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sur 131 notes
C'est à la géniallissime rencontre éditeur/auteurs/libraires pour l'anniversaire de Gallimard Jeunesse en Mai que j'ai reçu un exemplaire de BZRK en épreuves non corrigées, pour le découvrir avant sa sortie ! Je l'avais cependant lu avant cette rencontre car je l'avais emprunté au travail, pour lire un concurrent au prix de la rentrée littéraire de la Fnac. J'ai évidemment voté pour lui, même s'il n'a pas été retenu, car trop jeunesse.

BZRK, c'est l'histoire un peu dingue d'une organisation de méchants qui veulent rendre les hommes contrôlables et inconscients, en somme des pantins qui agissent sans volonté, ni sans possibilité de choix. Face à ces méchants tous puissants, il y a les gentils, qui eux font partie d'une organisation cachée, très très vaste, alors qu'on ne rencontre dans ce premier tome qu'une cellule spécifique, avec des encadrants et des jeunes recrues.

Noah, le jeune homme aux yeux très, très bleus, a été recruté parce qu'on son frère était le meilleur BZRK, mais que son échec l'a rendu fou. Sadie, de son côté, a vu toute sa famille mourir dans des attentas horribles... alors qu'elle était la fille du plus grand et riche financier du projet BZRK, mais aussi son créateur... Mais alors, qu'est-ce que le groupe BZRK ? Et comment une "défaite" peut rendre fou un de ses membres ?

BZRK, ou "le fou furieux qui a disjoncté" décrit un projet scientifique entre réalité poussée et inconnue de nous tous (simple "peuple" hors scientifiques) et science fiction. Son créateur a imaginé une entité, une créature, particulièrement proche de soi (sans vouloir vous spoiler), de taille nanoscopique, qui peut être dirigée, et s'insinuer dans toute zone (allant de l'animal domestique au corps humain...). Tout l'originalité du projet vient de la nature de cette créature et de cette manière de la contrôler. Vous le découvrirez par vous même...

J'ai été impressionnée par la vision inédite du corps humain dans son intérieur (le plus repoussant souvent) et l'écriture soufflante des paysages. Les descriptions sont inattendues et spectaculaires dans le monde de l'infiniment petit. Si originales ! Car les cils sont vite comparés à des cocotiers... et le reste vous le verrez !

Il est cependant difficile au début d'entrer dans le récit de son plein gré à cause du ton impersonnel du narrateur, qui semble être froid et détaché (dans notre traduction française en tout cas!). Les différentes voix narratives peuvent aussi paraître trop nombreuses, ce qui fait qu'on s'y perd (entre les différents acteurs des différents camps) et qu'on ne s'attache pas ou très peu aux personnages, car on a simplement pas le temps de se faire à leurs modes de pensées et leurs préoccupations, car ils ne sont pas assez décrits ou présentés.
Ces différentes voix narratives permettent cependant d'avoir plus d'indications sur l'intrigue, plus de détails et d'explications nécessaires à la compréhension de l'étendue de l'oeuvre. Il est aussi très intéressant de voir les différents points de vue dans les camps opposés !

Ce récit est fait d'action, de politique et d'espionnage, il est très entraînant, et surtout efficace. Ecoeurés ou fascinés, on suit pourtant toujours ces descriptions entre science et description littéraire de paysages extraordinaires... Il y a aussi beaucoup de rebondissements inatendus, et la fin, à mon goût, était imprévisible ! En résumé, il s'agit d'un livre pour lecteurs bien accrochés, avec une intrigue sérieuse, sèche, "électrique", efficace, et surtout dangereuse... qui fait monter de temps en temps le suspens et l'adrénaline !

Il s'agit d'un coup de ♥ vendeur plus pour l'idée et les descriptions inédites, que pour le roman en lui même, en tant que lecture young adult. Je conseille cependant dès 14ans, pour bon lecteur !
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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HA LA VACHE !
Pardon, mais purée, ce livre décoiffe un max !
Je n'avais jamais entendu parler de ce bouquin avant, et à part la couverture sympa et le fait qu'il y ai une citation hyper enthousiaste de Stephen King au dos, quand j'ai reçu les épreuves de Gallimard, j'me suis surtout dis 'Meh, pourquoi quoi".
Et en fait, en le lisant, j'me retrouvais comme dans des montagnes russes, le cheveux hirsute, l'oeil exorbité et larmoyant sous la tension, les muscles tendus et crispés, la mâchoire serrée.

