Orgueil et préjugés et zombies

Un roman de Jane Austen ? Une histoire de zombies ? Un mélange entre les deux ? En cette période de confinement et d'épidémie, "Orgueil et préjugés et zombies" m'a paru être une lecture tout à fait appropriée, entre ambiance romantique et scénario apocalyptique. A l'heure où nous sommes tous enfermés chez nous pour enrayer la pandémie de coronavirus, je me suis attelée à cette lecture avec beaucoup d'attentes, "Orgueil et préjugés" faisant parti de mes romans favoris...

Le roman suit fidèlement la trame de celui de Jane Austen, entrecoupée d'interruptions de morts-vivants et de combats sanglants, sur fond d'arts martiaux. Je dois admettre que je ne m'attendais pas tout à fait à cela. Je m'attendais à une réécriture plus importante du roman,quitte à s'écarter de manière plus drastique de l'histoire originale. Les attaques de zombies émaillent le récit mais sans réel apport. Les évocations aux rudiments des arts martiaux, aux dojos et autres ninjas apportent un effet décalé dans l'ambiance du roman, mais cela confine parfois au ridicule. J'ai malgré tout persévéré dans ma lecture, espérant à chaque chapitre que l'auteur apporte un peu plus de personnalité à son récit, et qu'il se permette plus d'écart par rapport à l'intrigue originale pour mieux servir sa réécriture. Il n'en fut rien...

Au terme de ma lecture, je reste donc sur ma faim. J'accorde néanmoins une note moyenne, pour le plaisir de redécouvrir le fabuleux roman de Jane Austen. C'est la seule raison qui m'a poussée à aller jusqu'au bout de ma lecture...

J'ai littéralement adoré Orgueil & Préjugés, il était donc tout naturel pour moi de tester la version "zombies" avant sa sortie au cinéma !
En gros, on prend les mêmes et on recommence ! Sauf qu'on rajoute une petite dose sympathique de morts-vivants, de pustules qui éclaboussent, de cervelles grignotées, et... de dojos japonais et Maître Shaolin... Ça peut paraître surprenant comme mélange, mais ça passe plutôt bien ! Surtout les zombies en fait... Parce que le côté "apprentissage des arts meurtriers avec des grands Maîtres Japonais et Chinois", c'est ça qui m'a le plus choquée au final ! ^^
Que les fans de Jane Austen se rassurent un peu, on ne touche pas aux principaux moments importants du bouquin originel ! On ne touche à rien en fait, il n'y a que quelques variations légères mais qui ne nuisent pas à l'histoire de base. Darcy reste toujours Darcy, impénétrable et charmant... même quand il décapite des "innommables" !
Lecture sympa donc, mais ce n'est pas non plus l'extase totale... En revanche, j'ai hâte de le voir au cinéma ! J'avais déjà bien aimé Lincoln en version chasseur de vampires sur grand écran, il n'y a pas de raison que je n'aime pas Miss Bennet en dégommeuse de zombies...

Reprendre ce genre de chef d'oeuvre est toujours périlleux ! Il faut du courage et une dose de folie pour oser et un talent ou une singularité vraiment forte pour que ça marche. Ici, nous pouvons dire que folie et singularité sont au rendez-vous.

Je ne parlerais pas ou peu du roman de Jane Austen bien qu'il est servi de base à ce roman où l'auteur à greffer des zombies dans une époque victorienne où la seule inquiétude était le mariage des soeurs Bennet. Je ne trouve pas qu'il y ai matière à comparer mais plutôt à apprécier différemment. le but est clairement différent dans les deux cas.

Ici Seth Grahame-Smith reprend les codes classiques de l'époque victorienne avec les froufrous, les robes, les ombrelles et tout ce qu'une femme doit avoir. Il y a les voitures à chevaux, la campagne anglaise, Londres, les bonnes manières … Bref tout le terreau d'un roman classique du 19e siècle est là. le soucis du mariage des filles avec des hommes de bonnes familles, intelligent, riche et possédant (le cas échéant) un domaine, le libre choix de s'épouser par amour qui n'est normalement pas possible. Toutes les questions de l'amour et de la bienséance du mariage sont abordé dans ce roman. C'est d'ailleurs le coeur de l'histoire comme dans le roman de Austen ! L'aînée des Bennet voit l'homme qu'elle aime s'éloigner d'elle et cherche à se résigner. Elisabeth, la seconde chercher quand à elle à comprendre sa soeur, le sentiment amoureux et déteste M. Darcy plus que tout. Elle aime sa liberté et ne comprend pas comment les femmes puissent autoriser de la perdre sous le joug d'un homme qui a une trop grande opinion de lui-même. Il reprend des morceaux du livre de Austen pour les ajuster à sa sauce, normal d'y voir des similitudes.

Je ne vous refais pas l'histoire, car je pense qu'on connait tous un peu Orgueils et Préjugés et si ce n'est pas le cas, je vous conseille de le lire et même de le voir (le film est sympa et bien fait).

