi. Découvrir un nouvel ami, en la personne de Blaireau, bourru, solitaire, mais si sympathique au fond. Ce n'est pas Taupe et Rat qui nous diront le contraire. Par contre… il est parfois usant de côtoyer Crapaud, du manoir Crapaud – Blaireau était ami avec son père. Riche, le batracien a des passions inattendues, aussi exclusives que brèves. Un jour, il adore les roulottes, et ne rêve rien tant que de voyager grâce à ce mode de transport avec ses amis. Et puis… vient la révélation quand son chemin croise celui d'une automobile – la première édition de ce livre date de 1908, ne l'oublions pas !
Commencent alors non les aventures – celles de Taupe, Rat et Blaireau étaient empruntes de poésie – mais les catastrophes les plus inattendues, toutes causées par la vanité, l'imprévoyance, l'ingratitude et autres défauts de Crapaud. Reconnaissons-lui néanmoins des facultés d'adaptation et un bagout certain, qui lui permettent de se sortir de bien des situations fâcheuses, et de se plonger dans de nouvelles en moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire.
Crapaud a bien de la chance de vivre au Bois sauvage, et d'avoir des amis comme les siens – même si parfois, il s'en passerait bien, car ils sont particulièrement lucides sur son compte, et sans rien ôter de la poésie et du charme de ce texte centenaire.
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J'ai lu avec un énorme plaisir les aventures de mr Taupe et de ses amis. J'ai été émue, j'ai ri et aussi agacée (par la vanité de mr Crapaud).
Les illustrations sont magnifiques et apportent de la magie aux aventures de ce petit monde.
Les années n'entachent pas ces récits du "Vent dans les saules".
Gros coup de coeur.

Taupe est en plein nettoyage de printemps. Il balaye, dépoussière, astique et fait briller sa petite maison et tout ce qu'elle contient. Mais l'odeur du printemps se fait tout d'un coup trop forte pour le pauvre Taupe, qui est attiré hors de son terrier par cette senteur irrésistible.

Taupe arrive à la Rivière et y rencontre le Rat. Celui-ci est un habitué des escapades en bateau sur sa chère Rivière et, les deux petits animaux sympathisant, il accepte d'initier Taupe à l'art délicat de la navigation.

Taupe rencontre ensuite les amis de Rat : parmi ceux-ci, Crapaud et Blaireau sont ceux que Taupe préfère.

Ensemble, ces quatre petits animaux vont vivre de merveilleuses aventures au bord de la Rivière. D'autant que Crapaud n'étant pas toujours raisonnable, il faut bien souvent le tirer d'embarras, ce que n'hésitent pas à faire ses trois amis, qui se sentent responsables de lui.


" le Vent dans les Saules ", ce classique de la littérature pour enfants au titre si doux, est paru en 1908. Mais, malheureusement pour Kenneth Grahame, le succès n'a pas été immédiat.

Grahame avait déjà publié deux recueils de nouvelles avant ce roman : " The Golden Age " (1895) et " Dream Days " (1898). Ceux-ci mettaient en scène une famille de cinq enfants et leur réalisme ayant beaucoup plu au public et aux critiques, " le Vent dans les Saules " et ses petits animaux ont été mal reçus. Suite à cette déception, Kenneth Grahame a décidé de ne plus jamais écrire de fiction.

Pourtant, Taupe et ses amis ont tout pour plaire. Ils aiment passer de belles journées au bord de leur Rivière, y naviguer dans le petit bateau de Rat ou encore organiser des piques-niques aux menus plus alléchants les uns que les autres. Ils sont joyeux, insouciants et contents de leur sort. Sauf peut-être Blaireau, le sérieux de la petite bande et Crapaud, l'éternel mécontent qui veut toujours en faire plus et épater tout le monde. Mais, en ce qui concerne ce dernier, cette conduite est sans doute normale lorsque l'on connaît l'origine du personnage. Les spécialistes de l'oeuvre de Grahame affirment en effet que Crapaud représente Alistair Grahame, le fils de l'auteur. Enfant difficile, Alistair est devenu un adolescent perturbé et s'est suicidé à l'âge de 19 ans.

C'est justement pour son fils que Grahame avait inventé les personnages du " Vent dans les Saules " et l'on comprend mieux alors sa déception face à l'accueil qu'a reçu cette belle histoire.