Le résumé est pas mal, mais à première vue, je trouve qu'il fait surtout penser au genre d'histoire à la Spy Kids. Des jeunes se retrouvent avec une mission très importante sur les bras, coachés par une incroyable organisation ultra-secrète.
Waaaah, ça donne hyper méga envie quand on a passé 20 ans, hein ?
Sauf que non ! ma p'tite dame, c'est pas tout à fait ça. Enfin si, mais non. Un peu, mais pas vraiment. Ha ben ça va être coton tiens.
Donc oui, la base, on va dire que c'est bien ça. Mais on n'est pas dans un Disney, et ici, c'est violent, c'est cru, c'est hard, ça fait mal, c'est pas propre, ça claque.
Déjà, rien que les deux scènes qui présentent Noah et Sadie.
Noah dans un hôpital psychiatrique pour y voir son grand frère interné. Rien que cette scène, dès la toute première page, m'a mise mal à l'aise de par le côté cru et réaliste de ses descriptions.
Pareil pour la scène de Sadie, où l'on se lie d'abord avec son père et son frère, devisant gaiement dans un jet, avant que celui-ci ne s'écrase brutalement dans un stade, tuant des centaines de personnes.
Et rien ne nous est épargné. RIEN.
Le sang, la chair, les os, les hurlements, la panique, la peur.
Une scène extrêmement dure à lire, qui annonce la couleur du reste de l'histoire
Rien ne nous est épargné. le ton est donné.

Bon, je vous résume vite fait histoire que vous visualisiez quand même le background du bouquin.
Un milliardaire a inventé des nanobots absolument incroyables, reproduits grâce à de l'adn et pouvant être commandés par le donneur d'adn.
C'est pas clair ? Hmm ... Imaginez que vous donniez un peu de sang, on en crée un nanobot organique, et c'est une partie indépendante de vous, que vous pouvez contrôlez par l'esprit.
Vous imaginez mieux ? Et bien cet homme a créé ce procédé pour la médecine, mais c'est quelque chose d'illégal, car tombant entre de mauvaises mains, ces créatures seraient capable de s'introduire dans n'importe quel être humain pour le contrôler.
Flippant, n'est-ce pas.
Nous avons donc, d'un côté, une organisation qui a reproduit cette technologie et veut s'en servir pour mettre la main sur les grandes puissances mondiales, et de l'autre, l'équipe venant de ce milliardaire et qui doit tout faire, TOUT, pour stopper l'organisation ennemie.
Et c'est tout simplement à couper le souffle.
Non seulement tout va à 100 à l'heure, il y a de l'action quasi non-stop et on a un parfait mélange entre combats et machinations, mais il y a, pour moi, le vrai, gros intérêt du livre : le corps humain.

Car qui dit nanorobots, dit balades dans le monde de l'infiniment petit. Et bon, même si je ne me passionne pas spécialement pour la médecine et la science (même si celle-ci ne cessera jamais de m'étonner), je dois bien avouer que j'ai été absolument bluffée par les descriptions du corps humain en ultra-gros plan.
C'est tout simplement fascinant, et l'auteur est tellement bon, a une écriture tellement visuelle, que l'on voyait sans aucun effort tout ce qu'il voulait nous faire voir.
Comment c'est un oeil quand on peut se balader dessus ? Á quoi ressemble l'intérieur des oreilles quand on est 10 fois plus petit qu'une puce ? Et je ne vous parle pas du cerveau ou simplement de la peau et ses poils !
C'est jubilatoire et c'est un pur plaisir d'avoir cette vision si précise de certaines scènes et décors !
Un autre aspect qui m'a pas mal déstabilisée mais que j'ai a-do-ré, c'est la violence (vous finissez par me connaître, maintenant) omniprésente. Que ce soit dans les dialogues (moi qui parle de façon très vulgaire, j'admets m'être reconnue dans certaines discussion, haha !), dans certains personnages, leurs réactions ou encore dans pas mal de scènes.
C'est étonnant d'en trouver autant dans un livre étiqueté jeunesse, et pourtant, j'ai un peu envie de dire que l'adolescence est une période pleine de violence, aussi bien internes qu'extérieures.
J'ai juste l'impression que l'auteur ne prend pas son public pour des cons, et il n'essaye à aucun moment d'adoucir son propos ou d'infantiliser ses lecteurs.
C'est tout à son honneur, et à aucun moment j'ai eu l'impression de lire quelque chose qui était destiné à bien plus jeune que moi. Franchement, bravo, j'ai trouvé ça génial !

