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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant eu le plaisir d'être invitée par Babélio à participer à son vide-bibliothèque 2022 j'ai pu choisir trois ouvrages dont Terminus Belz d'Emmanuel Grand, son premier livre. Je ne connaissais ni l'auteur, ni le titre de l'ouvrage.

De nombreux sujets, sans lien apparent, sont abordés dans ce roman : L'émigration vers la France de jeunes Ukrainiens, la violence de la mafia Roumaine, l'activité de pêcheurs dans une petite île au sud de la Bretagne, des difficultés des pêcheurs, du chômage, de la pénurie de poissons, du coût des carburants, du rejet de l'étranger, des légendes bretonnes notamment celle de l'Ankou, des problèmes familiaux. S'ajoute à cette liste une enquête de police peu nerveuse suite à l'assassinat particulièrement violent d'un des pêcheurs. Enfin, au centre de tout cela Marko, le jeune Ukrainien.

Ce livre a obtenu le prix SNCF du polar 2016. Personnellement je trouve que le côté social du livre l'emporte sur le côté polar.
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Un roman policier a l écriture agréable et qui maintient un rythme alerte tout le long de ses 400 pages.
L histoire est prenante, même si, j ai eu peur à un moment, qu une partie de
l explication de l intrigue ne verse trop dans le fantastique.
Cette partie "mystique" et la direction que prend le livre à ce moment, m a un peu décontenancé et, pour l écrire franchement, déçu, même si la fin permet au roman de retomber sur des bases, plus terre à terre et qui me conviennent mieux.
Petit bémol, aussi, sur la traque, intéressante mais un peu trop bâclée et evidente. On sent que l auteur a essentiellement basé l intérêt de son intrigue sur le meurtre du marin pêcheur et que la traque est plus un fil conducteur qu autre chose.
Je terminerai sur le cadre ainsi que les differents héros qui ne manquent pas
d attrait et sont un vrai point positif.
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Le premier polar d'un auteur français : ça va me changer des nordiques.
Tout y est ou presque : l'immigration, la mafia, les pêcheurs qui ne s'en sortent plus, l'alcool, le curé, l'amour.
Un début en fanfare puis un air d'iréel pour troublé le lecteur et une fin difficile à imaginer
Donc un bon premier livre mais il faudra peaufiner les détails
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Guidé par le prix de la SNCF, j'ai acheté ce poche dont je ne connaissais pas l'auteur. le récit m'a plus et j'étais impatient de connaitre le dénouement. Deux histoires se croisent, des ukrainiens qui fuient leur pays avec la mafia roumaine à leur trousse et une petite île bretonne fictive avec ses marins de caractère. J'ai aimé le coté poursuite, par contre l'aspect fantastique, un peu moins. L'auteur ne connait pas non plus le milieu policier...
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J'ai beaucoup aimé l'ambiance de cette île bretonne et la complexité des personnages. Tout semblait réuni pour faire un excellent polar. L'intrigue monte en puissance et patatra un épilogue tiré par les cheveux. Une vraie déception.
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Ce premier roman (au dire de son auteur dans ses remerciements) m'a fait penser à ces photos qui ont deux sujets, chose qui, en principe, ne se fait pas. Il est vrai que le polar, très souvent, entremêle deux intrigues ou du moins insère une intrigue secondaire dans le scénario principal. Dans le cas présent il n'y a en définitive qu'une seule histoire mais deux atmosphères totalement différentes entre lesquelles l'auteur, à mon sens, n'est pas parvenu à choisir.
Le pitch du livre peut se formuler ainsi : Markos et trois autres Ukrainiens qui ont décidé d'émigrer clandestinement en France se retrouvent traqués par l'organisateur de leur passage qu'ils ont délesté sans vraiment le vouloir de la somme avancée pour le voyage à travers l'Europe. Après s'être séparé de ses compagnons, Markos achève son voyage en Bretagne sur l'île de Belz, île imaginaire qui rappelle furieusement Groix (Belz est d'ailleurs à la fois le nom d'une commune côtière du Morbihan et d'une localité d'Ukraine). Et dès lors, c'est la mythologie bretonne, Ankou et aventures de marins, qui l'emporte dans la narration sur le récit du parcours semé de morts violentes du tueur lancé aux trousses de Markos, lequel est aussi l'objet sur l'île d'une suspicion quasi générale car un meurtre y a été commis, d'où enquête de police...
Bien que peu réceptif à ce mélange des genres, et surtout, je l'avoue, aux deux ou trois descriptions des crises de délire hallucinatoire vécues par le héros ou par d'autres personnages sous l'emprise de l'alcool ou de médicaments vétérinaires, je considère néanmoins que le roman tient la route malgré quelques embardées.
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Un petit polar très plaisant à lire. La mafia roumaine pourchasse des Ukrainiens et l'un d'eux se réfugie sur une île bretonne. L'action est vive la vie de l'île et de ses pêcheurs est parfaitement décrite et l'ambiance bretonne rejaillit à travers le texte. Gros bémol cependant. Je n'ai pas du tout été convaincu par les motivations occultes qui dirigent l'action.
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Le truc avec Emmanuel Grand, c'est qu'on est presque voisins.
Donc bien sûr j'avais eu vent de ses bouquins.
Donc bien sûr j'ai maintes fois été tentée de les lire, maintes fois contrée par Lolokiprocrastine, une copine du genre collante je t'expliquerai.

