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3,28

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le sujet m'intéressait puisqu'il y parle des peintres, surtout de Monet et d'écrivains. C'est à croire qu'à l'époque, à Etretat, ne déambulaient que des gens connus. Quelle lecture pénible ! Etalage d'érudition, de connaissances, de remplissages sans intérêt. Ecriture à l'ancienne qui ne cadre plus avec ce que l'on a l'habitude de lire de nos jours où souvent on a envie que l'auteur aille à l'essentiel. Abandon à la page 70 sur 643 longues pages.

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Le fou c'est Monet. Avec Grainville on gravite autour de la vie du maître, gambergements sur les falaises, sur les artistes de l'époque, Courbet, Flaubert, Maupassant, Baudelaire, Degas, Rimbaud, Boudin, Picasso..., gambergements sur les guerres, les faits divers, cortège funèbre d'Hugo, Dreyfus et l'antisémitisme français, ersatz d'intrigue avec les aventures amoureuses du narrateur...

Je suis plein d'admiration pour ce travail colossal et d'une écriture impeccable mais cette overdose de Monet est loin de m'inciter à revoir ses tableaux... découvrir Étretat peut-être?
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J'abandonne à regret la lecture de cet épais roman de 630 pages à la page 136 car malgré tous mes efforts, je m'ennuie et je n'arrive pas à accrocher. Pourtant, ce roman m'avait "fait de l'oeil" en librairie pour Noël et j'avais failli me le faire offrir. Sa couverture représentant un tableau de C. Monet m'avait aussi beaucoup plu et attirée.
Ce qui m'a dérangée, c'est l'absence véritable d'intrigue, le livre n'avance pas et on a plus affaire à un pêle-mêle de souvenirs et de réflexions diverses sur la peinture ou de grands artistes de l'époque comme Monet, Manet, Courbet, Hugo… critiqués à chaque fois.
Il y a aussi beaucoup de descriptions, de longueurs qui ne font pas avancer l'histoire, de petits récits assez insignifiants.
Le style de l'auteur ne m'a pas convaincue lui non plus, je l'ai trouvé ampoulé, trop recherché et littéraire ou truffé de références à d'autres auteurs. Ou P. Grainville joue avec l'écriture ou il étale son savoir et je n'adhère pas du tout.
Je ne m'attendais pas du tout à ça en commençant ce livre. Je préfère m'arrêter là car je m'ennuie ici véritablement, à chaque fois que je reprends ce roman je sais que cela va être laborieux, alors je passe à autre chose.
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Quelques recensions élogieuses, une époque et un univers pour lesquels j'ai toujours éprouvé un grand intérêt; il n'en fallait pas plus pour me donner envie d'attaquer le livre avec gourmandise mais malheureusement pas d'avantage qu'une vingtaine de pages pour réaliser que c'était un ratage complet et quitter le navire au bout de 150 coups de rames.
Nouvelle démonstration ici , que confier le récit de la vie de personnalités illustres à un personnage fictif lambda est décidément une fausse bonne idée dont j'avais déjà pu constater les effets délétères dans le Sigmaringen d'Assouline . Il etait pourtant prévisible que les aventures du petit pécheur d'Etretat n'allait pas peser très lourd face aux destins hors-norme des Monet, Courbet, Maupassant... d'autant que Grainville ne se fatigue pas plus que ça à donner du relief à l'histoire de son témoin pas plus qu'il ne tente d'en faire un personnage emblématique de sa condition sociale ,juste l'improbable otage de son érudition d'académicien . A lui tout seul le petit pécheur fait la connaissance de tout le gotha des arts et des lettres de l'époque et s'avère sans rire, être dans le même temps un critique d'art de tout premier ordre. La barque est décidément trop chargée et le cordage un peu gros. En s'assumant narrateur de son histoire Grainville nous aurait assurément épargné , cet inconsistant personnage prétexte et nous aurait transmis plus simplement le corpus d'éléments biographiques consistant qu'il possédait , un peu à la manière de ce qu'avait honorablement réussi à faire quelqu'un comme Dan Franck avec sa trilogie " les Aventuriers de l'art moderne.
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J'ai Arrêté la lecture à la page 100.
Très déçue par ces textes trop longs,trop de détails tuent l'intérêt de ce sujet pourtant qui me passionne habituellement...
Les peintres et leurs liens avec la ville d'Etretat cela aurait pu être passionnant mais là quel ennui...
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Plonger de la Falaise des fous est un risque. Le risque d'être submergé par les vagues de l'érudition déferlant à chaque page, je devrais même dire à chaque ligne.
Tous les noms de peintres, écrivains, hommes d'état et autres célébrités de la fin du XIXème siècle se sont donné rendez-vous sous la plume de Patrick Grainville qui jubile de nous conter leurs faits et gestes. Mais trop c'est trop. Six cents pages de déferlantes, cela fatigue le lecteur. Maintes fois j'ai failli abandonner, à bout de souffle et au bord de la noyade. Dommage car les ingrédients étaient là pour plaire et enrichir : l'époque, Etretat, les impressionnistes… Aurait-il mieux valu amener le lecteur à découvrir un délicat collier de fines perles de culture que de chercher à l'éblouir par des parures clinquantes, sonnantes et trébuchantes !
Pour paraphraser une citation célèbre, la culture c'est comme la confiture plus on en ajoute plus c'est indigeste.
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Je n'ai pas pu aller bien loin dans cet ouvrage, le narrateur nous décrit plus qu'il nous raconte cette presque fin de siècle mais sans panache.
Il y a tellement de livres à lire que je ne veux plus perdre de temps.
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Enfin, les héros, pas vraiment... Certes ces grands hommes hantent chacune des pages de ce livre qui s'étend de 1868, date à laquelle le narrateur aperçoit pour la première fois Monet peignant sur une plage d'Etretat, à 1926, qui est celle de la mort du grand impressionniste. Mais les véritables protagonistes de cette histoire sont des personnages de pure fiction. le narrateur est un homme très attaché à sa Normandie natale, un homme ordinaire, qui, sur ses vieux jours, retrace le fil de sa vie. Or, la Normandie ayant été en cette seconde moitié du siècle une véritable source d'inspiration, voire une terre d'élection pour de nombreux artistes, il eut la chance d'en rencontrer ou d'en croiser certains.