Mais dans ce monde-ci l'amour est une chose que l'on obtient si l'on peut rester en vie assez longtemps. En effet, l'Angleterre subit une épidémie ravageuse qui change les gens en zombies. Il devient donc important d'être formé aux arts meurtriers ! C'est le cas de nos cinq jeunes Bennet qui au détriment de la bonne conduite et des bonne manières ont appris à être des tueuses hors normes. Avant de se rendre à un bal, il faut être plusieurs pour être certaines de pouvoir se battre et d'arriver au point de rendez-vous. Chaque instant est une lutte contre cette épidémie.

J'ai bien aimé ce roman même si ce n'est pas la lecture de l'année. le roman est un peu simple, les zombies sont là mais sont plus un prétexte pour tout le reste, pour armer les femmes, que vraiment pour faire un livre de zombies. On ne voit pas vraiment de gens qui deviennent des zombies, le seul moment où cela pourrait arriver, nous n'allons pas jusqu'à la transformation. On en combat un peu mais toujours avec une extrême simplicité quand Elizabeth ou Darcy sont là. Il aurait été bon de décrire un peu plus les scènes. Mais en même temps, il s'agit d'un roman d'amour alors les zombies sont là mais ne sont pas le sujet de l'histoire.

Alors avouons le à présent, ce roman est vraiment sympa parce qu'il nous permet de retrouver des personnages que l'on aime, Seth Grahame-Smith rend l'histoire vraiment drôle et le côté survival est juste badass. Vous imagninez des donzels en crinolines en plein combat avec des katanas ?
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Un remake d'orgueil et préjugés de Jane Austen, avec des filles à marier et des intrigues amoureuses dans la bonne société britannique. Un clin d'oeil assumé à ce grand classique, avec le même langage soutenu, la même atmosphère désuète. A ceci près que le pays est envahi de zombies qui arrêtent les calèches, déciment les habitants, et rendent tout voyage hasardeux. Ils remplacent avec humour l'armée napoléonienne. Les jeunes filles de la bonne société hésitent entre chercher un bon mari et apprendre les arts martiaux en Asie, pour lutter en jupons contre les zombies. Voilà un dépoussiérage original d'un roman célèbre.

difficile de se prononcer sur ma lecture. J'aime toujours autant le chapelet de personnages présenté (chacun a gardé son âme, d'Elisabeth à Mme Bennet en passant par Darcy), j'ai adoré l'introduction des zombies, mais je regrette au plus haut point le degré de caricature atteint (trop c'est trop). Mais somme toute, j'ai bien aimé ma lecture malgré les longueurs (dues au fait que je connaissais déjà le déroulement des événements). En revanche, je pense que ce livre sera susceptible de décevoir certains puristes, ou simplement les lecteurs qui attendent beaucoup de cette lecture. À vous de voir donc, en fonction de votre degré d'ouverture d'esprit et de votre degré de dévotion envers Jane Austen...

Lire ma chronique :
Lien : http://www.limaginarium.fr/o..

Je ne connais Orgueil et préjugés que par ses adaptations cinématographiques, que j'aime énormément. A l'approche d'Halloween, j'ai décidé de lire la réécriture faite par Seth Grahame-Smith : Orgueil et préjugés et zombies.
J'étais prévenue : ce n'est ni plus ni moins que l'oeuvre original de Jane Austen, avec des zombies en plus. Avec un titre pareil, qui en aurait douté ? Alors, l'histoire, tout comme les personnages, j'ai aimé dans l'ensemble, puisque ce sont les mêmes que dans Orgueil et préjugés. Seulement, je me suis presque ennuyée au cours des 80 premières pages : je pensais lire un livre avec plein de zombies, et c'était à peine s'ils étaient mentionnés. Heureusement, par la suite, le récit devient un peu plus palpitant, les innommables (c'est ainsi que sont appelés les zombies) plus présents.
Si j'ai globalement aimé ma lecture, j'ai toutefois moins apprécié certains points, en commençant par le démarrage assez lent : c'est comme si Grahame-Smith n'avait pas trop osé, au début, mettre plein de zombies. Et au final, il n'y a pas beaucoup de combats contre les innommables, alors qu'on ne cesse de nous rabâcher l'entraînement que les filles Bennet ont suivi en Chine avec maître Liu, qu'elles maîtrisent de nombreuses techniques de combat, qu'elles protègent la région, etc. C'est d'ailleurs dommage qu'on nous parle autant de tout cela, alors que ce n'est mis que rarement en avant, et souvent pour s'infliger une punition (comme les « sept balafres de la honte »…).
Aussi, je n'ai pas vraiment apprécié que les chapitres se suivent, avec juste un retour à la ligne et écrit « Chapitre 2 » pour les différencier. C'est très personnel, mais je préfère quand un chapitre commence sur une autre page, pas que ça s'enchaîne ainsi.