Le truc avec Emmanuel Grand, c'est qu'un soir de juillet dernier voilà-t-y pas que je le rencontre chez des potes au hasard d'une fiesta (une teuf hein, pas la voiture)
Zicmu à donf… bonjour, bonsoir, Emmanuel, Lolo, enchanté, ravie, tout ça.
Zicmu à donf toujours… longue et affable conversation à thématiques diverses – l'écriture, la lecture, sa progéniture, ma progéniture, les vacances en voiture (la voiture là c'est surtout pour la rime bien sûr) – au bout de laquelle je promets (enfin, je me promets, parce que Manu, lui, il a rien demandé) de lire au moins un de ses deux romans avant la fin de l'année (un troisième opus est dans les starting-blocks si j'ai bien tout compris). Les congés se pointant à grands pas qui plus outre, un polar pour l'été c'était pas la mauvaise idée.

En éventail de doigts de pieds sur une plage de l'île lumineuse (dit l'office du tourisme) où j'avachis d'ordinaire ma torpeur aoûtienne, j'ai donc ouvert Terminus Belz.

Niveau escale insulaire et embruns atlantiques, à une ou deux saisons près j'étais plutôt raccord. Niveau ambiance en revanche c'était nettement plus calme sous mes orteils que du côté des récifs de Belz, Enez Ar Droc'h, l'île des fous (dit l'office du tourisme mais à vérifier).

Emmanuel Grand y plonge l'essentiel de son intrigue, un îlot fictif inspiré de Groix (dit-il), microcosme d'irréductibles marins-pêcheurs armoricains peuplé de mythes fantastiques non moins irréductibles voire tout aussi bretonnants. Cerise sur le cargo, le débarquement inopportun d'un jeune réfugié ukrainien, ainsi que d'un impitoyable gang de mafieux roumains lancé aux trousses d'icelui, plombera un peu plus encore l'atmosphère qui n'en demandait pas tant pour partir en quenouille.

Thriller un brin oppressant mêlant le réel au surnaturel, l'enquête policière et la chronique sociale, ce premier roman d'Emmanuel Grand se révèle assez prenant, agréable à lire et habilement structuré. Certes, il n'ambitionne pas de concurrencer Lehane ou Stephen King mais dans le genre, et malgré parfois quelques clichés ou petites longueurs, Terminus Belz tient plutôt bien la mer.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Pendant mes vacances, je suis allé comme (presque) chaque année dans le Morbihan, à Etel plus précisément, et justement pour y arriver, il faut traverser la commune de Belz… Vous me voyez venir n'est ce pas ? Et vous avez raison, oui c'est bien pour ça que j'ai choisi de mettre ce livre dans ma valise. Alors oui, l'auteur prend des libertés avec la géographie : chez lui Belz devient une île situé au large de Lorient (là où se situe l'île de Groix en réalité) mais pour le reste, ça sonne plutôt bien. Et puis ce n'est pas son propos, son but n'était pas de faire un polar “régional” du genre qu'on vend dans les supermarchés au rayon touristes. Et c'est tant mieux d'ailleurs ! Sinon je ne l'aurai pas pris. Terminus Belz c'est l'histoire d'une fuite à travers l'Europe, fuite d'est en ouest dans laquelle nous suivons Marko, un jeune Ukrainien, qui va finir un peu par hasard par se planquer sur l'île de Belz. A ce propos, je trouve bizarre cette idée de se planquer dans un lieu duquel on ne peut pas fuir et où il est impossible de se cacher, une île aussi petite où tout le monde se connaît et où on n'aime pas forcément les étrangers (je me le note pour au cas où ^^ hein, ne pas se cacher sur une île) mais bon, Marko n'a pas fait exprès.
Ceci dit, c'est une lecture plutôt agréable au scénario très cinématographique qui mêle avec bonheur la mafia de l'est aux superstitions et aux légendes du phare ouest. Genre : Vlad le méchant tueur VS le Kraken. Et là, on ne se pose même pas la question de savoir qui c'est le patron ! Bref, un bon moment de lecture et vive la Bretagne !
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Polar aux ingrédients qui changent : immigration, île bretonne, pêcheurs, mafia, légendes. Par contre, le suspens n'est pas très haletant, la fin poussive. Les personnages sont hauts en couleur et Marko est attachant. Dommage que l'écriture soit inégale. 1er roman.
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