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Citations sur Les yeux de Milos (107)

Picasso ne meurt pas d’amour, il y exaspère sa force vitale. (page 238)
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Le bleu lumineux, le bleu perdu, le bleu qu’elle avait attaqué, parce qu’il était d’une excessive, insupportable pureté, qu’elle le désirait et que la seule façon pour elle de s’en saisir, alors, avait été de tenter de le détruire, de le tuer, de l’enfouir sous le sable de la plage. (page 170)
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Créer, c'est desserrer l'étau d'un mur. Mourir, c'est se murer.
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Marie-Thérèse en corolle paradisiaque. Ève tellurique. Rose, écarquillée, au jardin vert exhibant son anus rond et noir. Nu dans un jardin. Muse à l’anus. Paul Rosenberg avisant le portrait s’exclame : « Je ne veux pas de trou du cul dans ma galerie ! » (page 118)
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Quand la psy l’invita à s’installer dans le fauteuil de leur face-à-face, il sentit monter en lui un flot de haine. Il n’aimait pas la tête, l’expression qu’elle adoptait, où il y avait quelque chose de professionnel, de mécanique, de distrait qu’elle masquait par la relative douceur de sa voix. (page 16)
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Un récit privé du pouvoir de l’imagination ne peut scruter la profondeur et le diversité du réel. L’œil, c’est l’imagination. p. 303
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Le soir, ils se promènent dans les vieilles rues, vers la sortie du village, les jardins, les prairies. Main dans la main. Flânent. Gazouillent. Volent une fleur pourpre d'hibiscus, admirent et touchent ses pétales satinés, charnus, retroussés.
- Je ne sais pas, mais le nom d'hibiscus, c'est le summum du sensuel ! L'érotique rouge sang.
Au cœur du calice, le pistil, au long style, gonfle ses ovaires jaune d'or dans les pigments colorent les doigts.
C'est le moment divin d'aimer au crépuscule. La pulpe de la lune blanche et calme s'épanouit. Il y a un beau poème d'Hugo qu'il a complètement oublié... Elle veut des baisers, encore et encore. Il en redemande sous l'avalanche des jasmins. Le Cro-Magnon ne dort que d'un œil. Les chamans rêvent à la grande bisonne blanche.
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Un ciel pour Nicolas de Staël, dirent Marine et Milos. (...)
L'aventure d'un paysage neuf et sans bornes peut-elle sauver de la mort ? Sans doute (...) La foudre de l'étonnement. (...)
Alors on vous balance en plein désert. On lève devant vos yeux un paysage halluciné. L'idéal de votre pays mental. L'icône de votre vraie peinture. Votre essence. L'espace, la couleur. En tables sans mélange. Du Dieu à l'état incandescent.
Le désert du Namid, la frange du Kalahari, les cailloux colossaux du Brandberg auraient submergé le peintre de son désir le plus pur.
-Tandis que Picasso n'aime pas voyager. La France, l'Espagne. En dehors de cette équation, il ne va nulle part, dit Marine. (p. 85)
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Vers le soir, après avoir paressé sur le sable, quand la plage se vidait, ils rejoignaient une zone de rochers escarpés. Marine embrassait les lèvres de Milos en lui ôtant doucement ses lunettes. Chaque fois, pendant ce baiser, elle fermait les yeux pour rassurer Milos ou peut-être pour s'éviter à elle-même d'être confrontée à cette folie de regard pur, à son bleu tabou. Lui la contemplait, saisi par la beauté de son visage totalement offert, harmonieux, lissé comme dans la prière, en proie à la sainteté de l'amour.
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Kahnweiler et Vollard, rivaux dès le mythique Bateau-Lavoir, ce Versailles des taudis et des Vénus du ruisseau, où ils furent les premiers à voir -Les Demoiselles d'Avignon-. Picasso s'amusait à entretenir chez les deux acheteurs la terreur de la disgrâce. Mais le redoutable et placide Kahnweiler arrivait par sa patience inlassable à venir à bout des caprices, des colères et des calculs du Calife. (p. 111)
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