Erigeant Monet en figure tutélaire de son roman, Patrick Grainville peint une vaste fresque dans laquelle il évoque aussi bien les mouvements artistiques et leurs chefs de file que les événements politiques et historiques qui bouleversèrent alors la société française et le monde, de la Commune de Paris à la Grande Guerre, en passant par l'Affaire Dreyfus.
L'originalité de ce roman réside dans le point de vue adopté par l'auteur. La restitution des événements se fait en effet par le prisme exclusif des intellectuels et des artistes, à travers les positions qu'ils adoptèrent, les propos qu'ils tinrent dans des courriers privés, des articles de presse ou tels qu'ils furent rapportés par d'autres grands protagonistes.
Le livre restitue parfaitement les débats idéologiques qui partageaient, voire fracturèrent la société, et qui agitaient également le monde de l'art. Ainsi Grainville nous dépeint-il Courbet «le révolutionnaire du Creusot et du marigot communard» comme un «rigoureux conserva[teur] de style (...) alors que Monet, républicain tempéré et douillet (...) est sans doute radicalement révolutionnaire en peinture». Grainville rappelle les amitiés et les affinités qui rassemblaient les uns, tandis que querelles et franches oppositions divisaient les autres (quand il ne s'agissait pas des mêmes qui s'étripèrent après s'être apporté un soutien mutuel !).

Pourtant, malgré le plaisir que j'avais de me replonger dans cette époque de grand bouillonnement intellectuel et artistique, j'avoue m'être parfois un peu ennuyée. Si les personnalités qui forment le fond de cette histoire sont passionnants, les héros du roman, eux, le sont nettement moins, et les suivre sur quelque 640 pages s'est parfois révélé un peu poussif... Si le récit ne manque pas de cohérence, il m'est néanmoins apparu un peu plat et aura manqué pour moi d'une intrigue solide pour capter efficacement mon attention et me faire vibrer.

Une lecture en demi-teinte, donc, que j'aurais aimée plus passionnée... à l'image de celles que m'offrirent les grands écrivains qui traversent ce roman.

Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Pas dépassé la page 50. Deux amis en disaient un bien fou et je l'ai commencé. Mais Babelio donne une idée plus contrastée de l'appréciation de l'ouvrage entre ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas du tout. le narrateur est évanescent et sans consistance. le style pose problème avec des adjectifs dont on attend l'advenue tant c'est cliché. le rythme est impressionniste où l'auteur répète trois fois la même chose à longueur de page. Sans compter les descriptions sur le choix des couleurs (l'auteur montre au moins sa connaissance de la peinture) qui dégoulinent (les descriptions, pas les couleurs). Comme s'il avalait tout crû un goût devenu académique. Aucune distance avec le sujet. Style curieux.
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J'aurais dû lire le commentaire pertinent et développé de Patsales avant de m'embarquer dans ce roman indigeste et ennuyeux .

A ne lire que si vous envisagez d'étaler votre culture lors de rencontres "étretatesques".
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