Je pourrais encore en parler longtemps de ce bouquin, tellement il est décoiffant, intelligent, vif, brillant, original, bien écrit, réaliste et qu'il prend aux tripes.
J'ai été bousculée, choquée, amusée, émue et désarçonnée. Pas mal, non, pour un livre jeunesse ?
Je ne peux que vous conseiller de sauter dessus dès sa sortie, ce 20 septembre. Une grosse claque bourrée d'émotions.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Je n'ai pas vraiment eu de mal à rentrer dans Bzrk et ai dévoré les cent premières pages. Mais après, ça se gâte. Passé l'attrait de la nouveauté, si je puis dire, je me suis vite lassée. le style de l'auteur - que je ne connaissais pas, n'ayant pas lu Gone - ne m'a pas du tout accroché. Contrairement à ce que j'ai pu lire ailleurs je ne l'ai pas du tout trouvé très travaillé mais plutôt presque insipide dans le sens où je n'ai pas trouvé une patte propre à Michael Grant. Ma lecture fut pénible et j'avoue avoir lu en diagonale pour en avoir plus vite fini. Je ne pouvais pas me résoudre à abandonner, je voulais connaître la fin. Mais au final, j'aurais peut-être mieux fait de m'arrêter car la fin ne m'apporte rien, ce livre étant le premier tome d'une saga.
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Une nouvelle sorte de guerre se déroule à l'intérieur de nous, « dans la chair ». Des nanobots et biobots se livrent une guerre sans merci à l'intérieur de notre organisme pour prendre le contrôle de notre corps et de nos pensées. Ces armées sont contrôlées par des hommes et des femmes qui sombrent peu à peu dans la folie et l'envie de sang. Meurtres horribles, sombres machinations et attentats suicides, personne n'en sortira indemne.

Un livre assez cru, avec des descriptions très précises des situations des plus sanglantes. Néanmoins l'histoire est bien construite et on a envie de savoir la suite. A ne pas mettre entre toutes les mains !
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J'ai eu la chance de découvrir en exclusivité la nouvelle série de Michael Grant, l'auteur de Gone.
Chez Gallimard jeunesse, c'est un peu le roman de la rentrée.
L'éditeur met le paquet sur la quatrième de couverture des épreuves non corrigées pour appâter le lecteur, à grand renfort de majuscules, gras sur les mots clés, une citation de Stephen King – rien que ça, et un plan média impressionnant.
De quoi nous donner l'eau à la bouche :

« le monde a besoin d'une nouvelle sorte de héros.
Une guerre mondiale fait rage.
Vous ne pouvez pas la voir, mais elle se déroule partout autour de vous. EN VOUS.
Au plus profond de votre CHAIR.
Un thriller comme vous n'en avez jamais lu !
Manipulations biologiques, psychologiques ou politiques… tout est permis pour sauver la liberté des hommes.
Un univers d'une originalité absolue qui mêle macro et nanodimension, monde réel et infiniment petit… »

L'action se déroule dans un futur plus ou moins proche. Charles et Benjamin Arsmtrong sont des frères siamois. Leur but est de débarrasser le monde des guerres, des conflits, de la faim, du libre arbitre… Ils ont la ferme intention de mettre en place l'utopie qu'ils imaginent… par un moyen des plus innovants. Cependant, un groupe d'adolescents, surnommé BZRK, s'oppose sérieusement à eux et défend le droit d'être imparfaits. Mais dans cet univers, la guerre n'est pas habituelle, et les armes sont microscopiques. En effet, tout se joue dans le corps humain car des nanorobots s'infiltrent au plus profond de nos chairs et atteignent le cerveau pour nous aliéner.

Avant toute chose, il me faut avouer ma faute : je n'ai pas terminé le roman et n'ai lu que les cent cinquante premières pages. Oui, oui je sais c'est mal, mais franchement je n'ai pas pu pousser plus loin. Ce n'est même pas que le livre soit mauvais, car je pense sincèrement qu'il est plutôt bon, mais c'est un univers qui ne me correspond pas du tout et qui par conséquent, me passe totalement à côté. Mais je suis absolument certaine que cette série trouvera un public de passionnés.
L'univers est en effet assez incroyable et original. le pari de l'auteur : nous faire voyager au plus profond du corps humain était assez osé, il faut bien l'avouer. Mais malheureusement pour moi, je n'y ai pas été sensible. J'ai trouvé l'univers très aride et difficile. J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'intrigue dans les cinquante premières pages, ce qui est assez rédhibitoire. Une multitude de personnages, beaucoup de vocabulaire scientifique et technique, des dialogues très « d'jeunes » comme on dit – petit aparté personnel : je ne comprends pas pourquoi certains auteurs se sentent obligés d'utiliser un phrasé dit « jeune » avec gros mots, abréviations de style sms et j'en passe quand ils écrivent pour les « jeunes » – ont eu raison de mon courage et de ma motivation.
Je passe donc ma route pour cette série, sans aucun regret ni animosité particulière ! J'invoque juste une incompatibilité littéraire et reste cependant ouverte aux livres de Michael Grant, notamment Gone, que je lirai avec plaisir. Enfin, je conseille ce livre aux lecteurs courageux et férus de sciences.

Lien : http://plusonadeuxplusonlit...
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