La qualité essentielle qui ressort du texte, c'est l'amitié et la fidélité. Ainsi, même dans les pires moments de Crapaud, après que cet insupportable animal ait volé une voiture et un cheval, ses amis, Taupe, Rat et Blaireau, viennent encore à son aide. Bien entendu, ils essaient d'améliorer sa personnalité au passage et on se rend compte, à la toute fin du livre, qu'ils y sont arrivés, grâce à beacoup de patience.

" le Vent dans les Saules " permet de faire un plongeon hors du temps, de mettre notre univers trépidant en pause et de se replonger dans l'essentiel : le respect de la nature et de l'amitié, le repos auprès d'une bonne flambée un soir d'hiver, les bons repas, les plaisirs simples.

Qu'est-ce qu'il m'a fait du bien ce livre, conseillé par Alexandre Jollien dans le magasine lire, j'affectionne beaucoup ce grand monsieur dont je n'ai lu aucun livre mais je vais me rattraper en commençant par son petit traité de l'abandon. Pour lui c'est un des livres qui lui a procuré du bonheur. Qui mieux que lui pour parler du bonheur et donner des leçons pour vivre plus heureux. Ce n'était pas le seul David Grossman que je ne connais pas non plus le citer aussi. J'ai passé un bon moment avec cette histoire d'amitié entre des animaux, je suis retombée en enfance. A faire découvrir d'urgence à vos enfants, j'aurais aimé l'avoir lu jeune.

Je connaissais l'histoire par le biais de l'adaptation BD qui en a été faite par Michel Plessix, mais je l'ai lu il y a tellement longtemps que je ne me rappelais plus de grand chose et la lecture du roman a été une vraie découverte. Suivant tour à tour les douces aventures de Mr Rat et Mr Taupe à travers la forêt et les saisons, et celles bien plus rocambolesques de Mr Crapaud, ce roman est un plaisir des sens. L'écriture, poétique, nous transporte et nous émerveille dans ces décors dignes de fables qui convient à tous les âges. Laissez-vous emporter et vous ne le regretterez pas, une critique longue comme le bras ne le servira pas alors lisez-le pour le vivre.

Le vent dans les saules ! Toute mon enfance... Je regardais les dessins animés quand j'étais petite... Quel plaisir de le lire une fois adulte et de retrouver Crapaud, Rat, Taupe, Blaireau,... Un bijou de la littérature enfantine !
Il fait partie des 100 livres à avoir lu une fois dans sa vie, d'après la BBC.

Alors qu'il fait son ménage de printemps, Taupe est pris d'une envie soudaine de remonter à la surface où les rayons du soleil et la beauté du paysage le laissent sans voix. Porté par l'excitation, il part gambader dans la nature environnante et se laisse porter jusque La Rivière où il fait connaissance avec Rat d'Eau ; ce dernier l'invite à une promenade un barque et à un pique-nique. C'est le début d'une belle amitié qui s'installe et qui va s'intensifier au fil des saisons. le duo s'agrandit pour devenir un quatuor lorsque Blaireau puis Crapaud les rejoignent dans leurs aventures.

Grand classique de la littérature anglo-saxonne, le vent dans les saules est un hymne à l'amitié et à la nature. La bienveillance transpire par tous les mots de cette histoire dont les héros sont des animaux humanisés. Leur vie ressemble à la notre tout en restant propre à chaque espèce, ils cotoient les hommes avec qui ils entretiennent de plus ou moins bons rapports, et sont soumis aux mêmes lois. le texte et la narration sont un véritablement enchantement pour le lecteur qui suit avec un grand plaisir ces petits héros au gré de leur (més)aventures.

J'avoue avoir choisi cette édition abrégée car je suis fan des illustrations d'Inga Moore qui une fois de plus déploie tout son talent d'aquarelliste pour nous offrir un petit bijou de livre. En ce qui concerne l'histoire, je ne peux comparée avec l'oeuvre originale mais je peux dire que cette abrégé m'a au moins donné envie de la lire. Dans tous les cas, mes filles et moi avons apprécié notre lecture (lu à trois voix) et avons pleinement profité des illustrations grâce au grand format de l'édition.
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Le vent dans les saules fait partie de ces titres dont j'ai entendu parler toute ma vie mais que je n'avais jamais approché. C'est à présent chose faite. Plongée dans ma période "retour aux sources" j'ai soudain eu envie de découvrir ce classique de la littérature anglaise qui a enchanté des tas de générations de petits anglais. Et j'ai bien fait.