Finalement, Orgueil et préjugés et zombies s'est avéré assez sympathique, après un démarrage assez lent. Il y a aussi beaucoup de références à des techniques de combat asiatiques, mais c'est finalement peu présent – à ce stade, j'aurais autant aimé qu'elles étudient les techniques européennes, vu le peu que ça apporte au récit.
Ce roman est plutôt à conseillé à quiconque veut une romance et des zombies. Je ne suis pas certaine qu'il satisfasse les fans de Jane Austen.
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Face à un tel roman, on peut évidemment se demander comment et pourquoi un auteur contemporain a-t-il pu éprouver l'envie de réécrire à la sauce horrifique une oeuvre aussi géniale et intemporelle qu'est Orgueil et préjugés ? Pourquoi ce gars, qui aurait pu nous raconter une histoire bien personnelle, bien à lui (avec des zombies ou pas), est allé imaginer ce roman mi-austenien, mi-zombiesque ? Aucune idée !

Si on passe par-dessus cette « folie » littéraire, on ne peut que reconnaître une chose : Orgueil et Préjugés et Zombies est un roman parodique particulièrement succulent et que je conseille avant tout à celles et ceux qui ont déjà lu l'oeuvre de Jane Austen. Pourquoi ? Parce que je pars du fait que, pour comprendre une parodie à sa juste valeur, il est nécessaire de bien connaître l'oeuvre originale. Non ?

Seth Grahame-Smith respecte l'oeuvre de Jane à 80 voire 85%.

Tout y est : les bals, la rencontre, les amours de Jane et Bingley, la froideur de Darcy, les cadettes délurées… mais tout est tourné à la sauce zombie ce qui donne lieu à des scènes totalement surréalistes. Ainsi, les soeurs Bennet ne passent pas leurs journées à broder ou à faire de la musique mais s'entraînent dans leur dojo, parcourent la campagne pour éliminer ces fameux « innommables » (car c'est ainsi que les zombies sont appelés) et aiguisent leurs armes au coin du feu. En société, Elisabeth ne montre pas ses talents de pianiste mais plutôt sa maitrise des arts martiaux. Mr Darcy n'impressionne pas par sa grande fortune mais plutôt par ses qualités au combat tout comme la vieille Catherine de Burgh, qui était, en son temps, la meilleure chasseuse du pays (et qui ne jure que par les maîtres japonais alors que les soeurs Bennet ont toutes été formées en Chine).

C'est complètement dingue mais je me suis vite laissée prendre au jeu ! J'ai trouvé ça drôle, très original et finalement, pas si mal écrit que ça. J'aurais bien aimé en apprendre un peu plus sur l'origine de l'épidémie. On comprend qu'elle est ancienne (cela dure depuis au moins 25 ans) et que les scientifiques peinent à trouver un sérum pour la stopper pour de bon. le monde semble alors s'être scindé en deux parties : ceux qui sont capables de combattre et ceux qui ne s'illustrent pas sur les champs de bataille.

A savoir : une adaptation du roman est prévue pour 2015. Sam Riley (que vous avez au moins vu dans Control et dans Sur la route) tiendra le rôle de Mr Darcy. Même si j'ai un peu peur du résultat, j'ai quand même envie de voir ça !

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Mélanger une oeuvre classique et des zombies, ça pourrait être une bonne idée...

En tout cas, d'un point de vue marketing, c'en est une, puisque je ne suis pas sûr que les gens se jettent sur une oeuvre de Jane Austen avec autant de fièvre si les zombies n'étaient pas au rendez-vous.
Je me demande honnêtement comment les héritiers des droits ont donné leur accord.

Disons que l'oeuvre originelle est un classique et qu'elle devient ici avec ce traitement violent un livre de série B, pas vraiment mal écrit, mais mal ficelé et au final pas fantastique.

Alors pour un livre de zombies, c'est sympatoche, mais on aurait pu éviter de déterrer Jane Austen pour ce carnage.

Etrange...

J'avais été tant intriguée par ce titre. C'est mon premier livre avec des zombies et je suis contente que ce soit celui-ci. j'ai été surprise de voir dans le titre que la co-autrice n'était autre que Jane Austen. Cela se confirme dans le roman, des passages entiers sont reproduits mais, ce qui fait sourire ce sont les modifications réalisées pour faire apparaitre des zombies.

Alors Elisabeth est une guerrière. Mr Darcy aussi. Ils sont doués pour ça. Mr Bennet a préparé ses filles pour faire face à cette invasion. Nos personnages préférés se sont donc adaptés. Sauf, Mme Bennet qui ne rêve que de marier ses filles.

On retrouve donc toute la romance et le charme de Jane Austen. Cependant, entre deux danses ou deux tasses de thé, des zombies bousculent leur vie tranquille. C'est absurde et ça du bien.

Il semblerait qu'il existe une BD. Je suis tentée !

L'Angleterre victorienne ravagée par les zombies depuis déjà plusieurs années, les personnages du récit rompu(e)s aux techniques de kung-fu et féroces combattant(e)s, histoire générale respectée sans grande révolution... sentiment mitigé. Alors certes, j'ai beaucoup rit en découvrant l'univers de Jane Austen accompagné des odeurs de chaires pourrissantes de morts-vivants, mais le plaisir ne va pas beaucoup plus loin. La matériaux d'origine est respecté, l'univers convainquant, les grandes lignes de l'histoire identiques : mission accomplie. Mais c'est tout, aucune fulgurance, un peu comme un fan-fiction où une bonne blague qui traine un peu en longueur.