Le texte a beau rester simple avec un côté un peu naïf personnifié par des animaux souvent maladroits, les valeurs et la bienveillance transmises sont intemporelles. J'ai énormément apprécié les balades de Rat et Taupe dans un décor champêtre très bien décrit, entre rivière et forêt. J'ai aimé leur amitié à toute épreuve, leur grand coeur et leur générosité qui s'exerce de bien des manières au fil des saisons et des rencontres. J'ai beaucoup ri des péripéties de Crapaud censé être le bourgeois de service, dont l'égoïsme et l'arrogance lui font prendre de mauvaises décisions. J'ai totalement adhéré à la sagesse de Blaireau le solitaire et à l'effronterie de Loutre.

L'édition que je possède est loin d'être la plus jolie mais elle est toutefois agrémentée de quelques beaux dessins d'Arthur Rackham qui mettent chaque nouveau chapitre en valeur.

Ça fait du bien, ce genre de roman, d'autant qu'il a gardé toute sa fraîcheur par-delà les années. Ça permet de renouer avec des notions de base, de chasser l'égoïsme, de s'interroger sur son comportement, sur les actes de notre quotidien ou le regard qu'on porte sur notre entourage. Et puis ça donne envie d'aller vagabonder dans la nature pour apprécier les petits plaisirs de la vie : la brise, le soleil, les parfums de la verdure...

Comme pour certains recueils de contes, on devrait tous posséder une édition du Vent dans les Saules pour la relire, la feuilleter et passer plus de temps au coin du feu avec Taupe et ses amis, et une bonne tasse de thé.

Voilà un récit comme je les aime, dans une édition Phébus magnifique, illustrée par Arthur Rackham dont le travaille sur le monde féerique notamment est d'une finesse et dégage une atmosphère si particulière que le lecteur ne peut que les reconnaître. Pour de jeunes enfants, il serait plus adapté de choisir, pour leur faire apprécier ce récit merveilleux, un livre plus illustré comme celui des Éditions Pastel. Bref, tout est réunit pour un vrai coup de coeur.

Ce grand classique de la littérature enfantine, fait partie des roman qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. Une très belle préface, écrite par Alberto Manguel, ouvre le propos sur Codham Dean, et la vie de ses quatre amis. le lecteur plonge avec bonheur dans cet univers champêtre et bucolique, très britannique; et va suivre au côté de Mr Taupe, les aventures de Mr Rat, Mr Blaireau et Mr Crapaud, qui ont tous, à leur façon, un caractère bien défini.

Captivé, le lecteur va assisté à la rencontre entre Messieurs Taupe et Rat, sur la berge, près de la demeure de ce dernier. Au coeur de l'été les deux amis vont canoter sur la rivière, pique-niquer, de bons repas entre amis, de la poésie au coin du feu et bien d'autres choses encore des plaisirs simples de la vie. Plus tard, ils iront au manoir de Mr Crapaud - prémices de nombreux ennuis - ce qui déclenchera mille péripéties plus impétueuses les unes que les autres. Par une froide journée d'hiver, au coeur du Bois Sauvage, Mr Taupe sera secouru par l'austère mais amical Mr Blaireau. Et ainsi de suite pendant douze merveilleux chapitres.

De multiples aventures et péripéties guettent nos quatre amis, au coeur de cet environnement, qui devient plus familier au lecteur au fur et à mesure qu'il tourne les pages. Recueil adressé aux plus jeunes, les valeurs comme l'amitié, l'orgueil, l'égoïsme, le courage, la simplicité de la vie, y sont bien représentées.

La plume de Kenneth Grahame, fluide et très agréable à lire, était à l'origine destinée à son fils Alastair, un petit garçon tempétueux, afin de le consoler d'une grosse crise de larmes. Il est souvent évoqué le fait que Mr Crapaud est son alter-ego dans le roman, c'est pour dire. Mais la vie d'Alistair s'arrêta bien tôt, à l'âge de 19 ans. C'est pour cela que plane sur ce roman, une impression d'éternelle jeunesse peut-être. (...)
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